Titre original : « Messalina Venere imperatrice »
A Rome, en l’an 38 après J.-C., la jeune et ambitieuse vestale romaine (1) Valeria Messalina rencontre le centurion Lucius Maximus la veille de ses noces avec l’empereur Claude. Le jeune Lucius Maximus n’en sait rien puisqu’il est aussitôt envoyé livrer bataille dans une lointaine contrée. Parvenue au pouvoir, Messaline ne cesse de comploter pour assouvir ses désirs… Le personnage de Messaline, impératrice cruelle et débauchée, a toujours excité les imaginations par son mélange explosif de pouvoir, violence et sexualité. Réalisé en pleine période de surproduction de péplum italiens, le film de Cottafavi ne cherche pas, on s’en doute, la vérité historique mais plutôt à créer un spectacle à la sensualité épanchée. L’histoire se déroule, nous prévient-on en exergue, « à une période où la vie humaine n’avait aucune valeur » (diantre, on en frémit d’avance)… C’est l’anglaise Belinda Lee qui est chargée de minauder et de rouler des yeux devant la caméra mais elle ne parvient pas à donner une réelle dimension à son personnage. La réalisation est toutefois soignée ce qui écarte tout ennui à la vision du film. Messaline n’est pas le péplum de Cottafavi le plus remarquable : on pourra probablement lui préférer Les Légions de Cléopâtre tourné l’année précédente.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Belinda Lee, Spiros Focás
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Belinda Lee dans Messaline de Vittorio Cottafavi
(1) Les vestales étaient des prêtresses de la déesse Vesta, des jeunes filles vouées à la chasteté et éduquées de façon très stricte.
Autres films centrés sur le personnage de Messaline :
Woman de Maurice Tourneur (1918) avec Flora Revalles
Messaline (Messalina) de Carmine Gallone (1951) avec María Félix et Georges Marchal
Messaline , impératrice et putain (Messalina, Messalina!) de Sergio Corbucci (1977) avec Anneka Di Lorenzo
Caligula et Messaline de Bruno Mattei (1981) avec Betty Roland