A la mort de sa mère, le jeune Joshua (17 ans) est hébergé par sa grand-mère Janine dont il avait été tenu à l’écart jusqu’à présent. Celle-ci vit avec ses trois fils avec lesquels elle entretient une relation étroite. Tous trois sont, avec un ami, des gangsters spécialisés dans les attaques de banque… Pour son premier long métrage, l’australien David Michôd a écrit cette histoire qui prend place dans le Melbourne des années quatre-vingt. Il parvient à donner une grande dimension à ses personnages en les dotant d’une complexité et d’une ambivalence peu commune. Le personnage de la mère, étonnante matriarche sexagénaire, est sur ce point représentatif : débordante d’affection (avec même une certaine tendance incestueuse), elle apparaît comme une femme que nous pourrions côtoyer avec plaisir. Pourtant, elle est aussi une implacable chef de clan. La mise en scène David Michôd est très lyrique, avec une large utilisation de la musique. Animal Kingdom ressemble ainsi à une grande tragédie où les personnages se débattent avec leur destin.
Elle: –
Lui :
Acteurs: James Frecheville, Jacki Weaver, Ben Mendelsohn, Guy Pearce, Joel Edgerton, Luke Ford, Sullivan Stapleton
Voir la fiche du film et la filmographie de David Michôd sur le site IMDB.
Remarque :
Grand Prix du Jury à Sundance 2010.
Personnellement, je trouve ce film plutôt surestimé. On a du mal à trouver de l’intérêt dans cette histoire de petits malfrats.
Et comme cela ne m’intéressait guère, j’ai sans doute fait plus attention aux détails: c’est quoi ce logo Audi plaqué sur la porte fenêtre des parents de la jeune fille ? Un peu bizarre, non ?
Oui, je l’ai vu aussi (il faut dire que c’est fait pour cela).
C’est très probablement une pub déguisée…
Les contrats de pub sont de plus en plus courants dans les productions de films. C’est généralement plus discret que cela, heureusement.