Titre original : « Mum’s the word »
(Court métrage muet de 24 minutes) Une femme qui vient se remarier cache à son nouveau mari qu’elle a un grand fils de trente ans. Lorsque celui-ci vient lui rendre une visite impromptue, elle le fait passer pour le nouveau valet de chambre… Réalisé par Leo Mc Carey, Mum’s the Word met en scène Charley Chase, cet excellent comique des années vingt, hélas un peu trop oublié aujourd’hui. La première partie avec notamment une scène de rasage plutôt acrobatique est assez classique mais la seconde est très réussie avec un humour assez subtil jouant avec un couloir et des passages incessants d’une chambre à l’autre. A noter également une variante amusante du gag du miroir de Max Linder (à l’époque, les Marx Brothers n’avaient pas encore tourné la leur) (1).
Elle: –
Lui :
Acteurs: Charley Chase, Virginia Pearson, Martha Sleeper, Anders Randolf
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Remarque :
En anglais, Mum’s the Word est une expression qui signifie « motus et bouche cousue ».
(1) Le gag du miroir, qui consiste à ce qu’un personnage mime exactement les gestes de l’autre pour lui faire croire qu’il est devant un miroir, est apparu pour la première fois à l’écran dans Sept ans de Malheur (1921) de Max Linder (ce n’est pas lui qui l’a inventé toutefois, il semble que ce gag était apparu en premier à Broadway). Les Marx Brothers en feront une scène très célèbre de La Soupe aux canards (1933) qui sera également réalisé par Leo McCarey. Charley Chase l’avait précédemment tourné dans Sittin’ Pretty en 1924. Ici, la variante consiste à être derrière un rideau-store qui laisse passer les ombres chinoises. Le but est inversé : faire croire à quelqu’un que la personne qu’il a vu passer est en fait son ombre.