Elle :
Il y a de bonnes choses dans ce premier film, notamment du côté psychologique avec la mise en scène de ces retrouvailles si particulières entre un père à la dérive et son fils introverti. Le côté polar est moins bien ficelé. La première partie du film est intéressante et touchante ; l’interprétation de Jacques Gamblin et de Nicolas Giraud est particulièrement solide. David Oelhoffen a le sens de la composition, des cadrages serrés sur les visages, des ambiances et éclairages de nuit. C’est beau à regarder ; presque une leçon de photo. Le film est cependant bien moins abouti sur le plan du scénario avec cette histoire d’entrepôt à braquer qui n’en finit pas.
Note :
Lui :
Pour son premier long métrage, David Oelhoffen met en scène un drame social sur les relations entre un père, englué dans de mauvais plans, et son fils réservé qui veut lui prouver qu’il a une certaine audace. Nos retrouvailles se trouve un peu entre deux chaises. Si la partie psychologique est bien réussie, avec ces deux portraits psychologiques parfaitement mis en valeur par une caméra très proche des personnages et de très beaux éclairages, la partie policière est franchement inintéressante, ne serait-ce que parce que son issue ne fait pas de doute. Elle apparaît trop mise au premier plan alors qu’elle ne devrait probablement n’être qu’une toile de fond. Nos retrouvailles mérite toutefois d’être remarqué pour sa forme, assez maîtrisée.
Note :
Acteurs: Jacques Gamblin, Nicolas Giraud, Gérald Laroche, Jacques Spiesser
Voir la fiche du film et la filmographie de David Oelhoffen sur le site imdb.com.