22 mars 2005

La vie ne me fait pas peur (1999) de Noémie Lvovsky

ViefaitpaspeurElle :
Décidément, je n’accroche pas aux films de Noémie Lvovsky. Je trouve ses films assez superficiels. Elle s’attache trop aux apparences et pas assez à son scénario. Elle filme des tranches d’adolescence des années 70 et les parsème de quelques trouvailles visuelles humoristiques. Je suppose qu’il s’agit de son parcours personnel. Les personnages sont assez outranciers et ennuyeux.
Note : 1 étoiles

Lui :
Il est un peu difficile de s’intéresser à ces quatre adolescentes que l’on voit évoluer sur plusieurs années, il faut dire que dès le début on est assailli, presque agressé, par force cris et jeux de gamines futiles, la réalisatrice ayant peut-être cherché à recréer un univers qu’elle avait personnellement connu.
Note : 1 étoiles

Acteurs: Magali Woch, Ingrid Molinier, Julie-Marie Parmentier, Camille Rousselet, Valeria Bruni TedeschiVoir la fiche du film et la filmographie de Noémie Lvovsky sur le site IMDB.

Voir les autres films de Noémie Lvovsky chroniqués sur ce blog…

6 réflexions sur « La vie ne me fait pas peur (1999) de Noémie Lvovsky »

  1. Ce film est une vraie perle ! Ce pourrait être un téléfilm insipide mais Lvovsky a un talent rare de réalisatrice ! Et j’en ai vus des milliers de films… Celui-ci n’est pas ennuyeux une seule seconde, nostalgique, juste, émouvant, un flashback sur ce que l’on a tous fait étant adolescents… enfin, apparemment pas tous…

  2. Si la chanson « Ballroom Blitz » de Sweet vous évoque quelque chose, vous allez comme moi ADORER ce film générationnel comme une madeleine de Proust. En plus c’est une vraie vision de femme, qui se partage sans problème avec des hommes. Je viens de le commander sur priceminister en VHS, il y en a d’autres à vendre mais c’est hélas de plus en plus cher.

    Je comprends aussi très bien ceux qui n’aiment pas, on peut effectivement préférer Pascal Obispo ou Véronique Sanson à Didier Wampas ou Barbara, là on est dans le registre « tripes à l’air » (mentalement) et rock n roll, c’est donc assez « segmentant » comme film.

  3. Merci pour ces commentaires.

    Vous avez raison d’utiliser cette image de la Madeleine de Proust : « La vie ne me fait pas peur » est de ce genre de films qui fonctionne parfaitement quand cela nous évoque notre propre passé, sinon cela ne marche pas.

  4. trop cool ce film! j’en avais vu la version télé plus courte sur arte intitule »petites »‘ et j’étais tombé complétement amoureux à la renverse de ces gamines trop craquantes! Rigolo, énergique, touchant, mélancolique,j’adore, il faut qque je le revoie immédiatement!!!Youpi!faut vraiment pas avoir d’humour et avoir eu une enfance ennuyeuse et(déjà?) snob et poussiéreuse pour pas se reconnaitre dans tout le bonheur, les désirs, l’envie de vivre à 100 à l’heure , les peines de ces pré-ados! culte comme le « péril jeune »

  5. Ce film n’est pas une production américaine vulgaire, violente, laide, inepte, abrutissante et hégémonique destinée à faire du pognon en répandant les pires valeurs yankees dans le monde mais une véritable oeuvre cinématographique française, pour ne pas dire une perle.

    Quant à la précédente chronique « PETITES », c’est carrément un chef-d’oeuvre.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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