23 mars 2005

Les Choristes (2004) de Christophe Barratier

ChoristesElle :
Blockbuster français de l’année 2004, ce film remporta les suffrages grâce aux thèmes pleins de bons sentiments qu’il développe : nostalgie d’une certaine enfance de l’après-guerre, mise en lumière des humbles tel ce surveillant au cœur d’or interprété par Gérard Jugnot, amour et mise en valeur de ces enfants turbulents ou abandonnés grâce au chant. Les tyranniques et caractériels comme le directeur de l’internat sont vilipendés. Christophe Barratier dresse le portrait d’une école où tout est noir ou blanc, les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Les problèmes de comportement s’y résolvent un peu trop simplement grâce à la chorale. Les protagonistes sont assez caricaturaux et on ne croit guère à un internat qui ne comporte qu’une seule classe. Cette vision idéalisée en fait un film gentillet qui se laisse regarder sans déplaisir mais sans grand enthousiasme.
Note : 3 étoiles

Lui :
C’est un film plein de bonnes intentions, auquel on peut certainement reprocher son côté simple et presque caricatural car les personnages sont vraiment très typés. A part le méchant directeur… qui est vraiment méchant, tous les autres ont un bon fond qui ne demande qu’à être révélé. C’est un film optimiste qui se laisse regarder sans déplaisir, mais auquel on ne peut demander beaucoup plus.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Gérard Jugnot, François Berléand
Voir la fiche du film et la filmographie de Christophe Barratier sur le site IMDB.

12 réflexions sur « Les Choristes (2004) de Christophe Barratier »

  1. ça se discute ! (c’est d’ailleurs l’objet de votre site) Tout en reconnaissant les clichés dans le film, je l’ai néanmoins aimé. Je ne pense pas que cela soit dû à mon métier – je travaille auprès d’enfants en difficulté souvent confiés à des institutions – car cela rend très exigent du point de vue du rendu de la réalité. Je l’ai aimé pour l’irruption de la musique comme support à l »éducation et le sentiment ancré en moi qu’il faut véritablement aimer les enfants ou adolescents que l’on accompagne ou que l’on accueille dans les institutions (cf. oeuvre de Janus Korczak ) Nous apprenons souvent l’inverse dans les formations aux métiers du secteur social : « ne vous attachez pas » Or, je suis convaincu que les enfants – nos propres enfants – apprennent parce qu’ils se sentent aimés. Le film veut en témoigner. D’autre part, j’apprécie Jacques Perrin, le producteur du film.
    Quelle bonne idée d’ouvrir ce blog.
    (Merci à C. de m’avoir communiqué l’adresse)

  2. Merci pour ces commentaires qui nous font considérer ce film sous un regard différent.

    Il est certain qu’il a (tout comme son prédécesseur « La cage aux rossignols » de Jean Dréville) certaines vertus de témoignage et, ne serait-ce qu’à ce titre, il est tout de même sympathique de voir un tel film français remporter un gros succès commercial.

  3. Un film simple, frais, avec une fin heureurese…….parfait pour les vacances.

    Même s’il n’est pas exempt de clichés ce film m’a très agréablement surprise et j’ai même eu la larme à l’oeil à la fin, ce qui m’arrive très rarement au cinéma.

  4. Je connais pas mal de monde qui crache sur ce film mais personnellement,j’ai passé un bon petit moment.
    Je serais curieux de voir la version antérieure.

  5. Au comble de l’ennui. Ce la restera pour moi une énigme.

    Une scénario cousu de fil blanc, du stéréotype en veux-tu , en voilà.

    Des personnages pas du tout crédibles : Morange a plus un visage d’an ge que de celle d’un voyou repenti.

    Ajouté à cela le tapage médiatique..quel désastre!

  6. Professeur de sociologie dans les classes secondaires, je trouve que ce film peut être travaillé dans le cadre de la socialisation des enfants et le rôle primordial de l’école surtout dans la rééducation des mineurs. Les caractères sont tres bien choisis et laissent un impact tres positif sur les eleves. ce type de films ets un bon support qui peut etre facilement exploité a l’ecole.

  7. Je suis un etudiante Anglaise et je suis regarde le film pour mes examens (A Level) en Francais. J’ai pense que le film etait bien situe avec des bons auteurs, qui, pour moi, le portrait un tres bien histoire, qui n’etait pas faible et par le fin J’ai été très près en larmes car elle était tellement belle, mais simple, même si je ne pouvais pas comprendre chaque mot. Je comprends pourquoi l’hexagone et autres pays aime la musique et quelquefois le film, c’etait excellente!!!! Maintenant, tous les jours, Je suis en chantant les chansons de celui-ci. Merci pour la lecture!

  8. malgre tout le film est bien ne serait ce que par rapport aux michal et cie
    le jeune maunier est craquant dans le role de morhange futur directeur du contre espionnage et g jugnot est un gaulois qui se respecte
    si j’etais homosexuel je reverais de jb maunier dommage que celui ci au nom du peuple doive participer aux balourdises de tf1 et des karaoke rangaine a la y noah histoire de bien niveller par le bas et de rester sous louis 15
    un peu de respect et un peu moins de vulgarite on est pas a lastar ac ou au monde et [uis y a qu’a voir madonna pour se dire que cette epoque traite tout en derisoire alors les choristes denotent mercia g bush d’avoir exclu des usa le fameux cat steven du non moins mievre harold et maude

  9. C’est un film formidable! Je pense que les chansons de ce film sont bien choisies et que le directeur raconte la vie de ces etudiants diffficles d’un ton sympathique. les films francais sont vraiment differents et je les aime beaucoup~

  10. Très beau film.
    « A la Capra », ce qui n’est pas un mince compliment de ma part ! « Naïf » ? Mais on en a sacrément besoin, de cette soit disant « naïveté », qui est en fait la croyance en la bonté de son prochain : cette bien elle qui sauvera le monde, si tant est que cela est encore possible ! Ce film, c’est du baume pour l’âme, ni plus, ni moins.
    Bien réalisé, synthétique (1 heure 32) : un bon point ! Très bonne reconstitution de l’époque : cela rappellera des souvenirs (même 20 ans plus tard, cela n’avait pas encore tellement changé !).
    Très nostalgique aussi (qu’est-il devenu, ce Mathieu ? Comme une ombre disparue…).
    Le succès du film est mérité, car il appartient à un genre de classiques comme on en produit finalement peu : intelligent, sensible et populaire : tiercé gagnant, à l’image du trio Jugnot-Berléand-Mérad, impérial, sans oublier les enfants et l’ensemble du casting, toujours très juste, dont JP Bonnaire, G. Gatignol, ou P. du Janerand… Très bon !
    Un classique incontournable, le genre d’œuvre magique qui nous touche un peu comme la grâce ! C’est trop rare pour se permettre de faire la fine bouche !

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