31 juillet 2008

Voiture de luxe (2006) de Wang Chao

Titre original : « Jiang cheng xia ri »

Voiture de luxeElle :
Dans ce troisième volet de sa trilogie sur la Chine moderne, Wang Chao s’interroge sur le délitement de la société chinoise et de la famille avec ces enfants qui s’envolent pour travailler dans les grandes mégapoles et n’en reviennent jamais. C’est à travers les yeux d’un père qui part à la recherche de son fils pour le ramener auprès de sa femme mourante que le réalisateur revit une partie de sa propre histoire. Arrivé en ville, ce père est hébergé par sa fille, hôtesse d’un bar de nuit et ne lui fait aucun reproche. Ces personnages pleins de douceur semblent subir leur sort sans aucun espoir d’en sortir. Ils s’entrechoquent avec les bandes de malfrats sans scrupules qui fréquentent ces clubs de nuit. Le cinéaste joue sur les contrastes entre les modes de vie de la ville et de la campagne, entre la vieille Chine de Mao et la Chine occidentale dévoyée, entre la tristesse intérieure et l’exubérance tapageuse de la vie nocturne. Le cinéma de Wang Chao est sobre et émouvant. La délicatesse et la mélancolie effleurent chaque plan. Les portraits sont de toute beauté, fragilité et émotion.
Note : 5 étoiles

Lui :
Wang Chao porte un regard sur la civilisation chinoise moderne : décalage des cultures entre villes et campagne, modernité miroir aux alouettes, l’attrait de la richesse, difficulté de trouver sa place. Sans en avoir l’air, Voiture de Luxe est assez riche dans la multiplicité des thèmes qu’il aborde et place au centre l’être humain. Sur la forme, le cinéaste chinois fait montre d’une grande douceur, dans les plans, dans la photographie, alors que l’on sent la présence d’une violence sous-jacente et presque invisible. L’image, très belle et très travaillée, renforce d’autant le sentiment de tristesse et de désenchantement résigné qui habite les personnages. L’interprétation est remarquable et assez subtile.  Si Voiture de Luxe est fortement ancré en Chine par Wang Chao, force est de d’admettre que le fond du propos du cinéaste s’applique tout aussi bien à nos sociétés occidentales.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tian Yuan, Wu Youcai, Huang He, Li Yiging
Voir la fiche du film et la filmographie de Wang Chao sur le site imdb.com.

La trilogie de Wang Chao :
L’orphelin d’Anyang (2001)
Jour et Nuit (2004)
Voiture de Luxe (2006)

Wang Chao a dédié Voiture de Luxe à ses parents : son propre père n’avait pas voulu le prévenir de la maladie grave de sa mère de peur de nuire à son travail, ce qui a conduit le cinéaste à s’interroger.

28 juillet 2008

Loin d’elle (2006) de Sarah Polley

Titre original : « Away from her »

Loin d’elleElle :
Avec ce premier film pudique et sensible pour évoquer la maladie d’Alzheimer, la jeune réalisatrice-actrice Sarah Polley révèle une belle maturité et maîtrise de la mise en scène. La longue histoire d’amour de ce couple sexagénaire est mis à mal par la maladie qui s’installe peu à peu chez Fiona et lui fait emprunter d’autres chemins de vie et de pensée. La fin du film laisse toutes les interprétations ouvertes, en apparence du moins, hélas. Les paysages recouverts de neige enveloppent le film de douceur et de mélancolie. Gordon Pinsent et Julie Christie sont émouvants dans leur impuissance et leur tristesse résignées.
Note : 4 étoiles

Lui :
Grant et Fiona sont ensemble depuis 44 ans et forme un couple très uni. La maladie d’Alzheimer de Fiona va inexorablement les éloigner l’un de l’autre. Loin d’elle est le premier long métrage de la jeune actrice canadienne Sarah Polley qui montre beaucoup de délicatesse et de sensibilité pour ce traiter ce sujet difficile. Sans pathos inutile, l’histoire qu’elle met en scène garde une forte authenticité pour, au final, être très forte. En ce sens, Loin d’elle est assez proche de The Secret Life of Words d’Isabelle Coixet où Sarah Polley tenait justement l’un des deux rôles principaux. Ici, c’est Julie Christie et Gordon Pinsent qui donnent beaucoup de force à leurs personnages avec une interprétation tout en nuances, sans éclat spectaculaire tout en restant émotionnellement forte. Avec Loin d’elle, Sarah Polley montre à 27 ans une capacité certaine à savoir trouver le ton juste et une belle maîtrise de la mise en scène .
Note : 4 étoiles

Acteurs: Gordon Pinsent, Julie Christie, Olympia Dukakis, Michael Murphy
Voir la fiche du film et la filmographie de Sarah Polley sur le site IMDB.

Loin d'elle

27 juillet 2008

Les chansons d’amour (2007) de Christophe Honoré

Les Chansons d'amourElle :
Un joli film sur la jeunesse plein de fraîcheur et d’insouciance, jalonné par de tendres chansons d’amour tout en mots murmurés. C’est un film en trois actes sur l’amour, la perte d’un être aimé, l’absence, la renaissance et bien sûr sur tous les questionnements relatifs au sens de la vie. Christophe Honoré pose un regard tendre et sans tabou sur l’amour avec un grand A, l’amour à trois, les amours homosexuelles et l’amour de la famille. Louis Garrel interprète ce jeune homme brisé dans son élan et partagé entre différents modes de vie. La caméra évolue avec grâce et subtilité dans un Paris bien vivant.
Note : 4 étoiles

Lui :
Les Chansons d’Amour fait partie d’un genre peu répandu dans le cinéma français, la comédie musicale, mais il serait certainement plus exact de le décrire plutôt comme un film avec treize chansons. Celles-ci sont particulièrement bien intégrées et apportent un regard différent sur la scène qui se déroule devant nous, une dimension supplémentaire. La force du film est parvenir à cette symbiose ce qui permet à Christophe Honoré de placer dans Les Chansons d’Amour un scénario assez riche et qui est tout sauf superficiel. Il se permet même le luxe d’aborder avec beaucoup de sensibilité et de nuances plusieurs thèmes pas si courants au cinéma : l’amour libre, l’homosexualité, la mort. Filmé avec sans doute peu de moyens et peu d’éclairages artificiels, le film donne aussi une certaine vision de Paris avec ses nombreuses scènes en extérieur dans des rues pleines de vie. La musique, assez remarquable, est signée Alex Beaupain. Louis Garrel semble très à l’aise dans ce rôle d’Antoine Doinel du XXIe siècle. Oui, vraiment, Les Chansons d’Amour est un film particulièrement réussi.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Louis Garrel, Ludivine Sagnier, Chiara Mastroianni, Clotilde Hesme, Grégoire Leprince-Ringuet, Brigitte Roüan
Voir la fiche du film et la filmographie de Christophe Honoré sur le site imdb.com.

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26 juillet 2008

Riding alone : pour un fils (2005) de Zhang Yimou

Titre original : « Qian li zou dan qi »

Riding aloneElle :
Très loin de la superproduction et du tempo rapide de Hero ou de La Cité interdite, cette quête spirituelle s’étire dans le temps malgré l’urgence des évènements. Ce père japonais qui part en Chine filmer un chanteur d’opéra chinois pour prouver à son fils mourant qu’il l’aime encore est touchant. Une longue brouille existe eux durant laquelle l’incommunicabilité s’est durablement installée. Mais la mort menaçante précipite les choses et provoque l’introspection de ces deux êtres. Le cinéaste explore ces thèmes avec sensibilité et justesse. Ce long pèlerinage jonché d’embûches et de questionnements intérieurs suscite chez le père de nouveaux regards et comportements vis-à-vis des autres enfants. Des petites notes d’humour parsèment le récit malgré la gravité de la situation.
Note : 3 étoiles

Lui :
Loin des fastes tonitruants de Hero ou de La Cité Interdite, Zhang Yimou nous livre avec Riding Alone un film plein de retenue et de sensibilité sur un sexagénaire japonais qui vient filmer en Chine un opéra que son film mourrant rêve de voir. Il ne s’agit hélas que d’une parenthèse dans la filmographie de Zhang Yimou mais ce film nous prouve qu’il a une étoffe et des aspirations qui ne se limitent pas aux grosses productions commerciales. Il n’hésite pas à prendre un acteur japonais pour son personnage principal et nous permet avec Riding Alone de mesurer les différences culturelles entre chinois et japonais : pour mesurer l’importance de la scène où il fait pleurer Ken Takakura, il faut garder à l’esprit qu’un homme au Japon ne doit jamais montrer ses sentiments. La vision de la Chine que nous propose Zhang Yimou est empreinte d’une chaleur humaine, une vision sans doute légèrement édulcorée mais d’une profondeur inhabituelle (ce n’est pas souvent que l’on peut voir, par exemple, l’intérieur d’une prison dans un film chinois). Au final, l’histoire de ce père qui veut se racheter aux yeux de son fils est très touchante et très forte. Riding Alone est en tout cas un film inhabituel et très personnel. Quel dommage qu’il ne soit sorti qu’en DVD, il aurait mérité de sortir en salles.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Ken Takakura, Wen Jiang, Qiu Lin, Shinobu Terajima
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20 juillet 2008

La Cité Interdite (2006) de Zhang Yimou

Titre original : « Man cheng jin dai huang jin jia »

La Cité interditeElle :
Une fresque impériale éblouissante se déroulant au temps de la dynastie des Tang qui n’a rien à envier aux grands péplums américains. On en prend plein les yeux à chaque plan! Des décors grandioses rouge, or et rouge sang, une palette rutilante de couleurs un peu kitsch, des costumes somptueux, des scènes de bataille magistrales basées sur l’effet de foule et de répétition, de superbes éclairages et effets sonores, de bons acteurs … Zhang Yimou réalise un sans faute sur le plan de la mise en scène et impressionne par sa dextérité étonnante. Machinations, complots, trahisons gangrènent la famille impériale qui se déchire et s’entretue. Le scénario est assez simple ; il faut se laisser porter par les images de ce film à grand spectacle.
Note : 5 étoiles

Lui :
Les premières minutes de La Cité Interdite donne le ton général du film avec des images spectaculaires mettant en œuvre des décors somptueux et un nombre impressionnant de figurants. Hélas, ce grand spectacle tombe trop rapidement dans la démesure ce qui provoque en nous une sorte d’overdose et le sentiment d’être face à des images artificielles vient trop souvent à l’esprit. Même les décors et costumes, avec une véritable débauche de couleurs rouges et or, paraissent excessifs en tous points. Certes, La Cité Interdite reste un grand spectacle, Zhang Yimou faisant preuve d’une belle maîtrise de mise en scène, Chow Yun-Fat et Gong Li font deux belles prestations en empereur et impératrice de la dynastie Tang dans la Chine du Xe siècle, mais l’ensemble paraît trop excessif.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Chow Yun-Fat, Gong Li, Chou Jay, Liu Ye
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19 juillet 2008

Hyper Tension (2007) de Mark Neveldine et Brian Taylor

Titre original : « Crank »

Hyper TensionElle :
(pas vu)

Lui :
Hyper Tension est un film fait dans l’esprit des jeux vidéos : un tueur à gages auquel on a injecté un poison mortel est obligé de garder un taux d’adrénaline élevé pour rester en vie. Il ne peut donc s’arrêter, il doit constamment bouger… et bouger, c’est justement ce qu’il va faire afin trouver l’antidote. Hyper Tension est un film totalement survolté, sans temps mort, se déroulant quasiment en temps réel. La mise en scène est tout aussi trépidante : tourné avec de petites caméras HD, les réalisateurs n’ont par exemple pas hésité à chausser des rollers pour certains plans. Le scénario n’est bien entendu pas le point fort du film, simple et sans grande originalité à part le point de départ… et d’arrivée, car la scène finale est vraiment gonflée et inattendue. Il fallait oser ! Malgré les apparences, Hyper Tension est un film assez à part de la production classique du genre et vous cloue sur votre fauteuil. On en sort en peu sonné.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jason Statham, Amy Smart
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18 juillet 2008

Très bien, merci (2007) de Emmanuelle Cuau

Très bien, merciElle :
Emmanuelle Cuau livre un regard inquiet sur la France contemporaine de Sarkozy sur le ton de la comédie et du drame teinté d’une touche kafkaïenne. La mise en scène est bien menée et servie par des acteurs convaincants. Son film fustige la restriction des libertés individuelles, les arrestations arbitraires qui font qu’on peut se retrouver en prison et en hôpital psychiatrique sans avoir rien fait, les patrons qui éjectent leur personnel du jour au lendemain, les moules dans lesquels l’individu doit de glisser pour correspondre à la norme et pouvoir s’insérer dans la société. La tension monte et la situation devient de plus en plus critique. On se demande qui est en train de devenir fou, le couple Kiberlain/Melki ou les administrations répressives. On peut reprocher quelques incohérences et exagérations. Comment se fait-il que ce couple n’ait absolument pas pensé une minute à appeler un avocat pour prendre conseil afin d’arrêter cet engrenage infernal ?
Note : 3 étoiles

Lui :
A la suite d’un enchaînement de circonstances, un homme se retrouve à passer une nuit au poste de Police avant d’être interné dans un hôpital psychiatrique. Très bien merci met en relief l’absurdité et l’arbitraire de plus en plus présent dans notre société et auquel tout à chacun peut se heurter un jour, bien malgré lui. Chacun de ces micro-évènements a une logique propre mais leur enchaînement crée une inexorable machine à broyer le couple Kiberlain-Melki,  victime de décisions arbitraires et presque déshumanisées. Certes on pourra reprocher à Très Bien Merci quelques petites incohérences mais c’est un peu le prix à payer pour une démonstration plus marquante.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Sandrine Kiberlain, Gilbert Melki, Olivier Cruveiller
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14 juillet 2008

Pirates des Caraïbes – Le secret du coffre maudit (2006) de Gore Verbinski

Titre original : Pirates of the Caribbean: Dead man’s chest

Pirates des Caraïbes - Le secret du coffre maudit Elle :
(pas vu)

Lui :
Deuxième opus de la série Pirates des Caraïbes, Le secret du coffre maudit est une variation humoristique autour du thème des pirates avec une bonne dose de fantastique glauque brodé autour de la légende du Hollandais Volant. Le scénario est simple, sans grandes variations ni rebondissements, l’humour grand-guignolesque ne s’embarrasse pas de vraisemblance, les effets spéciaux sont nombreux. Johnny Depp en fait beaucoup pour personnifier le capitaine un tantinet azimuté d’un bateau de pirates, multipliant mimiques et postures interloquées pour remplir le vide laissé par l’histoire. L’ensemble donne un peu l’impression d’un fourre-tout.
Note : 1 étoile

Acteurs: Johnny Depp, Orlando Bloom, Keira Knightley, Tom Hollander, Bill Nighy
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Produit des Studios Walt Disney, la série Pirates des Caraïbes comporte 3 films, tous réalisés par Gore Verbinski :
La malédiction du Black Pearl (2003)
Le secret du coffre maudit (2006)
Jusqu’au bout du monde (2007)

13 juillet 2008

Michou d’Auber (2007) de Thomas Gilou

Michou d'AuberElle :
Cette chronique provinciale dans la France profonde des années 60 mêle tendresse, nostalgie mais aussi drame de la guerre d’Algérie. Elle ne nous épargne pas les poncifs et les mièvreries faciles. Ce film grand public qui retrace l’histoire vraie d’un jeune kabyle confié à une famille d’accueil a le mérite de faire réfléchir autour du thème du racisme, de la tolérance et des exactions commises pendant cette période.
Note : 2 étoiles

Lui :
Basé sur l’histoire vraie (mais tout de même romancée) du scénariste du film, Michou d’Auber nous plonge dans la France de 1960, avec la guerre d’Algérie en toile de fond. Un enfant d’origine algérienne est placé par l’assistance publique dans une famille d’accueil dans le Berry. L’intégration sans heurt à la fois dans cette famille et dans le village n’est pas évidente. Le film de Thomas Gilou est un film humaniste dont la portée est amplifiée par la présence de deux grands acteurs populaires, Nathalie Baye et Gérard Depardieu, qui nous font ici une belle prestation en sachant rendre leurs personnages assez touchants et authentiques. L’ensemble est gentil et bon enfant mais a le mérite de prôner la tolérance face à la bêtise.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Gérard Depardieu, Nathalie Baye, Samy Seghir, Mathieu Amalric
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8 juillet 2008

Le Dahlia Noir (2006) de Brian De Palma

Titre original : « The Black Dahlia »

”LeElle :
(pas vu)

Lui :
Le Dahlia Noir est en premier lieu un roman de James Ellroy basé sur l’histoire vraie d’une jeune actrice dont le meurtre en 1947 ne fut jamais élucidé. Dans cette adaptation au grand écran, Brian De Palma semble s’être plus attaché à reconstituer l’atmosphère des films noirs des années 40 qu’à l’histoire en elle-même. Pour ce faire, il s’est livré à une reconstitution minutieuse de quartiers de Los Angeles (une reconstitution trop propre et policée pour qu’elle soit un tant soit peu crédible), utilisé des filtres jaunes sépia à outrance et placé toutes ses scènes de nuit comme il se doit. Malgré toute son application, De Palma ne parvient qu’à faire une bien pâle copie de ces films noirs. Son Dahlia Noir se révèle vite un peu ennuyeux, hélas. Du côté des acteurs, Josh Hartnett, un peu trop beau gosse pour le rôle, ne parvient pas à donner de l’épaisseur à son personnage de détective et Scarlett Johansson a beau être coiffée comme Lana Turner dans Le Facteur sonne toujours deux fois, elle apparaît bien potiche dans son personnage de vamp-ménagère. Donc, s’il s’agissait de faire revivre le film noir des années quarante, l’effort est louable mais on est hélas assez loin du compte.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Aaron Eckhart, Hilary Swank, Mia Kirshner
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C’est la presse de l’époque (1947) qui avait donné ce surnom Le Dahlia Noir à Elizabeth Short, la jeune actrice assassinée. Ce surnom fait écho au film de George Marshall Le Dahlia Bleu qui était sorti un an plus tôt sur les écrans (avec Alan Ladd et Veronica Lake). James Ellroy a écrit son roman dans les années 80.