Lui :
S’inspirant de faits supposés réels, L’Affaire Farewell dévoile au grand jour l’une des plus grandes affaires d’espionnage de la Guerre Froide, un épisode qui aurait contribué à affaiblir l’Empire soviétique et, à long terme, contribué à provoquer sa chute. Nous sommes en 1983 à Moscou. Un colonel du KGB fournit à un petit cadre français sans histoire des informations capitales sur les agents de l’Est opérant à l’Ouest… Le rôle de ce colonel du KGB est tenu par Emir Kusturica, le réalisateur yougoslave montrant une présence étonnante à l’écran. Face à lui, Guillaume Canet est très crédible en homme dépassé par les évènements. Après une bonne mise en place, L’Affaire Farewell accuse une petite baisse de tension en milieu de film, devenant un peu répétitif, mais devient plus passionnant sur son derniers tiers, assez surprenant sur ses révélations finales. Sur le fond, il montre bien les rapports entre les services d’espionnage français et américains et la façon dont les seconds ont exploité les premiers. L’Affaire Farewell montre que le cinéma français sait aussi faire de bons films d’espionnage.
Note : ![]()
Acteurs: Emir Kusturica, Guillaume Canet, Fred Ward, Ingeborga Dapkunaite, Philippe Magnan, Niels Arestrup
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