Titre original : « Butch Cassidy and the Sundance Kid »
Au début du XXe siècle, Butch Cassidy et son acolyte, Sundance Kid, sont des pilleurs de banques et de trains. La compagnie Union Pacific finit par engager l’agence de détectives Pinkerton pour mettre fin à leurs agissements. Débute alors une longue traque…
Butch Cassidy et le Kid est un western américain de George Roy Hill. Il décrit le parcours de deux bandits légendaires en retard sur leur temps. Ils travaillent à l’ancienne alors que le monde a évolué et devront s’expatrier en Bolivie pour garder leur mode de vie. Butch Cassidy et le Kid est un western atypique, le ton est à la comédie de caractères. Le film fonctionne pleinement grâce au charme de ses deux interprètes principaux et leurs chamailleries fournissent de savoureux dialogues. Si Paul Newman était déjà une star, le film propulsera Robert Redford (11 ans plus jeune que son compère) sur le devant de la scène. L’humour est constamment présent, l’ensemble est léger. Malgré de très mauvaises critiques à sa sortie, le film fut un énorme succès.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Paul Newman, Robert Redford, Katharine Ross
Voir la fiche du film et la filmographie de George Roy Hill sur le site IMDB.
Voir les autres films de George Roy Hill chroniqués sur ce blog…
Remarque :
* La chanson « Raindrops Keep Fallin’ on my Head », composée par Burt Bacharach, connut un succès planétaire (elle fut reprise en français par Sacha Distel : « Toute la pluie tombe sur moi »). C’est George Roy Hill qui insista pour l’insérer malgré de nombreux avis négatifs à commencer par Robert Redford qui la trouvait inappropriée à l’histoire.
* Grace au succès du film, Robert Redford pût acheter une vaste propriété en Utah qu’il a baptisée Sundance. Il utilisera également le surnom de son personnage pour fonder le Sundance Institute en 1981, structure qui soutient les artistes et parraine le Festival du film de Sundance.
Une « madeleine » un peu particulière pour moi. Enfant, dans les années 80, je regarderai beaucoup de westerns avec mon père. Et puis, « Butch Cassidy et le Kid ». J’ai d’abord trouvé inappropriés ces deux prétendus cowboys qui finissent par préférer le vélo au cheval. Et puis… j’ai grandi !
Désormais, c’est l’un de mes westerns préférés. Et je crois que le déclic est notamment venu après avoir entendu Newman parler avec humilité de son rôle, mettant en avant la mise en scène de Hill et le talent de Redford.
Butch et Sundance coulent, eux, des jours heureux en Australie avec Etta.