Alors qu’il travaille dans un vidéoclub, Bazil reçoit une balle perdue dans la tête. Il survit, mais les médecins renoncent à extraire la balle de son cerveau, de peur de l’endommager. Il doit impérativement éviter les émotions fortes. Ayant perdu son logement et son emploi pendant son séjour à l’hôpital, Bazil est recueilli par une bande de chiffonniers qui habitent Tire-Larigot, une caverne fantastique aménagée au coeur d’une montagne de matériaux de récupération…
Micmacs à tire-larigot est une comédie française réalisée par Jean-Pierre Jeunet. Comme pour ses films précédents, il en a cosigné le scénario avec Guillaume Laurant. L’univers onirique est assez proche de celui d’Amélie Poulain mais l’ensemble est (à mes yeux, du moins) bien plus réussi et moins racoleur. Les personnages sont mieux dosés et n’en sont que plus attachants. Il y a beaucoup d’inventivité dans l’utilisation des objets sans recherche du spectaculaire et du tape à l’œil. Le fond du propos est gentil : il s’agit de s’attaquer à deux puissants marchands d’armes, les deux gros méchants de l’histoire. C’est du pur burlesque, dans la meilleure tradition qui soit, celle qui a débuté au cinéma un siècle auparavant. Un beau divertissement, poétique et jubilatoire.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Dany Boon, André Dussollier, Yolande Moreau, Dominique Pinon, Marie-Julie Baup, Michel Crémadès, Nicolas Marié, Julie Ferrier, Omar Sy, Jean-Pierre Marielle
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Dany Boon Julie Ferrier dans Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet.
Remarques :
* Pierre Etaix fait une (très) courte apparition : il est l’inventeur des histoires drôles.
* Le jeune garçon au début du film est interprété par le propre fils de Dany Boon.