20 décembre 2011

La chance d’être femme (1955) de Alessandro Blasetti

Titre original : « La fortuna di essere donna »

La chance d'être femmePrise en photo à son insu au moment où elle raccrochait ses bas, une jeune vendeuse se retrouve à la première page d’un magazine. Ayant toujours rêvé de devenir mannequin ou vedette de cinéma, elle accepte la proposition du photographe qui se propose de la présenter à des gens influents… La chance d’être femme est le troisième film réunissant Sophia Loren et Marcello Mastroianni, tous deux alors en pleine ascension. Alessandro Blasetti est un cinéaste italien qui a eu un rôle important mais ses films les plus marquants se situent à l’époque de l’Italie fasciste des années trente. Il paraît ici moins inspiré dans cette histoire qui est bien conventionnelle et sans surprise. Néanmoins, grâce à ses deux acteurs principaux, le film est loin d’être désagréable, la plastique de l’actrice étant bien entendu largement utilisée. Il y a aussi quelques bons dialogues et une scène très amusante au restaurant où la femme légitime prépare longuement une salade bien particulière… La chance d’être femme n’est pas un mauvais film mais on peut lui reprocher son caractère anodin.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Sophia Loren, Marcello Mastroianni, Charles Boyer
Voir la fiche du film et la filmographie de Alessandro Blasetti sur le site IMDB.

Les films réunissant Sophia Loren / Marcello Mastroianni :
Dommage que tu sois une canaille (1954) d’Alessandro Blasetti
La bella mugnaia (1955) de Mario Camerini
La chance d’être femme (1955) d’Alessandro Blasetti
Hier, aujourd’hui et demain (1963) de Vittorio de Sica
Mariage à l’italienne (1964)  de Vittorio de Sica
Les fleurs du soleil (1970) de Vittorio de Sica
La femme du prêtre (1971) de Dino Risi
La pépée du gangster (1975) de Giorgio Capitani
Une journée particulière (1977) d’Ettore Scola
D’amour et de sang (1978) de Lina Wertmüller
Prêt-à-porter (1994) de Robert Altman

8 réflexions sur « La chance d’être femme (1955) de Alessandro Blasetti »

  1. Bonjour,
    Je sais bien que ce film n’ est pas extra mais comment voir « Sophia » sinon ici :
    « http://www.over-blog.com/recherche/recherche-blog.php?ref=1449767&query=sophia+loren
     »
    Peu importe mais moi j’ aime bien Sophia !!!

  2. Oui, je suis d’accord… Un film avec Sophia Loren n’est jamais totalement ennuyeux. 😉

    Mais, pour une personne qui voudrait découvrir cette actrice ou la comédie italienne des années 50, ce n’est pas par ce film qu’il faudra commencer…

  3. @ « Mais, pour une personne qui voudrait découvrir cette actrice ou la comédie italienne des années 50 », il suffit de regarder à la TV…

    FR3 – Cinéma de minuit (tous les dimanches après minuit) à ce jour mais depuis (je crois) 1976.

    Ceci dit… BRAVO.

  4. Le Cinéma de Minuit ne diffuse pas tout de même que de la comédie italienne. 🙂 Patrick Brion a certes ses préférés mais sa programmation est quand même bien plus large. Il me faudrait un certain temps pour faire la liste des films que Patrick Brion m’a fait découvrir depuis toutes ces années : elle serait très très longue, j’en suis sûr.

  5. La liste est impressionnante. De façon amusante, comme je suis certain de certaines périodes où je regardais tous les films du Cinéma de Minuit, cela m’a permis de réaliser que j’ai déjà vu certains films. Hélas on ne garde pas le souvenir de tous les films que l’on a vus…

    La personne qui écrit sous le pseudonyme d’Ann Harding est une grande passionnée de cinéma muet. Son blog, que j’ai en rubrique « Liens », est intéressant. Elle est aussi traductrice d’un excellent livre de Kevin Brownlow. Je ne sais pas pourquoi elle a pris l’identité de cette actrice des années 30 (autant je n’ai pas de problème avec les pseudonymes ou les noms de plume, autant j’ai toujours du mal avec le fait de prendre l’identité d’une tierce personne…)

  6. Le gros défaut du film est d’être réalisé par un metteurr en scëne non ´´agréé’´ par la critique française, comme bien souvent absurdement sectaire. En effet, le scénario est excellent, les dialogues spirituels, les acteurs, et notamment Boyer, époustouflants de naturel, les effets de caméra et de plans subtils et efficaces. Enfin, comme souvent dans la comedie italienne , est sous-jacente une critique subtile des moeurs et de la société de ce pays. Et ce n’est pas parce que cette critique n’est pas marxisante qu’elle est moins efficace et juste, bien au contraire.

  7. De plus,et c’est la marque du clacissisme,le film est étonnament actuel : il suffit de penser à la téléréalité actuelle, et les mêmes manoeuvres, motivations et méthodes sont à l’oeuvre avec les mêmes modèles psychologiques.

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