26 mars 2008

La nuit de l’iguane (1964) de John Huston

Titre original : « The night of the iguana »

La nuit de l’iguane Elle :
(pas vu)

Lui :
La pièce de Tennessee Williams La Nuit de l’Iguane avait tout pour intéresser John Huston car elle est centrée sur trois personnages comme il les aime, en lutte pour retrouver leur dignité et, par la même, leur humanité. Ils sont tous trois dans une position délicate et échouent dans un hôtel surplombant le paysage idyllique d’une baie mexicaine. John Huston s’est approprié la pièce pour la modeler selon son désir, Tennessee Williams désapprouva notamment la fin bien plus heureuse que dans sa pièce, assez noire. Huston est servi par trois acteurs qui donnent une réelle dimension à leur personnage : Ava Gardner, Deborah Kerr et Richard Burton dont on connaît le talent sur les planches. La nuit de l’iguane Trois personnages forts dans une quête similaire sous une apparence différente, comme le démontre si bien le dialogue entre Hannah/Deborah Kerr et Lawrence/Richard Burton dans le hamac, probablement la scène la plus forte du film. La multiplicité des questions soulevées par La Nuit de l’Iguane en fait un film dont la portée est sans aucune mesure avec les autres films ; malgré cela, John Huston parvient à placer ici et là quelques petites touches d’humour qui viennent relâcher la tension qui reste par ailleurs très forte.
Note : 5 eacute;toiles

Acteurs: Richard Burton, Ava Gardner, Deborah Kerr, Sue Lyon
Voir la fiche du film et la filmographie de John Huston sur le site imdb.com.

Voir les autres films de John Huston chroniqués sur ce blog…

3 réflexions sur « La nuit de l’iguane (1964) de John Huston »

  1. Le fil conducteur de l’histoire amène les protagonistes à se retrouver dans la pension de Ava Gardner, au mexique, pour festival de scènes inoubliables. Tous les portraits de femmes sont réussis et en contre-point, celui de Burton, est parfait

  2. John Huston, c’est toujours du grand cinéma !
    Mais quel est le rapport entre ce film et les iguanes ou un iguane en particulier ?…

  3. Ah ça, il faut avoir vu le film (ou lu le livre) mais, sans rien dévoiler, on peut dire qu’il y a une analogie entre le personnage principal et un iguane tenu attaché… (du moins pour un temps…)

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