9 septembre 2006

« Les maris, les femmes, les amants » (1989) de Pascal Thomas

Les Maris, les femmes, les amantsElle :
J’ai été très déçue par ce film dont j’avais lu le plus grand bien. Cette vision très parisienne de la vie de famille en vacances ou à Paris est bourrée de clichés et même assez machiste. Les femmes sont futiles et insupportables, les enfants sont exécrables. Ces bourgeois parisiens (professions artistiques, maison et bateau à l’île de Ré, etc…) sont franchement caricaturaux. Le scénario est indigent, les dialogues sont forcés. Bref vraiment rien d’intéressant et de drôle dans cette chronique parisienne.
Note : 2 étoiles

Lui :
Personnages insupportables, jeu forcé des acteurs, scénario futile, beaucoup de clichés et un humour assez mauvais. Une catastrophe.
Note : pas d'étoiles

Acteurs: Jean-François Stévenin, Susan Moncur, Emilie Thomas, Michel Robin, Catherine Jacob
Voir la fiche du film et la filmographie de Pascal Thomas sur le site imdb.com.

9 réflexions sur « « Les maris, les femmes, les amants » (1989) de Pascal Thomas »

  1. Un de mes films favoris au contraire. Une vision volontairement légère de la vie, servie merveilleusement par des acteurs jouant toujors dans un léger décalage permettant de faire passer les situations forcées.
    après le film est effectivement littéraire et parisien mais ce défaut est vite oublié par la grâce dela

  2. Moi, aussi, c’est un de mes films préférés. Je le trouve plein de grâce, de poésie, de légèreté, de tendresse et de nostalgie. Je trouve aussi que Pascal Thomas restitue merveilleusement le monde de l’enfance et de l’adolescence. Je ne me lasse pas de le revoir.

  3. C`est un peu fou. Je ne croyais pas qu`il pouvait y avoir d`autres personnes intéressées à ce film que j`ai adoré. Je l`ai loué je ne sais combien de fois lorsqu`il était disponible au club vidéo.

    J`aime les acteurs, l`histoire mais surtout la chanson de Paolo Conté.

    Salutations à tous ceux qui ont aimé Les maris, les femmes, les amants.

  4. Décidément… Je découvre aujourd’hui ce blog à la suite d’une recherche Google pour m’apercevoir qu’elle et lui n’aiment apparemment ni Jacques Rozier, ni Pascal Thomas, deux de mes cinéastes préférés. Ça ne m’empêchera pas de continuer à vous lire en espérant que vous leur donnerez un jour une deuxième chance.

    J’ai laissé un autre commentaire sur votre critique de Du Côté d’Orouet de Rozier dans lequel je déplorais qu’il n’existe pas d’intégrale DVD de Rozier. C’est un peu mieux pour Thomas dont on trouve La Dilettante, Mercredi folle journée et Mon Petit Doigt m’a dit dans le commerce. En revanche, rien de disponible pour ce qui est de ses superbes films des années 1970 et 1980.

    Nouvel appel aux éditeurs donc: une intégrale Pascal Thomas, svp!!!

    Pour ce qui est des Maris, les femmes, les amants, je l’avais enregistré sur cassette audio lors d’un passage à la télévision à la fin des années 80. Je me suis souvent endormi, casque sur les oreilles, bercé par Stévenin, Ceccaldi, l’exquis Michel Robin/Tocanier (« solide cmme Le Crédit Lyonnais ») et cette délicate troupe de vacanciers insouciants. Splendide!

  5. Bonjour,
    J’aimerais obtenir des détails concernant la b.o. du film « Les maris, les femmes, les amants ».
    Plusieurs morceaux de musique « classique » sont joués durant le film, en particulier au piano….
    Quelqu’un pourrait me donner les références de ces morceaux ?
    Merci à l’avance,
    Mathias, Bruxelles.

  6. Bonjour à tous,
    Je suis, moi aussi, tombé sous le charme de ce film voilà bien des années, et je cherche aussi désespérement la Bande Originale, mais comme je ne trouve déjà pas le DVD, je n’y crois plus vraiment… Merci à l’éditeur.
    Pour revenir au film, je le trouve léger, plein de charme et de nostalgie, et lorsque je le vois je me sens un peu en vacances moi-même… Il me rappelle tant de souvenirs ! L’ambiance y est délicieusement subtile, les personnages attachants, et les répliques délectables. La dualité des rapports hommes/femmes y est, certes, caricaturale, mais c’est fait sciemment et comme c’est un des vecteurs vaudevillesques du film (voir le titre), ça me paraît inattaquable sur le fond. Quant au parisiannisme, on dénote certes un petit côté bobo, mais personnellement ça ne me choque pas plus que ça… et pourtant j’habite Tourcoing, donc ça ne doit pas être si terrible !
    Bref, on ne peut pas être d’accord sur tout avec « elle » et « lui ».

  7. elle et lui n´ont pas l´application « second degré », et cet excellent film en est truffé – personne n´est parfait.

  8. Bonjour à tous

    Je découvre cette critique du film par hasard et j’ai un avis diamétralement opposé à « Elle » et « Lui », et qui correspond à peu de choses près aux réponses lues ci-dessus.
    « Les maris, les femmes, les amants » fait partie des rares films que je peux revoir de nombreuses fois, avec le même plaisir que la première.
    Moi aussi je suis à la recherche de renseignements sur la musique du film.

  9. Amené par le hasard des mots clefs de ce film, cette double critique atterrante discrédite immédiatement toute envie d’aller plus avant sur ce blog…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *