15 septembre 2008

Ziegfeld Follies (1946) de Vincente Minnelli

Ziegfeld Follies Elle :
(pas vu)

Lui :
Ziegfeld Follies est plus une succession de numéros musicaux qu’un vrai film. Vincente Minnelli en a réalisé le plus grand nombre mais cinq autres réalisateurs seraient intervenus. Les ballets sont entrecoupés de sketchs comiques. L’ensemble est franchement très inégal et semble avoir beaucoup vieilli. Le comique des sketchs est assez lourd, trop appuyé pour être vraiment amusant. Les ballets qui sortent du lot sont hélas en trop petit nombre : ce sont essentiellement ceux où Fred Astaire apparaît, auxquels j’ajouterais le joli ballet subaquatique d’Esther Williams. Le reste de Ziegfeld Follies est d’un niveau inférieur et l’ensemble paraît bien long malgré le beau Technicolor.
Note : 1 eacute;toiles

Acteurs: Fred Astaire, Lucille Ball, Lucille Bremer, Esther Williams, Judy Garland, Gene Kelly
Voir la fiche du film et la filmographie de Vincente Minnelli sur le site imdb.com.
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Ziegfeld FolliesLes meilleurs ballets :
This Heart of Mine avec Fred Astaire et Lucille Bremer, dans lequel on remarquera une belle utilisation de tapis roulants.
Limehouse Blues avec Fred Astaire et Lucille Ball dans le quartier chinois de Londres, avec un joli jeu de mains avec éventails
The Babbitt and the Bromide avec Gene Kelly et Fred Astaire apparaissant ensemble pour la première fois (la seconde et ultime fois, ce sera en 1976 dans That’s entertainment part 2 !) 
A Water Ballet avec Esther Williams, ballet classique mais toujours gracieux
A Great Lady has an Interview avec Judy Garland, jouant à la grande star avec plus ou moins de bonheur.

Tous ces segments ont été réalisés par Minnelli à l’exception de Water Ballet qui fut mis en scène par Merrill Pye. D’autres réalisateurs sont intervenus sur les autres sketchs et numéros musicaux : Lemuel Ayers (« Love« ), Roy Del Ruth (« A Sweepstakes Ticket« ), Robert Lewis (« Number Please« ), George Sidney (« Here’s to the Girls« , « Pay the Two Dollars » et « When Television Comes« ). Les chorégraphies ont été dirigées par Robert Alton.

4 septembre 2008

La rue rouge (1945) de Fritz Lang

Titre original : « Scarlet street »

La rue rougeElle :
(pas vu)

Lui :
Pour quelles raisons Fritz Lang a-t-il voulu tourner un remake de La Chienne de Jean Renoir? On peut effectivement se poser la question mais il est certain que sa vision du roman de Georges de La Fouchardière diffère de celle de Renoir en bien des points. Tout d’abord, La Rue Rouge ne baigne pas dans le réalisme populaire, l’atmosphère est ici presque atemporelle, hors de la réalité quotidienne, un climat assez lourd bâti sur les tensions. Et surtout, alors que Renoir mettait l’homme au centre de son film, Fritz Lang montre la noirceur des sentiments, la passion qui entraîne vers le malheur avec notamment cette fin pesante, tragique, présentée comme inévitable. L’histoire est pourtant la même : un caissier sans envergure et peintre du dimanche se laisse prendre dans les filets d’une jeune femme sans scrupule qui lui fait croire qu’elle l’aime. Une même histoire, deux traitements différents. Malgré tout le talent de Fritz Lang, force est de constater que La Rue Rouge pâlit quelque peu de la comparaison avec son modèle.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Edward G. Robinson, Joan Bennett, Dan Duryea
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Bien que particulièrement tragique, la scène finale (le portrait dans la vitrine) est un amusant clin d’oeil au superbe La femme au portrait (The Woman in the window, 1944) que Lang avait tourné un an plus tôt avec… Edward G. Robinson, Joan Bennett et même Dan Duryea.
Fritz Lang réalisera un second remake d’un film de Renoir 10 ans plus tard : Désirs humains (Human Desire, 1954) remake de La Bête Humaine (1938).

27 août 2008

Il était un père (1942) de Yasujiro Ozu

Titre original : « Chichi ariki »

Il était un pèreElle :
(pas vu)

Lui :
Il était un père est l’un des rares films qu’Ozu a réalisé pendant la guerre, une période où étant mobilisé il dut interrompre ses tournages et qui semble avoir marqué un tournant dans sa façon de filmer. Traitant des relations père-fils, le thème peut sembler proche de Le Fils Unique de 1936, son premier film parlant (Ozu s’est mis très tard au parlant) mais le développement est tout autre puisque ici il s’agit d’une relation assez fusionnelle et d’une adoration sans limite d’un fils pour son père. La forme est aussi très différente car Ozu montre dans Il était un père tous les prémices du style qui marquera ses films des années 50 : une histoire très simple de gens simples et surtout cette façon de filmer en plans fixes avec une caméra au ras du sol et ces plans transitionnels, personnages vus de dos, couloirs vides, … Ce style épuré est déjà très présent dans Il était un père, un film que l’on a découvert que récemment en France. L’histoire est d’autant plus forte qu’elle est très simple avec une réflexion sur le temps, la transmission des générations, sur le sens que nous donnons à nos vies. La présence de Chishu Ryu, acteur que l’on retrouvera dans nombre des ses films ultérieurs, renforce cette impression de visionner l’un des premiers films du « style Ozu ».
Note : 4 étoiles

Acteurs: Chishu Ryu, Shûji Sano, Shin Saburi, Takeshi Sakamoto
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3 août 2008

Casablanca (1942) de Michael Curtiz

CasablancaSi Casablanca est maintenant considéré comme un classique du cinéma et l’un des films les plus aimés par les américains, on peut dire qu’il revient de loin. Le scénario eut bien du mal à trouver preneur : cette histoire de personnes fuyant la guerre et se retrouvant bloqués à Casablanca était tout d’abord destinée à n’être qu’une production moyenne avec Ronald Reagan et Ann Sheridan. Si Humphrey Bogart fut rapidement pressenti, ce n’est qu’après avoir européanisé l’héroïne qu’Ingrid Bergman fut choisie. Ni l’un, ni l’autre n’étaient alors de grandes stars… Même la fameuse chanson « As time goes by », devenue l’emblème du film, revient de loin, elle aussi : elle n’était que provisoire et devait être remplacée par une autre chanson ; si elle est restée, ce n’est que parce que la scène ne put être retournée, Ingrid Bergman s’étant coupé les cheveux un peu prématurément (1)… Le scénario fut bricolé, modifié au jour le jour. Dans son autobiographie, Ingrid Bergman décrit les conditions de tournage comme étant désastreuses, tout le monde travaillant dans le vague. Elle dit avoir à peine fait la connaissance d’Humphrey Bogart que ces conditions de travail rendaient fou et qui s’isolait dans sa loge. Tous les acteurs étaient très tendus.

Et pourtant, de cette apparente confusion a émergé un film qui trouve un équilibre parfait entre une superbe histoire d’amour et le drame de la guerre qui se rapproche. Malgré les extérieurs de carton-pâte, on se croit parfaitement à Casablanca (en revanche, les scènes du flash-back à Paris sont franchement ratées et relèvent du plus mauvais Hollywood). Michael Curtiz a su créer une ambiance parfaite, jouant beaucoup avec la lumière à la fois sur les décors et sur les personnages (les gros plans d’Ingrid Bergman sont fabuleux). Le film est parsemé de scènes assez fortes, s’appuyant sur de très beaux seconds rôles. Et il y a bien entendu cette histoire d’amour, l’une des plus belles du cinéma, l’amour fidèle et atemporel, celui qui vous arrache des larmes. Cette femme, écartelée par son amour profond pour deux hommes, est parfaitement interprétée par Ingrid Bergman et le fait que l’actrice était déboussolée pendant le tournage y a probablement contribué (2).

Casablanca
Rick : « If that plane leaves the ground and you’re not with him, you’ll regret it. Maybe not today. Maybe not tomorrow, but soon and for the rest of your life. »

Et, bien entendu, Casablanca repose beaucoup sur un Humphrey Bogart magistral qui n’est pas étranger au succès que le film a connu dès sa sortie : dans ce personnage dur mais intègre, libre et refusant de plier sous le joug, toute l’Amérique de 1943 s’est reconnue, une Amérique qui s’apprêtait alors à intervenir plus activement en Europe. Son personnage fonctionne tout aussi bien encore maintenant d’ailleurs. Et il y a cette scène finale, mythique (3), avec cette tirade émouvante et déchirante de Bogart qui renvoie Ingrid Bergman vers son rival. Oui, c’est bien l’une des plus belles fins de cinéma.

Si, techniquement parlant, ce n’est pas le plus grand film de l’histoire du cinéma et s’il faut bien reconnaître qu’il souffre d’imprécisions, ne boudons pas notre plaisir : 65 ans après son tournage, la magie de Casablanca est bel et bien toujours là. Elle semble être, elle aussi, atemporelle.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, Paul Henreid, Claude Rains, Sydney Greenstreet, Peter Lorre
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(1) Dès le lendemain du dernier jour de tournage de Casablanca, Ingrid Bergman s’est coupé les cheveux : elle devait tourner un essai pour le rôle de Maria dans « Pour qui sonne le glas », un rôle qui lui tenait bien plus à cœur.

(2) Dans son autobiographie « Ma Vie », elle rapporte : « Je ne cessais de demander de qui je devais être amoureuse : de Paul Henreid ou de Humphrey Bogart ? Quand je posais la question, Curtiz me répondait : On ne sait pas encore… joue entre les deux ! »

(3) Woody Allen rend un amusant hommage à Casablanca en débutant son film Play it again Sam (1972) par la scène finale de Casablanca. De plus, Play it again Sam est bien entendu cette phrase célèbre de Bogart au pianiste du Rick’s Café (phrase qu’il ne prononce pas d’ailleurs… en réalité il dit « If she can stand it, I can! Play it! » mais certains mythes ont la vie dure…)

Casablanca
Humphrey Bogart, Claude Rains, Paul Henreid et Ingrid Bergman dans Casablanca.

28 juin 2008

Time Flies (1944) de Walter Forde

Time fliesElle :
(En bref) Un petit groupe de quatre personnes se retrouvent propulsé dans l’Angleterre du XVIe siècle après avoir accidentellement actionné une machine à remonter le temps. Je n’ai pas accroché du tout à ce film qui souffre d’un manque de moyens trop évident. L’humour qui est censé s’en dégager passe très mal.
Note : 1 étoile

Lui :
(En bref) Ce film anglais assez rare est une bonne surprise : cette histoire de voyage dans le temps est traitée de façon assez directe et avec beaucoup d’humour, une simplicité qui fait défaut à beaucoup de nos films de science fiction actuels. Ce serait le premier film à utiliser une machine à remonter le temps.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tommy Handley, Evelyn Dall, George Moon, Felix Aylmer
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18 avril 2008

Rendez-vous à minuit (1940) de Lewis Seiler

Titre original : « It all came true »

Rendez-vous à minuitElle :
(pas vu)

Lui :
Rendez-vous à minuit est basé sur une histoire qui semble vraiment tirée par les cheveux : un gangster en cavale se cache dans une pension de famille qu’il va sauver de la faillite en le transforment en club à la mode. C’est l’adaptation d’un roman de Lawrence Kimble (Better than life). Le film est essentiellement centré sur Ann Sheridan et oscille entre comédie policière et film musical sans vraiment trouver son équilibre. Rendez-vous à minuitHumphrey Bogart en fait un peu trop en gangster au grand cœur et montre ici une tendance certaine à cabotiner. Le dernier tiers du film est plutôt dans le style Broadway avec des numéros musicaux montrés in extenso. Malgré le talent d’Ann Sheridan (qui semble toutefois doublée quand elle chante), Rendez-vous à Minuit apparaît comme un film assez mineur.
Note : 2 eacute;toiles

Acteurs: Ann Sheridan, Jeffrey Lynn, Humphrey Bogart
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Note : Ne pas confondre ce film avec :
Le rendez-vous de minuit, film français de Roger Leenhardt (1962) avec Lili Palmer, Michel Auclair et Maurice Ronet.

17 avril 2008

La mort n’était pas au rendez-vous (1945) de Curtis Bernhardt

Titre original : « Conflict »

”LaElle :
(pas vu)

Lui :
Bien que son couple soit jugé par tous exemplaire, un mari (Humphrey Bogart) tue sa femme sur une route isolée de montagne. Peu après certains indices laissent à penser qu’elle serait toujours en vie. La mort n’était pas au rendez-vous est un film parfaitement dans la tonalité des films d’Hitchcock : une intrigue en forme de suspense efficace avec un scénario (auquel a contribué Robert Siodmak) très bien construit et une mise en scène précise. Humphrey Bogart joue ici un personnage ambigu, rôle qui lui va toujours à merveille et le face à face avec le placide Sidney Greenstreet nous offre une belle combinaison. Conflict est un film généralement plutôt sous-estimé, injustement puisqu’il est assez réussi. Peut-être lui manque t-il juste un peu de flamboyance, un second rôle plus développé (Alexis Smith a un jeu très retenu) mais il reste un film prenant et intriguant.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, Sydney Greenstreet, Alexis Smith
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Note :
L’histoire peut sembler assez proche de La seconde Mme Carroll de Peter Godfrey qui sortira 2 ans plus tard où Bogart joue à nouveau un mari meurtrier et qui a une aventure avec Alexis Smith… La mort n’était pas au rendez-vous est toutefois bien plus réussi.

25 mars 2008

Le ciel peut attendre (1943) de Ernst Lubitsch

Titre original : Heaven can wait

Le ciel peut attendreElle :
(En bref) Un bon vivant coureur de jupons se présente à la porte de l’enfer et doit retracer sa vie au Diable pour qu’il statue sur son sort. Le film me semble avoir vieilli : j’ai un peu de mal avec l’humour à la Lubitsch, l’ensemble me semblant un peu trop lourd dans le jeu. Quelques bons passages avec la belle Gene Tierney.
Note : 3 étoiles

Lui :
(En bref) Le Ciel peut attendre fait incontestablement partie des petits chefs-d’oeuvre de Lubitsch. Cette comédie hédoniste se révèle fraîche, pétillante, pleine d’humour et d’un cynisme bienveillant. On ne s’ennuie pas une seconde. On en redemande, mais ils ont perdu le moule…
Note : 5 étoiles

Acteurs: Gene Tierney, Don Ameche, Charles Coburn
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Homonyme :
Le Ciel peut attendre (Heaven can wait) de Warren Beatty et Buck Henry (1978) avec Warren Beatty et Julie Christie (ce n’est pas un remake, il n’y a aucun lien entre les deux films).

23 mars 2008

Le pays du Dauphin Vert (1947) de Victor Saville

Titre original : « Green Dolphin street »

 Le pays du Dauphin VertElle :
(pas vu)

Lui :
Adaptation d’un roman d’Elizabeth Goudge, Le pays du Dauphin Vert est un film assez riche qui comporte à la fois romance, aventure, exotisme et catastrophes. Sur une île anglaise (dont le monastère ressemble fortement au Mont Saint-Michel), au début de l’ère victorienne, deux jeunes filles de bonne famille s’éprennent du fils de leur nouveau voisin. Une suite d’évènements les entraînera en Nouvelle Zélande où se déroule la plus grande partie de l’histoire qui comporte suffisamment de rebondissements et de complications pour tenir le spectateur en haleine pendant 140 minutes.  Le pays du Dauphin Vert Sans être spectaculaire, l’interprétation est intense et juste, notamment celle du trio d’acteurs principaux : Lana Turner, Van Heflin et Richard Hart dont c’est ici le premier rôle, acteur avec un réel potentiel dont la carrière fut très courte, interrompue par une mort prématurée. Les scènes du tremblement de terre et des inondations sont vraiment impressionnantes (elles firent gagner au film un oscar pour les effets spéciaux et un oscar pour les effets sonores). Le message sous-jacent, très classique et vaguement moralisateur, n’est pas du plus grand intérêt mais cela n’empêche pas Le Pays du Dauphin Vert de rester assez passionnant à regarder encore aujourd’hui.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Lana Turner, Van Heflin, Richard Hart, Donna Reed
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22 mars 2008

La seconde Mme Carroll (1947) de Peter Godfrey

Titre original : « The two Mrs. Carrolls »

La seconde Madame CarrollElle :
(pas vu)

Lui :
Sally (Barbara Stanwyck) découvre que l’homme dont elle est amoureuse, Geoffrey Carroll (Humphrey Bogart), est déjà marié. Peu après, sa femme décède et elle l’épouse. La Seconde Madame Carroll n’est pas sans rappeler certains films d’Hitchcock (d’ailleurs Bogart apportant un verre de lait à sa femme souffrante fait penser à Soupçons d’Hitchcock) mais il n’en a hélas ni la puissance ni la profondeur. La seconde Madame Carroll Le scénario ne développe pas beaucoup les différents caractères et manque d’ampleur. L’interprétation n’est pas vraiment convaincante non plus, Bogart ne parvenant pas à donner une épaisseur suffisante à son personnage. La meilleure performance serait à mettre au crédit d’Ann Carter qui interprète la fille de 10 ans (pour l’anecdote : la ressemblance de cette toute jeune actrice avec Veronika Lake est absolument stupéfiante).
Note : 2 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, Barbara Stanwyck, Alexis Smith, Ann Carter
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Note :
Le type d’histoire est assez proche de La mort n’était pas au rendez-vous de Curtis Bernhardt sorti deux ans auparavant où Humphrey Bogart jouait déjà un mari meurtrier qui avait une aventure avec Alexis Smith, film globalement plus réussi.