26 août 2005

Danse avec les loups (1990) de Kevin Costner

Titre original : « Dances with wolves »

Danse avec les loupsElle :
Ce film, qui a marqué le début des années 90 à cause de la beauté des images, de la musique et du sujet, me laisse bien perplexe 14 ans plus tard. Kevin Costner (qui ne m’a pas convaincue depuis en tant que réalisateur) livre un film convenu, long et ennuyeux. Trop fasciné par son sujet et ses belles images à mettre dans la boîte, il nous inflige quatre heures de projection durant lesquelles il ne se passe que très peu de choses. Tout comme notre héros Kevin Costner qui s’ennuie à garder la frontière, on fait comme lui ; on n’est pas loin du sommeil comateux. Malgré les superbes panoramiques de paysages, les jolis couchers de soleil, les chevaux, le loup, les bisons, les gentils indiens, l’inévitable veuve qui veut se caser, la sauce ne prend pas.
Note :

Lui :
Danse avec les loups Danse avec les loups est vraiment un film bourré de bonnes intentions mais aussi de maladresses. Ce sont ces dernières qui sautent aux yeux en premier: une construction brouillonne, une lourdeur extrême dans les clichés, un manichéisme assez outrancier et surtout une lenteur… une lenteur… (d’autant plus évidente que le film était vu ici dans sa version longue de 4h). Malgré toutes ces maladresses, il n’en reste pas moins que c’est l’un des films les plus authentiques sur la civilisation des sioux, juste avant son éradication par le « modernisme » américain. Authentique, parce Costner n’a pas voulu tricher et utiliser les ficelles hollywoodiennes classiques. Et ne serait-ce qu’à ce titre, il y a des bonnes choses à prendre dans ce film et il me paraît difficile de le railler trop durement.
Note : 3 étoiles

Note : Pour être honnête, quand nous avions vu ce film (dans sa version normale, c’est à dire courte) peu après sa sortie, nous avions tous deux beaucoup aimé…

Acteurs: Kevin Costner, Mary McDonnell
Voir la fiche du film et la filmographie de Kevin Costner sur le site imdb.com.

Le film Danse avec les loups existe en trois versions :
181 mn pour la version commerciale cinéma à sa sortie en 1990
224 mn (« Extended version ») disponible actuellement en DVD
236 mn (« Director’s cut ») sortie en LaserDisc NTSC (3 disques) en 1994. C’est cette version qui a été ici visionnée.

Remarques :
L’histoire de Danse avec les loups présente beaucoup de similitudes avec le film de Samuel Fuller de 1957 Run of the Arrow (Le jugement des flèches).

60 réflexions sur « Danse avec les loups (1990) de Kevin Costner »

  1. J’ai envie d’ajouter que je trouve dommage que l’on ne trouve plus que la version longue en DVD. A mon avis, c’est une erreur car je pense que la version « courte » de 3 heures était mieux équilibrée.

  2. J’avais été le voir au cinéma à l’époque et j’ai été déçu.
    On m’avait dit que si j’aimais bien « little big man » (et c’est le cas),j’aimerais « danse avec les loups » et bien non,pas des masses.

  3. …et si je peux rajouter quelque chose aux critiques du film « danse avec les loups » (dans le livre il s’agit de Cheyenne d’ailleurs et non de Sioux). Les dialogues en langue Lakota ont été écrits par une femme, et la langue sioux est différente selon qu’un homme ou une femme la parle (je l’ai apprise)…ce qui fait que les guerriers sioux du film s’expriment comme le feraient des femmes ! C’est amusant ! Cela dit, le film était important ne serait-ce que parce qu’il met en lumière un peuple magnifique et fier ! Amitiés, Chantal.

  4. Pour répondre à Chantal, il s’agit en fait des Comanches dans le livre et non des Cheyennes… Le choix dans le film s’est porté sur les Sioux pour des raisons pratiques : il n’y a actuellement pas de grands troupeaux de bisons dans les Plaines du Sud (zone d’habitation des Comanches autrefois) contrairement au Dakota du Sud où se situe une grande partie des réserves sioux.

    Pour ce qui est du lakota, c’est vrai que tous parlent comme des femmes, mais les acteurs non-Sioux avaient du mal à comprendre la complexité de la langue, c’est pour cette raison que Doris Leader Charge a décidé de « simplifier » l’apprentissage.

  5. Moi contrairement à vous tous, j’ai vu ce film à l’âge de 12ans au cinéma avec mon père, et c’est le film culte de toute ma vie, le film qui m’a appris plus de choses sur le sens de la vie qu’aucun autre.
    Ce film a été pour moi un enseignement spirituel, et une voie de sagesse pour toute ma vie sur cette Terre. Il y a des vérités en ce que vous en dite, certainement pour le commun des occidentaux, qui ne peuvent pas percevoir la profondeur du sens des choses, le film dans le lenteur que vous en percevez, traduit justement la patience et la longuer qu’impose la vie à qui aspire à la connaissance et à la sagesse.
    C’est intentionnellement et non par maladresse je crois que Kevin Costner à réalisé cette mise en scène lente, et à vos yeux « vide ». En vérité, c’est toute la philosophie Amérindienne qui y est transcrite.
    Merci pour votre lecture et que le grand esprit appaise et calme les votres

  6. Merci Sacha. Votre commentaire vient nous rappeler à juste titre que les films peuvent être perçus très différemment suivant les personnes et même différemment suivant la période de notre vie (ce qui fut un peu mon cas d’ailleurs).
    C’est l’apanage des films qui ont un réel contenu et c’est donc à mettre au crédit de « Danse avec les loups ».

  7. Toutes les critiques négatives sur ce film me font mal au cœur et ceux qui les profèrent n’ont rien compris. Pire ! Ils ont perdu leur âme d’enfants. Allez-y bande de petits blancs ignares ! Continuez à empoisonner la couche sur laquelle vous dormez ! Un jour vous vous réveillerez mais il sera trop tard ! Par ailleurs, vous critiquez la pensée indienne que l’on tente de vous faire ressentir dans ce film, vous avez de la chance que les Amérindiens n’aient pas la puissance de certaines autre religions qui vous auraient déclarés blasphématoires et condamnés !

  8. C’est très bien d’être passionnément convaincu de certaines choses…. mais de là à déclarer « blasphématoires » les personnes qui ne pensent pas la même chose que vous, n’est-ce pas aller un peu loin ? 🙂

  9. Je cherchais une critique sur le film quand je suis tombé sur les votre.
    C’est en vous lisant que je me suis souvenu que j’avais adoré cette fiction. On est peut être loin de la réalité avec ce manichéisme, mais c’est comme un marvel, je prend plaisir à le regarder.
    Il y a certainement un manque de finesse pour certain mais bon on est dans un western.
    Mais je respecte vos avis différents.

    Yann le migrateur.

  10. Manifestement, ce superbe film semble à portée de peu de gens. Les critiques principales portent sur sa lenteur. Pourquoi cette « lenteur »? Parce que le film, tant par le sujet, que par la philosophie qu’il écume, est anachronique. Il faut constater que ce film s’attaque vigoureusement à la modernité, c’est-à-dire au mode de vie et de penser qui sert de socle à l’homme contemporain que nous sommes.
    Le lieutenant john Dunbar, durant sa vie à la frontière et chez les indiens, se rend compte du ridicule de la vie moderne que les blancs tentent d’imposer au continent américain. Il s’ennuie finalement qu’au début du film, mais plus on avance dans le film, plus l’ennui devient jouissance spirituelle. On remarque 3 points clés : l’amitié, l’amour, la nature.
    Cette solitude du début du film va se transformer par ces trois leviers. L’amitié, bien sûr, se développe au contact des indiens, c’est une amitié anti-moderne, une amitié sincère, sans intérêt, une amitié qui nait par symbiose intellectuelle. L’amour aussi reprend cette définition de l’amitié, cela ressemble au mythe de l’amour, un amour que nous, modernes, avons du mal à imaginer et qui nous fait rêver.
    La nature est le point fondamental du film, on rompt avec la donnée moderne de domination de la nature, Dunbar vit non pas contre la nature mais avec la nature. Ces trois éléments brise l’artificialité de nos conceptions modernes. En vivant ainsi, au rythme de la nature, Dunbar ce libère de sa coque humaine fictive et affreuse et devient réellement un homme; au contact de ces 3 points il accomplit sa nature humaine. ( Ce que lui fait remarquer oiseau bondissant, quand ils se baladent à cheval après le mariage de danse avec les loups).
    Au final, ce qu’on peut dire, c’est que les critiques sur la lenteur du film sont injustifiées, cette « lenteur » est le rythme de la nature, et de la nature réelle des choses; un rythme, evidemment, qui ne signifie plus rien pour nous qui vivons contre la nature.
    D’autre part, cette vie, concentrée sur les choses essentielles de la vie (amour, amitié, nature), est infinie; c’est pourquoi le film semble long.
    Danse avec les loups s’est libéré du poids inutile de la vie moderne, et il peut donc « cueillir le jour », il a vaincu le temps. (Confère la littérature de Sénèque).

    Encore une dernière chose, ce film s’attaque à notre vie de tous les jours : rapide, artificielle, mal honnète, contre nature,… Notre désir de consommation et notre recherche de l’argent brûle notre temps, donc la moindre minute nous parait très précieuse alors qu’elle pourrait être infinie si on pouvait se concentrer sur les choses nécessaires à une vie bonne.

  11. personnellement je trouve ce film super, il m’a beaucoup émue quand je l’ai vu car il met en lumière ce que l’on a fait aux peuples indiens. Je trouve que la cause des indiens devrait être plus prise en compte et que c’est lamentable que de nos jours encore on les parque dans des réserves.

  12. Costner reçut un beau paquet d’oscars pour ce film émouvant et captivant de 1990 retraçant l’histoire d’un soldat blanc en poste d’éclaireur solitaire dans le Dakota des années 1870 et qui se lie d’amitié avec les communautés de Sioux avoisinantes. Danse avec les loups n’est peut-être pas un chef-d’oeuvre, mais il vaut bien mieux que la somme de ses bonnes intentions. Les personnages sont puissants, le développement de l’amitié est à la fois ambitieux et délicat, et l’idylle entre le héros et le personnage de Mary McDonnell est très touchante. Et, bien que la troisième partie qui traite de la venue d’une colonie de mormons semble superflue, Costner réussit malgré tout à nous conduire vers une conclusion terriblement émouvante. La direction est assurée, l’équilibre entre l’action et l’intimité est parfait. Que demander de plus à un film ?

  13. J’ai eu la chance de lire toutes les critiques, respectueuses et certaines très virulentes à l’égard du concept réel du film.
    18 ans depuis sa première apparition mais l’on s’en lasse jamais de le voire et de le revoir…..ceux qui n’ont rien compris du sujet ou ceux et celles qui se sentent marcher à mille à l’heure je leur conseille personnellement d’aller voire spiderman…il leur conviendrait
    pour ne pas trop m’étaler dessus, je souahaite que les fanatiques du modernisme béat (que je hais) s’inspirent de ce que Yann a écrit…..sa pensée est digne de ceux et celles qui vécurent l’histoire de la belle époque..Bravo Yann

  14. le Lakota “version féminine”.
    C’est la deuxième fois que je vois cette remarque de cette dénommée Chantal qui a appris parait-il le Lakota. (=>Akigle le woyake kin etanhan Chantal. Chantal Lakota iapi kin slolya eya).
    Chantal ne répond pas à mes questions, sur un autre site. (=> Website tokeca ekta, Chantal miye wozasni).
    Il est vrai que parfois on peut entendre du Lakota feminisé. (=> Winyan iapi kin eyapi kin he anagoptan okihi : wicaka).
    Cependant, très souvent, les phrases se terminent correctement par yelo. (=> K’eyas, otakiyakiya, oegle yelo oie kin kici owihankepi).
    Et la grande majorité des mots reste indépendant du genre du locuteur. (=> Na oegle tokeca enagnala).
    Donc je pense que Chantal pourrait reprendre l’étude de la langue avant de critiquer la traductrice !! (=> Ca ihakab wayuieska waonspekiye kin sica eya Chantal akigle Lakota iapi kin iwasi okihi kte kin he wicawala yelo !!)
    Ce serait un bon exercice pour elle. (=> Unpi waste yelo). Et elle devrait déjà savoir si je suis un garçon ou une fille (=> Na hoksila nains wicincala wan waun kin he ecana slolya …)
    Canke, ca hwo ? (=> Alors ?)

    J’aime beaucoup ce film, précis dans les détails. (=> Le movie kin lila wastewalake, wicaka kici woyake otapi).

    Et je connais leur triste histoire …

  15. Je mets 19/20 à ce film et 17 à Little Big Man, lui aussi précis et véridique, dans les détails. Nettement plus comique, ce qui ne gache rien.

    A noter que Little big man (wicasa tanlaka) a bel et bien existé : un Sioux Lakota Teton qui participa à l’assassinat de son meilleur ami !! …
    tasunka witko alias Crazy Horse alias le Cheval Fou, leader très peu apprécié du clan Bad Faces des Oglala Teton, dirigés par mapiuah luta alias Red Cloud alias Nuage écarlate ou Nuage couchant (la traduction littérale est Nuage rouge)

  16. on trouve PARTOUT sur le net des approximations sur le langage Lakota. Dans ce film, le nom Lakota de Dunbar colle parfaitement à la syntaxe et à la sémantique Lakota
    sunkmanitu tanka ob’waci
    sunkmanitu tanka : loup (littéralement ‘coyote grand’)
    ob’: avec plusieurs
    waci : il/elle danse/ danser

  17. bjr, message à l’attention de batent.

    pourriez me donner le nom en indien de l’actrice mary mc dowell
    dressée avec les poings, que je me souvienne.
    merci

  18. Je tombe par hasard sur votre étonnante critique de Danse avec les loups. Assez surprenant !!!

    @ « Elle »:
    Je ne pensais pas qu’il était possible de descendre à ce point ce film. Que vous n’aimiez pas, soit, mais de là le rejeter aussi radicalement… En fin de compte, et bien que je me doive de respecter une autre opinion que la mienne, cette critique est si radicale qu’elle en perd tout soupçon de crédibilité. Elle me parait vraiment infondée et non digne d’intérêt, on dirait presque une provocation; si ça ne l’est pas, je recommande à « elle » de revoir le film un jour où elle est bien lunée 😉

    Vu dans la critique de « lui », le manichéisme outrancier! Alors là, excusez moi, mais c’est du grand n’importe quoi, c’est le comble de l’aberration, le monde à l’envers! Pendant des décennies, les américains ont fait des westerns où les indiens étaient toujours dépeints comme des brutes, et les colons comme de gentilles victimes. C’était ça, le manichéisme outrancier!

    Ne croyez vous pas que la réalité était toute autre que celle dépeinte dans ces innombrables westerns?? Est-ce que les soldats n’étaient pas en réalité les bouchers sanguinaires et stupides dépeints dans Danse avec les loups? Faut-il vraiment vous rappeler à quelles atrocités ont été soumises la plupart des tribus amérindiennes? (Génocide systématique et aveugle sur des populations civiles et quasiment désarmées)

    Ce film est très loin du manichéisme de la plupart des western sur le sujet: on y voit des indiens barbares, d’autres pacifiques, des soldats « humains » et justes, d’autres abrutis et infantiles, en fin de compte, ce film remet bon nombre de pendules à l’heure (même si ce n’est pas le premier ni le seul à le faire, c’est quand même une bonne chose).

    Tous deux, vous dénoncez la lenteur du film:
    Est-ce un film d’action? Est-ce l’inspecteur harry? Est ce un film de guerre? Est-ce un film frénético-hystérique de Kusturica? Rien de tout ça! Je vois mal ce film assez « contemplatif » fonctionner avec un rythme autre. Si la mayonnaise ne prend pas, changer de batteur 😉

    Bref, je ne vais pas passer en revue les incohérences de vos critiques, ces 2 points suffisent à montrer combien elles sont injustes et sévères. L’audience du film et les critiques élogieuses qu’on trouve partout dessus suffisent à finir de contredire vos écrits.

    Pour ma part, j’ai vu 3 fois lors de sa sortie, revu au moins autant de fois lors de la sortie de la version longue, et encore revu récemment, sur une pulsion, alors que je revenais d’un voyage dans le middle west des USA.

    Ce film sublime est à mon sens un des seuls où Costner brille. L’histoire est magnifique, les paysages aussi. Et la plus belle image est celle de Cheveux-au-vent à la fin du film, qui me tire de vraies larmes à chaque fois que vois cette scène. Rien que pour ça, je pourrai le revoir à l’infini.

    En tous cas, chers elle et lui, votre jugement péremptoire et parfois inexact sur cette œuvre ne fait définitivement pas référence, ni ici, ni sur d’autres sites. Je vous conseille de revoir ce film et par la suite votre critique!

    Amicalement
    Lionel

  19. Merci pour votre commentaire.
    J’ai peur que vous vous mépreniez sur nos intentions en faisant ce (petit) blog : que nos « jugements » fassent « référence » n’est absolument pas notre but… nous ne faisons qu’exprimer nos commentaires et notre statut d’amateur nous permet de ne pas coller parfaitement au consensus, ce qu’un vrai critique (professionnel) pourra plus difficilement faire. Vous dites vous-même que l’on trouve des critiques élogieuses un peu partout, donc quel serait l’intérêt d’en écrire une de plus… 😉

    A propos du manichéisme : que le genre du western traditionnel soit inondé d’un certain type manichéisme grossier est une chose ; j’aurais préféré ne pas voir le même procédé complètement retourné utilisé cette fois dans un but plus louable. Voilà ce que je voulais dire par cette phrase.

  20. Miwoayupte kin he nape kici najin. Ma_réponse cela est main avec debout/dressé.

    nape kici najin

    Oie wasicunikceya « poing » etanhan wayuieskapi kin slowayesni hehé.
    Mot français ‘poing’ de traduction la je_ne_sais_pas malheureusement.

    Mita ieskawowapi waiwasiktelo. Mon dictionnaire je_vais_utiliser.
    Na wawosaktelo. Et je répondrai.

    toksa. A plus

  21. Effectivement bizarre ces critiques à mon gout !

    Ce film est une fiction (pléonasme ?) et moi comme beaucoup aimerait le regretter. Que Danse avec les loups eu été tiré d’une histoire vraie aurait apporté du poids au récit, mais était-ce bien nécessaire ?

    Toujours ce processus d’identification à John Dunbar qui mine le discours, mais qui est tellement agréable à vivre.

    Manichéisme ? Je vais y aller fort : un étudiant en journalisme (tendance critique d’art) comprends assez rapidement qu’un film se jauge, entre autre, à son manichéisme basique pour les mauvais (Stallone par hasard) et à contrario à l’épaisseur et à la complexité de ses personnages pour les bons. Alors ici, la première critique, ça sent fort le baclé, la critique faite à la va-vite parce que ya « pot entre amis » dans une demi-heure.
    Ne pas oublier que des gens bêtes et méchant, ça existe, qu’il recellent sans doute une complexité quelque part mais que ne transparaît que la bêtise, des exemples ?

    Les personnages semblent bien plus « épais » que vous ne le sous-entendez, Kosner a eu l’intelligence de bien montrer l’opposition fondamentale des 2 civilisations, que malgré la volonté d’échanges et la confiance, un blanc ne devient pas sioux du jour au lendemain et inversement. Ca me rapelle et me confirme ce qu’évoque Nicolas Vanier dans ses mémoires : n’ayant eu de cesse de cotoyer la nature sauvage et ses trappeurs et ses amérindiens, il a eu beau ressentir la pensée animiste, il ne s’est pas proclamé pour autant chamane, il a eu la pudeur de respecter ces approches de la nature et ou croyances, il sait qu’il est « blanc-cartésien-judeo-européen » et il assume les hiatus.
    Kosner a eu la délicatesse de les assumer aussi…

    Ce film est avant tout esthétique, c’est vrai, je ressens l’application et la rigueur (la maîtrise) de Kosner, il devait être habité pendant le tournage ? Chaque plan est juste, et juste beau.

    Evidemment les critiques ci dessus naviguent entre cette notion d’ennui (je ne l’ai jamais ressenti, les quatres heures ont été avalées comme par enchantement), et l’éternel débat qui balance entre le repentir blanc ou l’éloge des peuples amérindiens et en somme la résonnance avec notre monde aujourd’hui qui s’érode dans la consommation à tout crin, le vide spirituel, le désastre écologique annoncé…..

    Je n’arrive pas à être clair dans mes propos, mais je crois que tout est là : « danse avec les loups » est un film, n’est qu’un fim, au combien beau, touchant, et qui résonne (sans doute trop facilement !?) dans nos consciences et nos aspirations du moment….

    Revu hier soir, ce film n’a pas pris une ride.

  22. Je n’ai que 15 ans et je peux vous dire que j’ai rarement vu des films aussi saississant que celui là. En général je ne regarde que des films violent et un jour je m’ennuiyait chez moi et j’ai vu ce dvd au fond d’un placard. J’ai adoré, c’était très dépaisant, les paysages étaient très beaux comme l’histoire, celle de deux civilisations totalement différentes. Une totalement sans scrupule prête à massacrer tout pour arriver à gagner des terres vers l’ouest et l’autre une civilisation totalement coupée du monde avec sa culture liée à la nature. Moi je crois que ce film est un message écologique, il montre que l’homme est prêt à tout pour conquérir un bout de terre même s’il doit faire disparaître des civilisations, les images du films sont superbes, contrairement à ce que cerains disent il n’y a aucun cliché. On est transporter dans un autre monde. J’ai adoré le moment où Kévin Costner danse autour d’un grand feu avec pour seul compagnie un loup solitaire. J’ai lu que yen a certain parmis vous qui disent que le film est long et ennuiyant, ceux là ils n’ont rien compris au film, si il veulent voir des films d’action il fallait pas regarder ce film, il aurait mieux fait d’aller voir Die Hard 4, là au moins il n’y a pas à réfléchir.
    Mais je respecte l’avis de certains. Je vais conclure que ce film est vraiment une grande réussite et il faudrait que des enfants de mon âge voient ça!

  23. tres bien Augustin…si ce film t’as appris quelque chose c’est la tolérance, le respect….en tout cas vaut mieux voir ce film que d’autre (a mon gout!!!)

  24. Revu justement le film ce soir.
    Je ne l’avais pas revu depuis sa sortie (1990 !).
    M’avait laissé un souvenir incroyable à vrai dire. Et donc, j’ai toujours eu peur de le revoir… et d’être déçu.
    Là, avec une nouvelle télé plasma de qualité, j’ai acheté le DVD, et l’ai passé à mon fils de 13 ans, qui a, malgré la longueur, la lenteur, merveilleusement accroché. Qu’un gamin d’aujourd’hui, nourri à la Game boy et à la Wii (mais pas qu’à ça, on essaie d’y veiller) puisse être ému à ce point et suivre les aventures de ce militaire perdu dans les plaines américaines en dit long sur l’extraordinaire puissance des personnages et du récit.
    Bien sûr le film est long, lent, ample.
    Il ne peut y en être autrement. C’est justement cette lenteur, notamment dans l’apprivoisement réciproque de Dunbar et des sioux, ou de Dunbar et du loup, qui donne toute son authenticité au film.
    Conçu aujourd’hui, le film serait probablement plus rapide.
    C’est en le revoyant maintenant qu’on mesure toute l’audace du pari déjà étonnant à l’époque de Costner : faire un long film quasi-contemplatif, sur un soldat qui découvre une autre façon de vivre, une autre civilisation. Forcément, le sujet implique que la mise en scène prenne son temps. Lenteur n’implique pas paresse.
    Le film aujourd’hui reste absolument merveilleux, et un témoignage de ce qu’Hollywood peut produire de meilleur, quand un de ses auteurs a vraiment quelque chose à dire.
    Sans compter que le film a probablement une importance capitale pour la mémoire collective américaine,voire du reste du monde.
    Bref, une oeuvre véritablement indispensable.

  25. Allongé sur un brancard, John Ge Dumbart découvre l’atrocité et l’horreur de la guerre. Il contemple sa jambe ensanglantée que le médecin envisage d’amputer. Désespéré, il péfère mourir que de rester unijambiste, alors il choisit de mourir d’une façon que les autres vont prendre pour un acte de bravoure. Il remet difficilement ses bottes, remonte sur son cheval et se dirige désespérément vers l’ennemi, espérant recevoir une balle délivrante. John Ge Dumbart ne meurt pas, il est miraculeusement épargné par les tirs nourris des sudistes. Ses supérieurs le considèrent comme un héros et pour le récompenser, ils lui accordent de choisir sa mutation, alors curieusement John choisit de de partir pour un lointain fort près des frontières avec les indiens là ou l’homme blanc n’ pas encore mis les pieds. En fait, John a choisit de quitter cette société qu’il ne reconnait, il a choisit en quelque sorte de s’exiler, de vivre seul mieux que de rester ici et être témoin de toute cette boucherie qu’est la guerre. Il s’installe dans un fort, abandonné, loin , au milieu de nulle part, sur les les frontières d’un autre monde que personne ne connait et que lui même est à mille lieu de d’en connaitre l’existence. John commence par faire sa première rencontre avec un loup, il se lit peu à peu d’amitié avec lui. A cause de ses pattes de couleur blanche il le baptise « chaussettes ». Au fil du temps, l’amitié qui va naitre entre ces deux êtres dépasse l’entende ment. La scène ou « Chaussettes » brave les tirs des soldats pour les attirer dans un guet-apens afin de sauver son ami « danse avec les loups », est une pure merveille, et l émotion est à son comble. « Chaussettes » s’est sacrifié pour sauver son ami. Un autre attachement étrange est né entre John et son cheval « cisco » qui, après avoir été volé à plusieurs reprises, revient à chaque fois vers son ami. « Cisco » est atteint mortellement par les tirs des soldats, lorsqu’il se cabre pour prendre intentionnellement les balles destinées à son ami John. Dumbart ne se soucie guère de son sort mais il se préoccupe de son ami « Cisco » qui est sur le point de mourir, alors pour le consoler, il lui chuchote dans l’oreille « ce n’est rien », comme ce muletier qui, sur le point d’être scalpé par les indiens, implore ses bourreaux de ne pas faire de mal à ses mules.
    Les scènes fortes sont nombreuses et il est difficile de ne pas céder à l’émotion. Ce film me rappelle un autre qui est « Jeremia Johnson » réalisé par Sydney Pollak mort il y’a peu de temps et interprété magistralement par un Robert Redford en 1973.
    « Danse avec les loups » ne s’est suffit de nous retracer l’histoire de l’Amérique à travers le 19ème siècle, au contraire, il se permet d’aller plus loin, et de dresser une auto-critique assez audacieuse de l’histoire trop longtemps déformée de l’Amérique. Il entame son histoire par celle de la guerre civile entre l’union et les confédérés, bref passage qui nous donne le ton et nous prépare au véritable sujet à traiter. Par la suite nous découvrons peu à peu un autre monde, une autre civilisation: les indiens. Nous découvrons leur histoire, leur humanisme.
    Le voyage de John Ge Dumbart dans le pays des Indiens n’est seulement dans l’espace mais aussi dans le temps. John traverse une porte de l’espace pour se retrouver aux origines de l’humanité, un monde vierge, des animaux presque légendaires, et des hommes d’une grandeur et d’une vérité à jamais disparues. Petit à petit John fait la découverte de ce monde mythique, les rapports d’amitié et d’amour qui y sont nés en cours de route me font irrésistiblement penser à la mythologie grecque, au commencement du mende.Ces rapports: amitié, amour, attachement, fidélité, sacrifice, vérité, sont sincères, purs, et authentiques.
    Le voyage de John est un voyage initiateur, une quête de la vérité, une quête de soi-même, la vérité l’homme, comment il était au début,pur et juste, et comment il est devenu: cruel, égoïste, lâche, calculateur ne pensant qu’à sa personne. John a finalement renié son identité et a préféré de vivre comme ces indiens.

  26. Je tombe sur ces critiques en cherchant à revoir ce film. J’ai vu ce film de nombreuses fois, pour différentes raisons: parfois pour me souler de belle images, parfois pour l’histoire, parfois pour repenser à notre relation aux hommes, à la nature, au monde.
    Bien sur ce n’est qu’une fiction, bien-sur il y a des lacunes, bien-sur on y retrouve des caricatures. Mais est-ce le plus important? J’ai malheureusement bien peur que les paroles du chef Seattle ne soient que trop vrai dans son discours au grand chef de Washington, relisez le à l’occasion. Je ne suis pas amérindien, ni animiste, je ne suis qu’un blanc cartésien issu de la civilisation judéo-chrétienne, mais je crois bien que ces gens là ont quelques choses à nous dire, comme bien d’autre peuples nomades.
    Alors, si Dans avec les loups qui n’est qu’un film, peut susciter des réflexions chez des adolescents nourris à la game-boy et à la nature aseptisée, si ceux qui l’ont vu et aimé continue à le voir, c’est certainement un bon film, quoi qu’en dise les blasés.

  27. La longueur du film semble être l’argument principal de ceux qui n’ont pas particulièrement apprécié le film . Mais cette longueur est nécessaire pour entrer dans une certaine ambiance , un certain état d’esprit . Peut-être faut’il avoir une âme d’enfant pour savourer les émotions du film . En tout cas , il faut le regarder sans préjugés , en fesant taire son point de vue occidental judeo-chrétien . Les valeurs défendues sont universelles et intemporelles : l’amour , l’amitié , le respect de la nature et des animaux , le sens de la vie et les valeurs spirituelles . Qu’importe les anachronismes : ce n’est pas le plus important . A part les enthropologues et les hidtoriens , qui peut y accorder une énorme valeur ? Ce qui compte , c’est l’émotion dégagée et les réflexions que cela suscite .
    St Exupery a écrit une phrase célèbre :  » On ne voit bien qu’avec le coeur , l’essentiel est invisible pour les yeux  » . C’est sans doute comme cela que l’on devrait revoir ce chef-d’oeuvre .

  28. Bonjour tout le monde,

    lorsque ce film est sorti en 1990 et que j’avais que 7 ans, je n’ai pas été « plongée » dans ce que j’appellerai l’euphorie qu’a créé ce film, puis avec les années et à chaque fois que ce film était diffusé et re- diffusé, les images de films western et d’indiens m’ennuyaient car franchement ce n’est pas du tout ma tasse de thé, mais hier et pour la première fois je suis tombée sur ce film (qui avait déja commencé!) et là sincèrement ce film m’a tellement tenue en haleine que je suis restée jusqu’à la fin (j’étais étonnée moi- même) et je n’ai nullement sentie la longueur du film, et en outre les scènes que vous avez déja mentionné (les paysages, la rencontre de deux civilisations et culture..), ce qui m’a réellement touchée c’est cette superbe « amitié » entre le soldat et son loup, cette patience pour apprivoiser l’animal qui devint son compagnon et surtout cette fin « tragique » lorsqu’on tua Chaussette! Lorsqu’il n’essaya même pas de fuire lorsqu’on tirait sur lui …ouff j’en ai les larmes aux yeux et surtout en imaginant les heures de travail pour arriver à filmer ces scènes magnifiques entre les hommes et les animaux comme cette scène où le loup arrive « enfin » à manger des mains du soldat, mais également cette scène où le cheval est tué. Moi personellement c’est ce qui m’a le plus marqué.
    J’ajouterai pour finir qu’étant une fan de Kostner, je trouve qu’il réussi à chaque fois à m’étonner de part les rôles toujours différents qu’il ose et qui lui vont à merveille. Un seul mot BRAVO

  29. J’ai 14 ans et j’ai vu ce film il y a quelques jours, à la télé .
    J’ai vraiment ADOREE ce film !
    Il démontre tout ce que la sociéte a apportée au monde : un tas d’emmerdes et de chamboulements ! Il nous montre que les préjugés et les clichés sont tout simplement débiles !

    C’est un film magnifique, qui nous montre aussi qu’on maltraite ET la nature, traitée comme quelque chose qui nous appartient, ET qu’on traite anormalement les animaux, avec Chaussette, et Sisko !
    J’ai 14 ans, et je ne comprends pas que des gens ne voyent en ce film … qu’un film !!! Il est LE FILM sur la socièté !
    Il faut dire aussi que j’adorais les indiens étant plus petite !
    Film émouvant !
    Il est passé mardi, journée ou je suis montée à cheval de 9h le matin à 5h30 le soir, et pourtant je n’ai pas fermé l’oeil pendant les 3h30(ou4h00) de ce film !

  30. Ce film a bien vieilli et supporte très bien les quelques critiques négatives formulées peut-être pour paraître à la mode. A notre époque, elles en deviennent anachroniques et désuètes par rapport au respect à la nature dont l’homme, qui s’en croit la charnière centrale, se fiche totalement

    Comment peut-on, en notre temps ou on assiste impuissant aux dégâts irrémédiables de la planète, oser porter un regard négatif sur une oeuvre qui nous ouvre l’esprit et active les consciences non pas tant par la mort du loup que de par son symbolisme, ce geste du sacrifice volontaire, refletant en cela celui de John Dunbart, ou le destin subit des indiens.

    Ce film n’est pas lent, il vit simplement… Ce film ne se regarde pas, il se respire. Tout y est, la découverte de l’autre, son acceptation ou son rejet, les conflits puérils qui se transforment en massacre, l’immensité qui nous ramène à notre juste proportion. Costner touche à la perfection, nous démontre l’absurdité des comportements – il n’est pas tendre non plus avec les indiens – il se hisse à la hauteur des Pollack, et Lean, hypothèquant forcément son avenir de réalisateur, puisque ayant eu le malheur de produire d’entrée cette oeuvre remarquable. La liberté de l’inexistance comme dirait Lucien Bodard. Ce film et une magnifique et grande ode à la nature qui laisse LE temps, LA réflexion. Pourquoi tant de haines, de massacres? Qu’importe si c’est arrangé, si c’est, comment disent-ls? Ah oui, convenu ! L’essentiel est de retrouver la mémoire.

    Pourquoi Shoah serait-il en six heures un film grandiose et que « Dance in the Wolf » en trois heures – ou quatre- serait soporifique … Vous y parlez de lenteur, que pensez vous alors du sublime plan fixe sur le cavalier de Lawrence d’Arabie? Le drame des indiens n’a pas ému les foules. Aucun Lafayette ne s’est levé en France pour y mettre fin. N’aurait-on pas assimilé lentement et pernicieusement le fait que les indiens n’ont eu que ce qu’ils méritaient, les donnants pour alcooliques qui n’ont su évoluer, et de ce fait n’entrant point dans l’histoire. Pour soulager notre conscience, on les dis massacrés par les Américains oubliant par là, l’origine européenne de ces individus pétris des mêmes valeurs de cupidités, dégoulinants de la montagne d’arrogance de colonisateur dont nous fîmes preuve nous mêmes. Ce film s’écoute aussi, la musique étant sculptée autour des images, un véritable opéra sauvage, une musique envoûtante composée par un maître, qui aujourd’hui fait lever les foules dans les salles de concert…

    Evidemment, les agités n’auront rien compris, pensant que la contemplation est synonyme de temps perdu, les zappeurs fous auront rejoint d’autre horizons et d’autres non-valeurs, regardant des films ou leur conscience n’est pas bousculée. Dommage que le cinéma ne nous ai donné à regarder depuis fort longtemps ce genre d’oeuvre inclassable tant elles véhiculent de facteurs humains.

  31. pour ceux qui trouvent le film lent, ma foi, ça me surprant, je viens de le visionner trois fois pour essayer d’y rentrer à fond dedans, une histoire qui devrait servir de livre de chevet à beaucoup de personnes, un film marquant et inoubliable, c’est mon humble avis

  32. Je viens de lire les critiques de « Elle » et de « Lui » . Je suis au désespoir pour « Elle » et pour « Lui ».

  33. Tout simplement MON FILM Préféré !
    fan d’indiens , de western et d’ouest américain … dans ce film je retrouve tout ce que j’aime !

  34. ce film est le plus beau et émouvant que j’ai jamais vu, je le ragardais souvent, vers l’âge de 7 ans, avec mon grand-père. Et j’ai toujours admiré ce film, qui nous fait comprendre pas la beauté de sa musique, de ses paysage et de son contenu, que le peuple américain, se prenant maintenant pour le souveur du monde, n’as jamais été autre chose qu’un véritable assasins envers les indiens! Je le dit encore, ce film vaut la peine d’être vu, il est magnifique, et contient une histoire réel vétu d’une bonne morale!!!

  35. Avec un immense intérêt, j’ai lu les critiques adressées au film. La plupart sont très techniques et je ne suis pas capable d’y répondre. Selon moi, il fallait voir dans ce film :
    – un immense émotion, portée par la belle histoire d’amitié entre Danse avec les loups et Cheveux au vent.
    – et surtout, surtout, une vision très interessante du choc de deux millénaires.
    Ce film s’articule strictement de la même façon que le film « Urga » : les éléments porteurs sont les mêmes et amènent les mêmes réflexions sur nous, hommes du XXIème siècle, nos valeurs et notre avenir.

    François

  36. que de commentaires malfaisants, j’ai pu voir et revoir le film dans sa version longue (quatre fois)
    Pour tous ces braves gens qui parlent d’ennuie , de lenteur, je ne puis les comprendre, à mon avis ils n’ont pas compris, mais alors, pas du tout ce que le réalisateur et acteur veut nous démontrer.
    Une oeuvre indispensable, un sujet à méditer, bonsoir

  37. Chacun pense évidemment ce qu’il veut, mais cet article mérite une réponse. Danse avec les loups est un film exceptionnel qui fait honneur au 7eme art, et les films arrivant à son niveau sont extrement rares tant par la qualité cinématographique, le sujet traité, le jeu des acteurs, la beauté des scènes et surtout par l’émotion qu’il dégage.
    Au lieu d’avoir un oeil sur la montre vous seriez bien plus avisés de river vos deux yeux sur l’écran pour apprécier ce chef d’oeuvre à sa juste valeur et prétendre produire des critiques dignes de ce nom. D’ailleurs, en comparaison (tout comme ceux qui ont dénigrés le film ici) j’imagine que vous avez adoré ‘la tour montparnasse infernale’…

    Au plaisir de ne plus vous lire

  38. Je viens d’achever de lire tous les commentaires…
    et il y en a…..beaucoup.
    Ce film est un chef d’oeuvre tout simplement .Je pense que ceux qui le dénigrent (lenteur) ne l’on simplement pas vu jusqu’au bout.
    C’est en effet un film qu’il faut voir,écouter revoir et réécouter encore et encore pour s’imprègner de la philosophie qui en ressort.
    Comme dit Costner dans le film: Harmonie on pourrait ajouter Tolérance.
    Mais il ressort bien dans ce film la CONNERIE humaine:
    maltraiter le lieutenant pensant avoir à faire à un indien,
    voler le carnet du soldat et mentir en le laissant condamner
    ensuite faire des cartons sur le Loup .vraiment la brute.
    Il y a malgré tout un semblant de Justice:les méchants se font tuer dans des représailles : expédition punitive des indiens contre une tribu hostile,anéantissement d’un « commando » indien venu attaquer le camp,puis exp. contre les soldats pour libérer Dunbar: des morts,des morts et encore des morts.Bizarre ,dans le feu (si j’ose m’exprimer ainsi) 🙂 de l’action,ce ne ressort pas et semble « normal ».
    Ne pas oublier non plus la barbarie de la guerre du début.
    Pour conclure:un très beau et très grand film,merci M. Kevin Costner.

  39. Quoi quoi quoi ? des critiques sur ce film ? Sa seule utilité devrait en elle-même limiter toute critique purement technique. Quant à sa prétendue lenteur, moi qui ne l’avait vu à sa sortie que dans sa version « courte » je ne me suis pas ennuyée une minute. Quel bonheur au contraire de faire une pause dans ce monde survolté qu’on nous inflige en permanence sur les écrans et au quotidien, et de vivre au rythme d’une nature authentique que ce film cherche à nous faire retrouver. A croire que » lui » et « elle » n’ont rien compris au message pourtant simple à décrypter ou bien qu’ils sont trop empétrés dans des considérations propres à leur civilisation et par trop intellectualisantes. J’ai envie de leur dire, déposez vos prétentions parisianistes et revoyez d’urgence ce film avec votre âme d’enfant retrouvée et votre coeur d’être humain.

  40. A l’heure où les puissants de ce monde commencent à peine à réaliser que Mère Nature ne nous appartient pas et que nous ne faisons qu’emprunter la Terre à nos enfants, il me paraît indispensable, vital et absolument nécessaire que nous écoutions les sages voix des nations amérindiennes qui ont eu tant de mal à s’élever. Au-delà de la beauté même du film, Danse avec les loups est porteur de messages et de valeurs essentielles à la survie de l’humanité; il me paraît donc éternellement d’actualité.
    Et indépendamment de tout cela, il me semble que ce film remplit admirablement et dignement le devoir de mémoire américain par lequel, nous français, nous avons peut-être du mal à nous sentir concernés. On n’aurait peut-être pas dit d’un réalisateur français qu’il est « trop fasciné par son sujet » s’il avait traité la 2nde Guerre Mondiale encore très présente dans les mémoires de nos familles…

    Amitiés cinéphiles,
    Myriam

  41. Vous nous parlez de la version longue que je n’ai pas vu mais je me souviens avoir eu le meme sentiment en revoyant la version courte, des annees apres ma formidable decouverte de ce film, sur grand ecran. Le sentiment de lenteur ou d’ennui qui survient par moments car on connait deja l’histoire et ses rebondissements. Bref le meme sentiment que en revoyant n’importe quel film qui nous avait surpris et fascine lors du premier visionnage.
    Car en y regardant de plus pres ce film n’est pas lent ou ennuyeux (en tout cas dans sa version courte), l’histoire evolue en permanence et le rhytme est calque sur celui de la nature dans ces immenses prairies de l’ouest bercees par le vent. Ce film est un voyage dans ces paysages que je trouve magnifiques pour ma part, mais aussi dans le temps, celui ou existait encore cette civilsation nomade amerindienne qui vivait en harmonie avec la nature et non pas en l’exploitant.
    Je trouve etonnant que ce blog critique le rythme du film qui n’est pas plus lent, par exemple, que bon nombre de vieux films pre-annees 60 qui pullulent sur ce site. Le cinema moderne doit-il absolument etre une course haletante remplie d’action et de cascades? Encore une fois il se passe beaucoup de choses dans ce film, mais l’action et la tension sont interieures aux personnages et l’evolution de l’histoire est liee a une certaine curiosite intellectuelle (linguistique, humaine, historique, civilisationnelle. Bref, comme un voyage).
    Pour finir ma seule deception sur ce film vient de la fin assez differente de celle du livre, que je laisse le plaisir de decouvrir a ceux qui ne la connaitraient pas 😉

  42. Sans malice aucune, ce commentaire de « lui » a propose de L’odyssee de l’Espace:
     » La lenteur du film pourra surprendre les spectateurs habitués aux films modernes de science-fiction. Pour l’apprécier, il suffit de se laisser submerger, de s’immerger dans ces images fabuleuses. 2001 est avant tout un film pour rêver. »

  43. Bonjour,
    Je suis heureux d’être tombé sur ce site, je trouve beaucoup d’avis intéressants. Je ne les ai pas encore tous lus, mais je compte le faire lorsque je trouverai un peu plus de temps.

    J’ai une petite question. Je connais deux longueurs différentes pour Danse avec les loups : la courte de 181 minutes et une longue, que j’ai en DVD, de 224 minutes.

    Et je lis pourtant (par exemple sur Wikipédia) qu’il existerait une troisième, encore plus longue, de 236 minutes, de quasiment 4 heures donc.

    Pouvez-vous me dire ce qu’il en est ? Cette version existe-t-elle vraiment ?

    Bien à vou.

  44. Oui, elle existe, c’est celle que j’avais regardée…

    Il y a effectivement 3 versions :
    181 mn pour la version commerciale cinéma à sa sortie
    224 mn (Extended version) disponible actuellement en DVD
    236 mn (Director’s cut)

    J’ai cette dernière version en LaserDisc ntsc (3 disques), format que les plus jeunes n’ont certainement pas connu. ;-))
    Je vais ajouter cette précision dans mon commentaire.

  45. Merci infiniment !
    Cela est clair maintenant.

    A ceux qui savent : cela serait intéressant pour moi, et j’imagine pour d’autres, de connaître les passages exacts de la version de 3 heures 56 qui sont absents de celle de 3 heures 44.

    Et, de la même manière, les différences entre les versions de 3 heures et de 3 heures 44.

    Bien à vous,

  46. J’ai vu ce film à sa sortie et je l’ai trouvé à l’époque magnifique et aussi la musique, les couleurs, les paysages.

    Quelques années avant, en 1982, j’apprenais en découvrant des photos de famille que ma grand-mère était d’origine amérindienne. Elle a été adoptée en 1881. Je fais actuellement des recherches très compliquées car mon père, à part me dire que nous avions des origines indiennes, n’a plus jamais voulu m’en parler. Je suis tombée sur un secret de famille que je n’aurais jamais dû découvrir.
    Depuis, j’ai beaucoup lu et je continue à apprendre beaucoup de choses à ce sujet notamment les adoptions aveugles, les enfants placés dans les orphelinats.
    Étant de nature assez contemplative (mon père pouvait passer des heures dans le jardin à regarder les arbres et le reste) je me suis laissée envahir par l’ambiance. J’ai été profondément touchée par ce film.
    Mais depuis, je le vois différemment surtout après les recherches que j’ai effectuées. Je trouve qu’il ressemble quand même à une carte postale pour les touristes à laquelle on a rajouté des couleurs. Tous les acteurs sont beaux, tout est propre, etc un éden sur terre. Ce film ne correspond pas à la réalité de la vie extrêmement difficile pour ces peuples surtout pour les femmes.

    Je crois que beaucoup de gens ont découvert la culture amérindienne à ce moment là et ont été influencés par des images vraiment très stéréotypées. Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet. Certains acteurs amérindiens tentent de casser cette image idéalisée de l’amérindien comme Graham GREENE qui jouait dans le film.

    Je n’ai pas attendu de voir ce film pour me préoccuper du sort des amérindiens. Leur futur m’inquiète beaucoup.

    Malgré tout le film a réussi à faire connaître au monde entier le génocide et l’ethnocide des amérindiens et de ce côté le but est atteint.

  47. J’ai beaucoup aimé cette oeuvre, mais mon amour pour l’image et le message ne m’aveugle pas au point d’être incapable de faire une critique (qui au sens étymologique, ne signifie pas écrire quelque chose de négatif à propos du film, mais d’en analyser le contenu).

    Bien sûr que le film est manichéen, mais pas dans la tradition habituelle. Le manichéisme dépasse celui du Blanc/Rouge pour devenir finalement tribal: les nobles Lakotas qui résistent à l’envahisseur face aux Pawnees sanguinaires qui collaborent avec l’armée américaine en devenant leurs éclaireurs. Il n’y a aucune nuance. Au sein des Blancs, le manichéisme est palpable aussi, mais il concerne les individus et non les groupes, les ensembles culturels. Dunbar n’est évidemment pas seul contre tous, et tous ne sont pas des Spivey (il n’y a qu’à voir celui qui lui lave son visage ensanglanté), mais ce dernier personnage reste lui aussi intégralement mauvais.

    Ce qui ressort de ce film, au-delà des belles et louables intentions de Costner (et de Mickael Blake), c’est un profond ethnocentrisme. Non seulement le héros est un Blanc, mais en plus, Dunbar, peu importe le nom qu’il porte désormais, part avec la jolie métissée culturellement… oups! la seule blanche (qui rappelle le personnage de Sweetwater Woman dans A Hundred in the Hand de J. Marshall III). Cette oeuvre est ethnocentriste, bien qu’elle tente de montrer à son audience l’importance du relativisme culturel. C’est d’une perspective blanche que le film est fait, raconté, et reçu. Costner parle des vilains blancs, à destination des blancs. Il n’y a qu’à voir ce que Russell Means ou John Trudell en pensent… (Il y a d’ailleurs eu il y a qq jours un documentaire sur Arte à ce sujet).

    Concernant l’interprète Lakota, il s’agit de Doris Leader Charge, qui était prof de langue à l’Université Sinte Gleska, dans le Dakota du Sud (réserve de Pine Ridge ou Rosebud, je ne me souviens plus, vous pouvez vérifier dans l’ouvrage de Maurice Rebeix, Reveurs-de Tonnerre, chez Albin Michel, coll. Terre Indienne).

    Bref, j’espère que mon intervention sera lue et servira…

    Emmanuelle

  48. Alors que penser de ce classique des années 90 une décennie après, contrairement à d’autres, je pense que le film garde son charme et de son intérêt. La version longue que je découvre est intéressante. Les plans sur la vie quotidienne des sioux, à mon avis, ont une dimension ethnographiques car ils sont l’expression de l’ordinaire, de la routine. Le film révèle une certaine maladresse entre le désir d’authenticité et la fiction et c’est ce qui fait son charme. Au final, le conflit entre tribus sioux et les iroquois (qui s’associent avec l’armée américaine) exprime l’entrée en politique des sociétés indiennes. Au final, c’est un film sincère et profond.

  49. La seule critique que je trouve ici, c’est la coupe de cheveux ridicule bien année 90 de kevin costner.

  50. Je pense que les critiques du site sont passées complètement a coté du film. IL y avait la partie invisible du film, celle qu’on ne peut filmer qui vous a échappé

  51. j’ai été choqué de voir les premiers commentaires insultant concernant le film ; un film « vide » « lent » « plein de bonnes intentions mais beaucoup de maladresses » « les gentils indiens et les méchants cow boys » ; des véritables critiques cinéma devraient voir ce que les 3/4 des gens ont vu! un chef d’oeuvre, que l’on pourrait classer dans la catégorie des westerns crépusculaires, dans la lignée des derniers Eastwood et meme dans le Open Range de Costner. Il peut être aussi considéré comme un mixte entre la fiction et le documentaire, ethnographique (vie des indiens à l’époque) politique et surtout écologique pour tout ceux qui veulent bien le voir, beaucoup plus démontré dans la version longue que la courte. L’emprunte de l’homme blanc sur la nature (chasse des bisons pour leur peau, polution, les tirs sur le loup par plaisir) la persécution qu’ont subient les natifs américains durant la conquète de l’ouest, ce n’est pas cliché mais réalité! une réalité qui existe encore aujourd’hui et c’est ce que Costner veut nous montrer! alors au lieu de traiter ce chef d’oeuvre de « vide », regardez, observez, et rendez vous compte qu’il n’y pas eu de film plus abouti que celui là depuis… de plus, le jeu des acteurs, la mise en scène, et la musique… il faut etre insensible, aveugle et sourd, ou alors être fan de Rambo IV pour ne pas être d’accord avec moi.

  52. slt………depuis mon enfance j’ai lu bp de bd et je l’ai lis encor j’ai 54 ans mais le film de d a les loups m’a coupé le souffle ……..je lève mon chapau mème si je ne mè pas de cha..pour l’acteur et le rèalisateur …je m’excuse pour les fauts je n’ai fait que mes études primaires et c’est tout……….

  53. hum. Peut-être ce site n’est-il plus visité ni suivi. J’arrive un peu tard.

    Existe-t-il une mise par écrit des dialogues du film (pour les parties en Lakota?)
    Lors d’un très prochain camp sioux avec jeunes enfants, nous allons, sans prétention, tenter de dialoguer un peu en sioux. Des paroles écrites de chansons sont également difficiles (impossibles? ) à trouver…Nous faisons tout à l’oreille…avec beaucoup d’apporximation. Pilamayayé.

  54. c’est un film qui a quelques annees maintenant, et forcement avec les annees passants l’evolution dans les mentalites et le cinema, changent en apportant un regard nouveau sur ce qui fut fait sur le peuple amerindien au cinema et leur histoire terrible. grace a cette evolution d’ailleur les amerindiens realisent eux memes des films sur leur peuples donc leur propres visions et non celles d’autres realisateurs. d’ailleur ils critiquent eux memes ce film et oui arte c’est genial pour ca, en ce moment c’est le concept ete indien et il y a un tas de documentaires et films geniaux qui en disent longs je ne vous dis que ca. en plus on en apprend beaucoup sur ce que devient leur cultures et les consequenxe de leur sedentarisation force.
    bref pour moi c’est un de mes meilleurs film si ce n’est le premier, et malgre la naivete ou maladresse que peuvent penser certaines critiques de ce films (dont je ne desaprouve pas tout car lie a l’epoque) pour moi c’est un chef d’oeuvres car kevin a voulu bien faire les choses et pour moi il les as bien faites tant par la musique que par les images et les acteurs moi j’y crois meme si ca a un cote romance et bien c’est tres bien, sinon il n’aurait pas eu toutes ces recompenses et quand bien meme ca m’a permis de m’interreser aux amerindiens meme si ils ne sont pas comme ci ou comme ca ou dans le livre ils sont commanche et dans le films ils sont sioux etc… pour moi costner a ete sincere et on le ressent moi je le ressent dans ce film sinon il l’aurait bacle en ne mettant pas la forme et pour le fond il aurait pu mieux faire sans doute mais c’est un premier film et comme premier film on a vu pire je penses lol !! il s’en ai bien tire le kevin. enfin voila moi je defend ce film pour toutes ces raisons meme si il a un peu vieilli par rapport a ce qu’en dise les critiques de maintenant moi je l’aime comme il est et lie a son epoque car ca represente aussi ma generation et mom enfance, car si j’avais regarder little big man ou jeremiah johnson a cette epoque la j’aurais eu un regard differend meme si ce sont de tres bon film pour moi danse avec les loups est ma madeleine de proust.

  55. 2006 pour un film des années, déjâ hipster de l epoque pour faire des critiques en se basant que sur son environnement actuel, il y en a des choses à apprendre mon petit mais j’ose ésperer que 6 abs après tu as grandi

  56. Version longue, 4H00… un film hypnotique, un voyage, une initiation : la transformation du Dumbar en Toumanitoutankaowanji (phonétique).
    De l’horreur de la guerre à l’accomplissement personnel absolu.
    La découverte d’une culture, d’un peuple par Dumbar, son attachement et son désir de ne plus faire qu’un avec lui.
    Et les dialogues en sioux lokota ( je crois), avec de vrais acteurs indiens : un pari risqué mais réussi et à souligner.
    Un film qui a compté pour moi et que j’ai du voir des dizaines de fois (dans sa version longue, oui, oui !!).
    Ce film, c’est un rêve.

  57. Il faut être amplement médiocre pour ne pas reconnaître à ce film la qualité de chef-d’oeuvre. Quelqu’un qui baille d’ennui devant ne peut qu’être passionné par les pensums de la Nouvelle Vague. On aura deviné à quelle famille de spectateurs j’appartiens : les irrécupérables bourrins qui aiment le vrai, le beau, le bien et le juste. Et qui laissent à l’élite intellectuelle l’adoration des nanars bien prétentieux et bien chiants.

  58. Bon , je faisais des recherches , sans prétentions aucunes , sur mon non  » Laigniez  » et je vois sur un site de recherche : un certain Laigniez qui faisait des commentaires en 2009 sur un film qui me hante depuis que je l’ai vu  » Danse avec les Loups  » j’ai 63 balais
    Je m’appelle donc  » sylvain laigniez  » et j’ai lu le commentaire de mon  » Laigniez  » qui a pas mâché ses mots sur les commentaires de ( il et elle )
    En clair il était pas du tout content après ses deux là et il le dit vertement
    Ouais , il a la même pêche que moi pour défendre  » la lourdeur du film » et Kevin , c’est un  » Laigniez  » il n’y a pas de doute
    Quoique que moi , je suis moins respectueux , et je dis que ces deux individus (il et elle) presque ricains , peut être , n’ont rien compris , car un QI de la taille d’une balle de ping pong
    Que la culture indienne ( juste un exemple ) harmonie , tolérance et amour amitié allant jusqu’au sacrifice , ils ne savent et ne sauront jamais ce que c’est tellement ils sont près de leur nombril
    Je me tais car je vais me mettre en colère et je ne veux pas entacher mon cousin
    il et elle , sachez que le film , je l’ai et je ne le regarde plus tellement il me déclenche des pleurs et de la rage et de désespoir
    J’ai rebaptisé ma belle fille ( volcan imprévisible ) et mes petits enfants ( biche farouche et crinière sauvage)
    Je regrette amèrement tous les jours qu’ils y ai en des enfants de massacreurs qui soient en vie et qui détiennes les rennes ( bon orthographe , sachez interpréter )
    Tout à l’heure , bien avant de me douter , de ce site , j’ai téléphoné à un plus vieux que moi ( 73 balais ) très féru , ancien cinéphile , pour lui demander un peu ce qu’il pensait de  » Le jour se lève  »  » Les enfants du Paradis  » Drôle de Drame  » comme étant, pas les plus beaux , mais dans les premières places du cinéma français , car monsieur Prévert est inclassable
    Il m’a répondu que c’était difficile , car il y a des chefs d’œuvres à cause des dialogues et des jeux dans Jacques Prévert
    Je lui avais proposé « Dance avec les Loups  » pour un peu lui exposer les plus ou un des plus grands films étrangers
    Il a eu le même discours car c’est difficile de se prononcer avec tout cece qu’il a vu
    Je lui ai dit que dans ce film il y avait un peu les dialogues de Prévert dans les silences et la musique à la manière des grands espaces et des envolées , et la désolation du grand JACQUES pour un peuple qui était formidable et que Ces grands messieurs , ont assassiné
    IL ET ELLE , comme les tueurs et exterminateurs de tribus , comme ceux qui prennent , vous ne saviez peut être pas ?
    Allez mourir , c’est un bon jour

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