30 mars 2023

Boulevard du Rhum (1971) de Robert Enrico

Boulevard du RhumEn 1925, à l’époque de la Prohibition aux Etats-Unis, un capitaine aventurier et trafiquant d’alcool tombe amoureux fou d’une actrice de cinéma muet. Il la rencontre fortuitement et n’a alors plus qu’un seul désir : ne plus la quitter…
Boulevard du Rhum est un film français réalisé par Robert Enrico, basé sur le roman éponyme d’un certain Jacques Percheral paru en 1964. Le film a de toute évidence été conçu pour exploiter l’image de sex-symbol de Brigitte Bardot. En revanche, ses talents d’actrice  ne paraissent toujours pas évidents. Lino Ventura est bien entendu un niveau au-dessus mais reste dans un registre simple pour composer un personnage rustre et bagarreur. Le scénario n’est pas très évolué. Tout cela est très mauvais. Il est étonnant de lire ici et là que ce film est un hommage aux films muets : il y a effectivement des faux extraits de film muets où joue le personnage interprété par Brigitte Bardot mais ce sont ostensiblement de (très) gros navets. Donc cela rend le cinéma muet ridicule plutôt qu’autre chose… Boulevard du Rhum est un bel exemple du mauvais cinéma commercial des années 70.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Lino Ventura, Brigitte Bardot, Bill Travers, Clive Revill, Guy Marchand
Voir la fiche du film et la filmographie de Robert Enrico sur le site IMDB.

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Remarque :
• Le Boulevard du Rhum (Rhum Row) désignait la limite des eaux territoriales américaines où croisaient des bateaux chargés d’alcool, des « rum-runners », attendant que des canots rapides viennent prendre livraison.

Boulevard du RhumBrigitte Bardot et Lino Ventura dans Boulevard du Rhum de Robert Enrico.

2 réflexions sur « Boulevard du Rhum (1971) de Robert Enrico »

  1. Rien à ajouter sur la descente en flammes méritée de ce film opportuniste.
    « Boulevard du rhum » est le second film de Robert Enrico chroniqué sur ce blog, après « les grandes gueules », virile aventure « portée » par Bourvil et Ventura. Son film le plus célèbre reste « le vieux fusil », encore pire qu’opportuniste; ce succès populaire césarisé est un archétype du film de vengeance type « un justicier dans la ville », il présente de manière jouissive la loi du Talion, il surfe sur les pires clichés chauvins.
    Décidément, Robert Enrico n’aura pas vraiment fait grandir le cinéma français.

  2. La seule chose bien de ce très mauvais film est le plan final avec le zoom ou travelling avant (je ne sais plus) qui s’avance sur Ventura regardant Bardot dans une salle de cinéma. Il est très réussi grâce à l’acteur qui a l’expression qui convient parfaitement pour la scène. C’est peu et c’est la seule récompense offerte au spectateur qui a du subir deux heures de ce navet.

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