Titre original : « Death on the Nile »
En 1937, la riche et belle héritière Linnet Ridgeway s’éprend de Simon Doyle, le fiancé de sa meilleure amie, Jacqueline de Bellefort, et l’épouse dans la foulée. Partis en voyage de noces, les jeunes mariés sont poursuivis par la jeune femme délaissée dans leurs étapes successives, jusqu’en Égypte. Ils séjournent dans un hôtel où se trouve également Poirot…
Mort sur le Nil est un film policier britannique réalisé par Kenneth Branagh. Il s’agit de la seconde adaptation cinématographique du roman du même nom d’Agatha Christie. Le film fait suite au succès du film Le Crime de l’Orient-Express (2017) de Kenneth Branagh qui interprète une fois encore le célèbre détective privé belge Hercule Poirot. La mise en place est longue et pas très intéressante, noyée dans une extravagance qui paraît artificielle (à noter qu’une première scène située dans les tranchées de la Première Guerre mondiale est là pour expliquer la célèbre moustache du détective). Kenneth Branagh a vu les choses en grand et il tient à ce que ça se sache. C’est un peu beaucoup. Avec tous ces effets visuels et effets de manche des personnages, l’énigme finit par passer au second plan.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Kenneth Branagh, Gal Gadot, Armie Hammer, Tom Bateman, Annette Bening, Sophie Okonedo, Russell Brand, Emma Mackey
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Kenneth Branagh dans Mort sur le Nil (Death on the Nile) de Kenneth Branagh.
Précédente adaptation :
Mort sur le Nil (Death on the Nile) de John Guillermin (1978) avec Peter Ustinov, David Niven et Bette Davis
Arg, c’est toujours le problème avec Branagh : une fois brillant, la fois d’après décevant.
Il semblait sur une bonne lancée avec Le crime de l’Orient-Express puis son film autobiographique et multi-primé Belfast (7 nominations aux Oscars, tout-de-même, dont 1 oscar obtenu pour le scénario). Et patatras, un peu trop de cabotinage et l’équilibre instable s’effondre.
J’avoue que l’affiche annonce le tape-à-l’œil. Bien sûr, parfois une mauvaise affiche cache un excellent film, mais en général quand les producteurs (dont Branagh lui-même qui co-produit ses films depuis toujours) choisissent un truc aussi raccoleur, c’est très mauvais signe : couleurs saturées et ultra-tranchantes façon blockbuster (dans vingt ans on rigolera de cette mode prétentieuse et balourde), photo de travers (maniérisme très lourd et sans aucun intérêt), combinaison impossible d’images clichées (les pyramides sont en réalité loin du Nil), cela fait beaucoup pour une seule affiche ! Le type d’affiche qui me fait fuir au plus vite.