A la fin des années soixante dix, A la fin des années quarante, Freddie revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui. Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd, « le Maître », charismatique meneur d’un mouvement nommé La Cause, il tombe rapidement sous son emprise…
The Master est un film américain écrit, produit et réalisé par Paul Thomas Anderson. Il nous plonge dans le monde trouble des sectes, s’inspirant en partie des débuts de la Scientologie sous l’impulsion de Ron Hubbard ; officiellement, le réalisateur a démenti cela (1), il a en revanche précisé s’être inspiré aussi bien des romans de John Steinbeck que des histoires qu’a pu lui raconter l’acteur Jason Robards, ancien soldat de la guerre du Pacifique. L’histoire se concentre sur la relation complexe entre un homme perturbé et un gourou charismatique aux préceptes flous. Le récit est complexe, avec de multiples scènes dont la juxtaposition forme un ensemble dont on peine à voir le sens. Joaquin Phoenix montre une certaine tendance à surjouer l’instabilité de son personnage. Le film paraît très long, j’avoue ne pas avoir regardé le dernier quart. Assez bien reçu par la critique.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman, Amy Adams, Jesse Plemons, Laura Dern, Rami Malek
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(1) « L’Eglise de scientologie » a toutefois vu trop de ressemblances entre The Master et la naissance de leur mouvement. Des personnes soupçonnées d’appartenir au mouvement religieux auraient passé d’innombrables appels anonymes et inondé de mails le distributeur du film aux États-Unis.
Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman dans The Master de Paul Thomas Anderson.