Pour garder leur château délabré, une famille de nobles désargentés l’a transformé en hôtel. Mais comme les clients se font rares, ils s’arrangent avec le petit garagiste local pour que les voyageurs y fassent une halte forcée. Cela va amener au château des personnes très différentes dont un cambrioleur de banques… Ecrit par Daniel Boulanger et découpé par Claude Sautet, Le diable par la queue est souvent décrit comme « marqué par l’esprit de Mai 68 » (en réalité, ce qualificatif s’appliquerait beaucoup plus justement au film précédent de Philippe de Broca, Le Roi de cœur tourné en… 1966). Il est certainement plus exact de dire qu’il s’agit d’une comédie légère et loufoque, gentiment amorale. Rien n’est sérieux ici, on séduit, on joue avec l’amour, sous toutes ses formes. Le film est empreint d’un plaisir communicatif. Yves Montand s’est visiblement bien amusé à composer ce méridional exubérant et charmeur et Marthe Keller en jeune nymphe aux longues jambes apporte une belle touche de fraîcheur mutine. Il y a de bonnes trouvailles de scénario, l’ensemble est fluide ; on s’amuse beaucoup.
Elle:
Lui :
Acteurs: Yves Montand, Madeleine Renaud, Maria Schell, Marthe Keller, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Claude Piéplu, Xavier Gélin
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Caméo :
Philippe de Broca interprète l’un des campeurs suédois.
Madeleine Renaud et Yves Montand dans Le Diable par la queue de Philippe de Broca.
Clotilde Joano, Madeleine Renaud, Maria Schell et Marthe Keller dans Le Diable par la queue de Philippe de Broca (photo publicitaire).
Marthe Keller dans Le Diable par la queue de Philippe de Broca (photo publicitaire).
Comédie légère, gentiment libertine,un peu amorale, avec un défilé de jolies femmes, un ton pétillant, volontiers insolent, impertinent. Tout est drôle, les acteurs , emmenés par un Yves Montand au mieux de sa forme, semblent beaucoup s’amuser et nous aussi, surtout qu’en plus Marthe Keller (la découverte du film) , est excellente dans le rôle de la jeune nymphe aux belles gambettes . On retrouve bien le ton de Philippe de Broca, qui savait tourner des comédies plus ou moins loufoques, avec un scénario bien ficelé, où tout est fait pour nous amuser, nous faire rire, pas pour remettre sans cesse la société en cause,car on va au cinéma pour se divertir , pas pour y retrouver nos problèmes quotidiens.