2 janvier 2016

La Vie aquatique (2004) de Wes Anderson

Titre original : « The Life Aquatic with Steve Zissou »

La Vie aquatiqueSteve Zissou est à la tête d’une équipe océanographique qui parcourt les mers à bord du Belafonte, un bateau bien aménagé mais quelque peu vieillissant. Il part pour une grande expédition : retrouver le requin-jaguar qui a dévoré l’un des membres de son équipe… Les films de Wes Anderson sont toujours surprenants. Ses personnages agissent comme des adultes qui n’auraient jamais véritablement grandis, aux réactions aussi spontanées qu’inconséquentes, ce qui les rend attachants. Ici, son traitement d’une relation père/fils compliquée est aussi original qu’intéressant. Malgré les nombreux bons moments, Wes Anderson a toutefois le défaut de trop forcer le trait et l’ensemble passe de loufoque à artificiel (à mes yeux, du moins, car la limite entre les deux est finalement assez subjective). Wes Anderson a souhaité dédier son film à la mémoire du commandant Cousteau, décédé en 1997, dont il reprend son célèbre bonnet rouge.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Bill Murray, Owen Wilson, Cate Blanchett, Anjelica Huston, Willem Dafoe, Jeff Goldblum
Voir la fiche du film et la filmographie de Wes Anderson sur le site IMDB.

Voir les autres films de Wes Anderson chroniqués sur ce blog…

Life Aquatic
Anjelica Houston, Bill Murray et Cate Blanchett dans La Vie aquatique de Wes Anderson.

La vie aquatique
Bill Murray, Wes Anderson et Cate Blanchett sur le tournage de La Vie aquatique de Wes Anderson.

Une réflexion sur « La Vie aquatique (2004) de Wes Anderson »

  1. Pour ma part, j’ai trouvé ce film vraiment réjouissant par son cynisme et son audace. La scène où des animaux en plastique sont censés figurer de vrais reptiles (et où l’on est censés « faire comme si ») est la preuve d’un culot assez incroyable, mais également une belle façon de jouer sur le principe de la « représentation » cinématographique et les niveaux de mise à distance de la narration. La manière dont il met en scène la mort du fils de Cousteau (enfin, de Steve Zissou) est également très osée, car c’est un mélange de respect et de total manque de respect pour Cousteau et pour le deuil. Je suis d’ailleurs étonné que personne ne lui soit tombé dessus pour cette irrévérence.

    ———————-

    Au chapitre des anecdotes, il faut signaler le matelot joué par Seu Jorge, qui passe son temps à chanter les standards de David Bowie en portugais accompagné uniquement à la guitare sèche. Ces chansons ont par la suite donné lieu à un album spécifique de Seu Jorge… et sont tout-à-fait remarquables sur le plan musical.

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