Titre français parfois utilisé : « Madame et ses flirts »
Lassée du manque de réussite de son mari, une jeune femme part à Palm Beach pour obtenir le divorce… Le générique de début donne le ton : The Palm Beach Story est une comédie particulièrement loufoque au rythme enlevé. A une époque où les comédies « screwballs » semblaient s’essouffler, Preston Sturges signe l’une des plus belles du genre. Il a écrit lui-même cette histoire qui joue sur les rapports ambigus de l’amour avec l’argent. Il se moque sans méchanceté des riches : ses personnages sont hauts en couleur, frappadingues, fortement caricaturés mais ils restent attachants. L’humour ne faiblit jamais, le rythme est assez rapide, les situations variées, les dialogues enlevés. Claudette Colbert est particulièrement brillante, active, pleine de vitalité (et de culot…) Mary Astor est vraiment étonnante. Par sa liberté de ton, The Palm Beach Story garde toujours une grande jeunesse.
Note :
Acteurs: Claudette Colbert, Joel McCrea, Mary Astor, Rudy Vallee, Sig Arno
Voir la fiche du film et la filmographie de Preston Sturges sur le site IMDB.
Voir les autres films de Preston Sturges chroniqués sur ce blog…
Remarques :
Billy Wilder a de toute évidence été inspiré par The Palm Beach Story pour son Some like it hot (Certains l’aiment chaud, 1959). C’est particulièrement net pour les scènes de train, pour le milliardaire sur son yacht et même son nom (J.D. Hackensacker III vs Osgood Fielding III).
Une remarque sur le commentaire The Palm Beach Story (que je trouve par ailleurs interessant): On écrit frappadingue avec 2p puisque ce mot résulte des mots frappé et dingue (Je précise que je ne suis nullement grammairien mais ingénieur !)
Merci bien.
Vous avez tout à fait raison. C’est corrigé.
J’aime bien celui la. Claudette Colbert au sommet de son art !!