Elle :
(Abandon rapide du fait de l’atmosphère oppressante).
Note :
Lui :
Angoissant, oppressant : après la vision de Cube, c’est ce genre de qualificatifs qui viennent en premier à l’esprit. Sur ce plan, le film est réussi et assez efficace : on se sent rapidement très mal à l’aise et, signe du temps, le réalisateur ne se prive pas d’insister sur certaines scènes « frappantes ». Il faut certes souligner l’originalité du scénario de ce huis clos, mais Cube souffre de plusieurs défauts majeurs : la psychologie de bazar, la faiblesse des « énigmes » et surtout l’absence totale d’explication. C’est un peu facile de nous mener ainsi en barque pendant 90 mn sans nous donner ne serait-ce que l’esquisse d’une explication. (N’est pas Kubrick qui veut !)
Note :
Acteurs: Nicole de Boer, Nicky Guadagni, David Hewlett
Voir la fiche du film et la filmographie de Vincenzo Natali sur le site imdb.com.
Voir les autres films de Vincenzo Natali chroniqués sur ce blog…
Lire nos commentaires sur la suite : Cube 2 : Hypercube (2002) qui m’a semblé bien plus réussi.
Un avis différent… il est rare de trouver un film d’angoisse basé sur quelque chose d’original : de ce point de vue, Cube est réellement « innovant », ou au moins « à part », et réussi. Le casting n’est pas idiot. La bande son est également réussie. Il y a bien quelques scènes « choc », mais elles sont finalement incidentes, et peuvent être évitées si vous n’aimez pas le « gore ». L’angoisse reste l’essentiel. Il y a un petit côté « Alien revival » dans ce huis clos survivor. L’absence d’explication et de logique me rend au contraire le film attachant et permet une vision « créative » (que se passe t-il et pourquoi ?)…
La VF étant pathétique, évitez la pour votre confort et votre plaisir.
Un dernier petit commentaire après avoir vu les trois de la série : seul le premier est intéressant, car il n’explique rien. Les deux autres apparaissent comme des séries B sans grand relief vivant sur l’image du premier…
Oui, il s’en inspire un peu du moins, c’est dans le même esprit…
Mais c’est Robert Silverberg… pas Stevenson. 🙂