Titre original : « Northwest passage »
Lui :
King Vidor raconte dans son autobiographie les nombreuses difficultés qu’il dut surmonter pour tourner Northwest passage, un projet qu’il prit en cours de route, attiré par le fait de tourner en couleurs (Technicolor). Ce fut d’ailleurs le premier film tourné en couleurs par la MGM. L’écriture du scénario fut aussi difficile que le tournage et, détail amusant, le titre du film s’applique en fait à une seconde partie initialement prévue qui ne vit jamais le jour. Située en Nouvelle-Angleterre à l’époque des guerres franco-anglaises (1759), l’histoire relate l’expédition punitive d’une escouade de rangers sur un village indien situé loin dans le camp ennemi. King Vidor établit les lois du genre dans le sens où sont présents tous les ingrédients que l’on retrouvera ensuite dans nombre de films américains basés sur la glorification de l’héroïsme de gens ordinaires. Le personnage du chef, notamment, est remarquable, très abouti dans sa mise en scène, galvanisant ses troupes par ses discours, parvenant à les retourner quand tout semble perdu. Spencer Tracy est absolument merveilleux, il semble habité par son personnage tant il est crédible.
Note :
Acteurs: Spencer Tracy, Robert Young, Walter Brennan
Voir la fiche du film et la filmographie de King Vidor sur le site imdb.com.
Un bon film de propagande à la « There will be no leave today » de Tarkoski. Ou.. du « Julie Lescaut » en Technicolor et Western Electric Sound System.
Je ne me souviens pas de la fin, mais je me souviens de l’avoir attendue avec impatience.
j’ai vu ce film et lorsque actullement on nous propose un film soi disant a grand spectacle avec beaucoup de figurants je rigole et ce verbe est faible .regardz dans ce western l’attaque du camp indien voyez cette maree humaine de figurants et en 1940 il n’y avait pratiquement pas d’effets speciaux.gardez votre site il est tres bien.
Merci pour votre commentaire.
Vous avez raison, c’est amusant de voir comment ces scènes avec parfois des milliers de figurants restent grandioses et époustouflantes 60 ou 80 ans plus tard et ce, malgré les déluges f’effets visuels auxquels nous sommes hélas habitués.
Je ne suis pas certain que les films actuels conçus pour être à grand spectacle tiennent aussi bien dans le temps… 😉