13 juillet 2006

Les quatre cents coups (1959) de François Truffaut

Les quatre cents coups Elle :
Un petit chef-d’oeuvre de cruauté, d’émotion et de drôlerie dans le Paris de la fin des années cinquante. Les décors parisiens aux cadrages et éclairages à la Doisneau participent au douloureux destin de ce jeune garçon turbulent. Jean-Pierre Léaud incarne avec beaucoup de naturel et sensibilité Antoine Doinel à l’âge de treize ans. Ce film est en partie autobiographique puisque Truffaut n’a jamais connu son père. Le cycle Doinel se poursuivra avec Baisers volés et Domicile conjugal.
Note : 5 étoiles

Lui :
C’est un film très complet, à la fois tendre, comique, tragique et surtout très authentique. On sent toute la passion de Truffaut à filmer ce récit autobiographique et Jean-Pierre Léaud a une force impressionnante dans ce rôle. Quand on le replace dans son époque, on imagine aisément l’aspect novateur de ce film, précurseur de la Nouvelle Vague.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Jean-Pierre Léaud, Claire Maurier, Albert Rémy
Voir la fiche du film et la filmographie de François Truffaut sur le site IMDB.

Voir les autres films de François Truffaut chroniqués sur ce blog…

Cycle Antoine Doinel de François Truffaut :
1. Les 400 coups (1959)
2. Antoine et Colette (dans « L’amour à 20 ans ») (1962)
3. Baisers volés (1968)
4. Domicile conjugal (1970)
5. L’amour en fuite (1978)

7 réflexions sur « Les quatre cents coups (1959) de François Truffaut »

  1. Le premier long-métrage de François Truffaut si ma mémoire est bonne.
    Je donne obligatoirement 5 étoiles également!
    J’ai vu cette série de films (plus le moyen métrage) mettant en scène les aventures d’Antoine Doinel.J’aime vraiment beaucoup.
    « les 400 coups » reste mon préféré et celui que j’ai vu le plus de fois. 🙂

  2. Oui, c’est son premier long métrage.
    Avant celui-ci, il n’avait fait que 2 courts métrages (que je ne pense pas avoir vus d’ailleurs).

  3. « Truffaut n’a jamais connu son père » : en fait,il avait retrouvé sa trace, il s’est rendu dans la ville où il habitait, mais au dernier moment il a fait demi-tour (voir la biographie de Antoine de Baecque et Serge Toubiana).

  4. Je partage votre point de vu… »les quatre cents coups » mérite 5 étoiles.
    Film magnifique d’une grande finesse dans lequel on partage toute la souffrance de cet enfant incompris en manque d’amour et de liberté. On est pris de tendresse pour lui, c’est à la fois drole, innocent, dur et surtout bouleversant.

  5. Ce film est en effet magnifique. Truffaut tient vraiment une place particulière pour moi. J’ai une tendresse particulière pour « Le dernier métro » que je trouve magnifique.

  6. Il faut que je rédige deux extraits de presses sur le film « Les quatres cents coups » (valorisants et dévalorisants ) et j’ai lu ce que marque les internautes: quelques textes m’ont l’air interessants . Pouriez vous en rajouter plus s’il vous plait.

  7. En mettant en chantier dans le Paris de 1958 son premier long métrage, le jeune Truffaut, ancien critique, ne se doutait pas qu’il posait la pierre angulaire d’un édifice encore unique dans l’histoire du cinéma, à savoir la création puis l’évolution d’un personnage (Antoine Doinel), d’un acteur (Jean Pierre Léaud), d’une saga (les aventures d’Antoine Doinel) à travers les âges de la vie (de 14 à 35 ans – de 1958 à 1979) à la manière d’un héros balzacien, 5 films : Les désillusions gagnées à la place des Illusions perdues. Une vaste saga emplie de personnages et d’évènements, portrait de Doinel adolescent, amoureux, marié, adultérin, divorcé, touchant immature aux cent petits métiers. On apprendra bien plus tard, nous spectateurs, que ces aventures de fiction devaient beaucoup à l’auto réalité de son auteur et celle de certains proches. Commencée de manière brillante, drôle et poignante, vive et tendre, impromptue, la saga se referme sur un dernier volet (L’Amour en fuite). la question reste posée aujourd’hui : pourquoi? Les 5 films (dont un court métrage) ont fait le tour du monde, on aurait aimé continuer à retrouver ce type comme un copain, un frère, un autre qui vit dans le même temps que nous. Comment aurait il traversé la suite du temps la quarantaine venue, etc.
    La rétrospective et exposition actuelle de la cinémathèque (jusqu’en janvier 2015) nous replonge dans cet univers truffaldien aux réminiscences littéraires affirmées, au parcours semé de nombreux doutes personnels qui le mena pendant 30 ans de l’éclosion d’une nouvelle vague frénétique jusqu’à une certaine position confortable (reconnaissance internationale) dans le cinéma français et mondial

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