Jason Dessen est un physicien, professeur et père de famille. Une nuit, alors qu’il rentre à pied dans les rues de Chicago, il est enlevé, drogué et se réveille dans un laboratoire mystérieux, acclamé par tous les employés. Dès lors, il n’y qu’une idée en tête, retrouver sa famille et sa vie, mais ne sait pas encore que le chemin sera très long…
Dark Matter est une série télévisée américaine de science-fiction en 9 épisodes, créée par Blake Crouch. Peu attiré par les séries, j’ai choisi de regarder celle-ci car j’avais beaucoup aimé le roman de Blake Crouch, paru en 2016, qui exploite assez joliment le fameux paradoxe de la superposition des états quantiques ; il l’exploite en tous cas différemment du Multivers Marvel et d’une façon qui semble plus « réaliste » (si tant est que l’on peut utiliser ce mot dans ce cas). Puisque le créateur de la série est l’auteur lui-même, il n’est pas étonnant que le roman ne soit pas dénaturé lors de son passage à l’écran. On peut juste noter un inévitable étirement mais il ne se produit jamais par dramatisation artificielle. Il faut reconnaître que la structure du roman se prête bien à une adaptation en épisodes ; il me semble que certains évènements ont été ajoutés. La fin est un peu simplifiée. Je ne suis pas certain qu’une adaptation plus compacte en film n’aurait pas été préférable mais cela se regarde avec intérêt.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Joel Edgerton, Jennifer Connelly, Alice Braga, Jimmi Simpson, Dayo Okeniyi, Oakes Fegley
Voir la fiche du film et la filmographie de Blake Crouch sur le site IMDB.
Remarques :
* Blake Crouch a écrit le scénario mais n’a pas réalisé, 5 réalisateurs se sont succédés.
* Sur le plan de la physique quantique, il est amusant de voir l’expérience du « chat de Schrödinger » mentionnée à deux ou trois reprises pour valider la théorie de superposition des états quantiques alors que Schrödinger a conçu cette « expérience » (qui est purement théorique, rappelons-le) pour la mettre à mal.