4 octobre 2019

Arès (2016) de Jean-Patrick Benes

ArèsParis 2035. La France connaît alors un chômage massif, un climat de violence et de révolte et l’État a été racheté par des sociétés privées. Des combats télévisés très violents, avec des combattants fortement dopés, sont très populaires. Arès est un de ces boxeurs. Il va accepter de tester des substances aussi dangereuses qu’efficaces…
La science-fiction est un genre plutôt rare dans le cinéma français et Arès est un film dont on aimerait dire du bien pour cette seule raison. Hélas, le scénario sur les dérives de la biotechnologie ne présente guère d’originalité et semble surtout servir de support pour placer des scènes d’action, des combats (heureusement courts) où ça cogne vraiment très dur. La vision du futur s’inscrit dans le genre, aujourd’hui très couru, des dystopies (1). Côté acteurs, Ola Rapace a un jeu très monolithique ; le meilleur est dans les seconds rôles de Micha Lescot en travesti et Thierry Hancisse en manager de boxe. En revanche, les (méchants) cadres dirigeants sont assez caricaturaux. Avec un scénario plus travaillé et étoffé, Arès aurait pu être une réussite.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Ola Rapace, Micha Lescot, Thierry Hancisse, Hélène Fillières, Ruth Vega Fernandez, Louis-Do de Lencquesaing
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Patrick Benes sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

(1) Littéralement, une dystopie, mot dérivé de l’anglais dystopia, est une utopie qui a mal tourné (dys-utopie). On regroupe sous ce terme les récits de science fiction se déroulant dans un monde assez cauchemardesque où le bonheur est devenu inaccessible au plus grand nombre. 1984 de Orwell et Le Meilleur des Mondes de Huxley sont certainement les dystopies les plus connues. Au cinéma, le plus bel exemple est Metropolis.

ArèsOla Rapace dans Arès de Jean-Patrick Benes.

ArèsLe Paris de 2035 dans Arès de Jean-Patrick Benes.