17 janvier 2007

Les cendres d’Angela (1999) d’ Alan Parker

Titre original : Angela’s ashes

Les cendres d'AngelaElle :
Une agréable surprise pour ce film adapté du roman autobiographique de Frank McCourt :  l’atmosphère des années 30 en Irlande, l’histoire tragique de cette famille misérable est fidèlement restituée. Cette histoire familiale est toujours aussi émouvante. Ce film s’est hélas fait éreinter par la critique qui a cru déceler une sur-dramatisation du cinéaste alors qu’Alan Parker n’a fait que traduire l’univers du roman, absolument sans en rajouter.
Note : 5 étoiles

Lui :
En regardant cette adaptation assez fidèle du roman autobiographique de Frank McCourt, on ne peut qu’être étonné des conditions de vie dans l’Irlande des années 30. Quasiment condamné à une misère noire par un père irresponsable et alcoolique, une famille peine à survivre et son histoire, vue au travers des yeux du fils Frank, est vraiment terrifiante. Alan Parker filme avec efficacité ce récit poignant.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Emily Watson, Robert Carlyle, Ciaran Owens
Voir la fiche du film et la filmographie de Alan Parker sur le site imdb.com.

2 réflexions sur « Les cendres d’Angela (1999) d’ Alan Parker »

  1. Sur quels arguments vous basez vous pour dire que ce film est fidèle au roman autobiographique de McCourt?
    J’ai d’abord lu le livre et regaprdé le film par la suite. J’ai trouvé que le film est plutôt centré sur les malheurs d’Angela et qu’il ne reflète pas assez le côté jovial qu’on a pu resentir sur chaque page du roman, même quand il relate le décès des frères… Le ton (humour et pathos) de la narration de McCourt est bien sûr absent dans le film, bien qu’on a des épisodes hilarants comme ceux de l’école…
    Je ne me connais pas beaucoup en filmatologie. Mais je fais des recherches sur les mémoirs (3) de l’auteur dans le cadre de mes étides, master en Anglais. J’aimerais connaître vos réactions sur mes impressions que je viens d’écrire là.
    Merci d’avance pour votre réponse,
    Nisanthi

  2. Nous avons parlé d’adaptation fidèle à l’univers du roman pour apporter une opinion différente face aux accusations faites à Alan Parker d’avoir sur-dramatisé les évènements décrits ici. Il n’a en revanche pas entièrement transcrit ce côté jovial que vous mentionnez mais cela fait partie de son interprétation : l’adaptation d’un roman ne peut être une traduction entièrement fidèle (ou calquée), style compris.

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