Elle :
Les frères Dardenne nous offre un film rude à l’image de son héroine Rosetta, une jeune femme prête à tout pour obtenir un travail, même à éliminer son seul ami. Les mouvements de caméra sont vifs, l’objectif effleure les corps comme pour mieux exprimer leurs souffrances morales et physiques. Rosetta est en colère. Toujours en mouvement, elle secoue sa mère alcoolique, se rebelle contre ses licenciements, se débrouille pour survivre sans faire de mendicité. Elle veut garder la tête haute pour sortir du trou et trahit son seul soutien pour lui prendre son travail. C’est un combat désespéré qui révèle le mal être social de toutes ces personnes défavorisées à la dérive.
Note :
Lui :
Faisant un blocage sur la forme, je ne peux parler de ce film dont je n’ai vu que les 20 premières minutes. Je comprends bien que cette caméra à 10 cm des personnages permet de nous asséner le film comme un coup de poing mais, ayant toujours beaucoup de mal avec les films « caméra à l’épaule », c’est franchement au-delà de ce que j’arrive à supporter.
Note :
Acteurs: Emilie Dequenne, Fabrizio Rongione, Olivier Gourmet
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Pierre et Luc Dardenne sur le site IMDB.
Voir les autres films de Jean-Pierre et Luc Dardenne chroniqués sur ce blog…
Effectivement ce film est nul
Les plans sautent constamment, nous donne le tournis
Les acteurs et actrices sont franchement mauvais
L’histoire n’a aucun intérêt sinon nous montrer la merde quotidienne que l’on peut retrouver dans les bas quartiers, les bas fonds…
Les dialogues sont nuls, la morrale n’est même pas sauve (la clocharde balance sont petit ami pour récupérer la place, histoire banale de la vénalité des femmes…)
Bref au bout de 10′ on a franchement assez
Par quel mystère ce film a t il remporté la plame d’or de canne en 99, on se le demande !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Si ton regard de cinéphile est de même qualité que ton français (morrale????) il n’est pas étonnant que tu soit passé à côté de la beauté de ce film!
Les frères Dardenne ont choisi l’une des options les plus paresseuses que l’on peut rencontrer dans le cinéma : le tournage avec la caméra à l’épaule avec une absence délibérée de créativité visuelle et artistique. On filme la nue réalité comme le compte-rendu d’un quotidien social…
L’histoire n’a que peu d’intérêt et à force de vouloir faire vrai, les frangins ont accouché d’un film qui dégage une fausse apparence d’objectivité.
« Rosetta » est le premier de leurs films à avoir une forme et un ton qui sera leur marque de fabrique pour leurs réalisations suivantes : un style dépouillé de l’idée même du 7e Art, de son magnétisme et de sa justification, une démarche qui n’appartient pas au monde du cinéma, mais à celui du docu-fiction télévisuel !