En 2019, soit trente-et-un ans après la Troisième Guerre mondiale de 1988, Tokyo est une mégapole gangrénée par la délinquance et le terrorisme. Un jeune motard, membre d’un gang, a un accident en tentant d’éviter un étrange petit garçon avec un visage de vieillard. Sous ses yeux, il est récupéré par l’armée qui l’emmène également…
En 1988, Katsuhiro Ôtomo adapte son manga Akira au grand écran, permettant ainsi au public occidental de découvrir l’anime japonaise. Son film a bénéficié d’un gros budget et sa réalisation paraît irréprochable, même trente ans après. L’animation est fluide et le dessin soigné, dans un style où l’on sent l’influence de Moebius. L’histoire est complexe, sur le thème des superpouvoirs avec une incursion sur la notion de Dieu. Malgré cela, l’histoire n’est pas toujours passionnante, il faut bien l’avouer. En revanche, l’univers créé est bien plus intéressant, s’inscrivant dans le genre cyberpunk post-apocalyptique, que l’on peut même trouver visionnaire par certains aspects. Le découpage est d’une grande perfection et l’ampleur de certaines scènes est admirable. Le son a été très travaillé. Akira est ainsi assez universellement considéré comme un film majeur à la fois dans la science fiction et dans l’animation japonaise. Il a aussi influencé bon nombre de créateurs.
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Remarque :
* Le film n’est sorti en France qu’en 1991.
Akira de Katsuhiro Ôtomo.