Titre original : « Taking Woodstock »
Lui :
Adapté des mémoires d’Elliot Tiber, Hôtel Woodstock nous ramène quarante années en arrière. Le film d’Ang Lee nous fait revivre, non pas l’évènement en lui-même mais ses coulisses, sa préparation, comment le plus grand festival pop de tous les temps a été mis sur pied à la va-vite en à peine un mois. C’est par la ruse qu’Elliot Tiber fournit un terrain à ce festival qui n’avait plus de point de chute. Le motel délabré de ses parents allait servir de camp de base aux organisateurs. L’ensemble est doublé du portrait d’un jeune homme en pleine prise de conscience mais cet aspect reste peu approfondi, voire même suscite quelques longueurs. Joliment mise en image, cette vision de Woodstock est assez amusante, elle nous replonge dans l’esprit de cette fin des années soixante.
Note :
Acteurs: Demetri Martin, Henry Goodman, Imelda Staunton, Jonathan Groff, Liev Schreiber
Voir la fiche du film et la filmographie de Ang Lee sur le site IMDB.
Voir les autres films de Ang Lee chroniqués sur ce blog…
Remarques :
* Dans la vraie vie, Elliot Tiber a quitté Bethel peu après le festival pour s’installer en Californie. Le El Monaco Motel a été revendu rapidement, il est devenu un restaurant italien qui a été détruit en 2004. Aujourd’hui, à son emplacement, se dresse un tour-horloge qui souhaite la bienvenue à White Lake.
* Max Yasgur, le propriétaire du champ, a été attaqué en justice par ses voisins. Il a revendu sa ferme deux ans plus tard et est mort peu après. A l’emplacement du champ, se tient aujourd’hui le « Bethel Woods Center ».
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Voir aussi : Woodstock de Michael Wadleigh (1970)
Loin des scénarios où tout le monde passe pour des héros, j’ai aimé l’incertitude dans ce film. Ang Lee film à la perfection l’indécision, les égarements, les doutes mais parfois aussi la nécessité des personnages comme des événements.
De l’humour et de la tendresse en prime.. bref , pour moi , un bon moment de cinéma.