Titre original : « Blood and Sand »
Lui :
Vu aujourd’hui, Arènes Sanglantes semble surtout être un vecteur pour son acteur vedette, Rudolph Valentino. Après Le Cheik, l’acteur d’origine italiano-française était alors au sommet de sa popularité et ce film au fort parfum espagnol a encore renforcé son image de « latin lover ». Cette histoire de toréador à la popularité météoritique n’est d’ailleurs pas sans point commun avec celle de l’acteur qui aura, lui aussi, une vie sentimentale mouvementée et qui mourra, lui aussi, prématurément quatre ans plus tard. Fred Niblo ne semble pas avoir été vraiment inspiré par l’atmosphère espagnole et le film manque globalement de force. Rudolph Valentino montre cependant beaucoup de présence à l’écran. Le plus remarquable du film reste ces scènes de passion entre Valentino et sa voluptueuse tentatrice, joliment interprétée par Nita Naldi avec laquelle il tournera quatre films. Arènes Sanglantes connut un énorme succès populaire.
Note :
Acteurs: Rudolph Valentino, Nita Naldi, Lila Lee, Walter Long
Voir la fiche du film et la filmographie de Fred Niblo sur le site IMDB.
Remarques :
1) (Attention cette remarque va dévoiler la fin du film… si tant est que vous ne l’aviez pas deviné à l’énoncé du titre ou encore avec l’affiche française ci-contre) Le scénario original, initialement tourné, se termine avec la mort du toréador. Fred Niblo a toutefois tourné une seconde fin qui fut bien plus populaire où Valentino se remet de ses blessures grâce à sa femme qui lui a tout pardonné.
2) Le scénario est adapté d’un roman de l’espagnol Vicente Blasco Ibáñez
Remakes :
Arènes Sanglantes (Blood and Sand) de Rouben Mamoulian (1941) avec Tyrone Power et Rita Hayworth
Arènes Sanglantes (Sangre y arena) de l’espagnol Javier Elorrieta avec Sharon Stone.
On dit « matador » quant on est un peu cultivé (smiley).
Diantre ! J’ai pris mon Robert en 47 volumes reliés pleine peau (de vachette) pour vérifier et effectivement, je vois « Toréador : mot archaïque ». Il faut dire « torero », c’est le terme utilisé dans le milieu de la tauromachie… Allons bon!
Le matador, quant à lui, est le torero chargé de la mise à mort.
C’est fou ce qu’on se cultive… 😉
Bon, mais je vais peut-être laisser « toréador » quand même… J’aime mieux la sonorité. 😉