Titre original : « The power and the glory »
Lui :
Thomas Garner est souvent cité comme le premier film à utiliser largement le flashback : le film débute par la cérémonie de funérailles d’un grand patron d’une compagnie de chemin fer dont on va ensuite nous raconter la vie. C’est exactement le type de construction que l’on retrouvera 8 ans plus tard dans Citizen Kane et Orson Welles a toujours cité Thomas Garner comme l’une de ses sources d’inspiration. En dehors de cette particularité, il faut bien reconnaître que le film manque de puissance dans son récit : l’accent est plus mis sur la vie sentimentale de cet homme parti du plus bas pour arriver au plus haut socialement alors que sa vie sentimentale est parti du plus haut pour finir au plus bas. Le portrait manque de profondeur et l’ensemble paraît assez anecdotique. Spencer Tracy, alors âgé de 33 ans, doit interpréter un personnage bien plus âgé que lui et il semble le faire sans grande conviction. Thomas Garner apparaît donc bien moins fort que le titre anglais ne le laisserait supposer (à noter que le film n’a aucun lien avec le roman homonyme de Graham Greene, La puissance et la gloire).
Note :
Acteurs: Spencer Tracy, Colleen Moore, Ralph Morgan
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