Titre original : Mua he chieu thang dung
Elle :
Très esthétisant et photographique, ce film est très dépaysant et zen. Ambiance d’oiseaux et d’eau, végétation luxuriante, grande qualité des éclairages, cadrages originaux, sérénité des personnages et des lieux. Tout est fait pour y trouver la paix sauf qu’au bout d’une heure, le temps semble long. On regarde évoluer ces trois soeurs dans la monotonie de leur vie quotidienne. Le scénario manque d’épaisseur et de richesse pour captiver notre attention pendant deux heures.
Note :
Lui :
Film très esthétique, à l’ambiance reposante, gentiment dépaysant. Il est cependant dur de rester éveillé après une heure, car on se contente de regarder vivre ces trois soeurs vietnamiennes.
Note :
Acteurs: Nguyen Nhu Quynh, Le Khanh, Tran Manh Cuong
Voir la fiche du film et la filmographie de Anh Hung Tran sur le site imdb.com.
le scénario manque certe d’épaisseur, mais je pense qu’il est à prendre comme ca… c’est un morceau de vie, un film reposant c’est le mot.
je crois que l’actrice principale, à elle toute seule, aurait put me faire tenir encore deux heures .. pas besoin de réfléchir, juste a se laisser aller au milieu de toutes ces images qui portent avec elles, autant de lumiere que de couleurs ..
enfin pour dire que moi il m’a bien plut quoi ..
par contre j’aimerais bien savoir quel estle morceau qui me touche tant en générique de fin .. si lui ou elle le sait, merci de le dire … sinon je finirais bien par trouver ..
sur ce salut ..
Merci pour ce commentaire qui apporte une vision différente de la nôtre.
Pour la musique, je ne me souviens pas quel est le morceau du générique de fin, mais il y avait un mélange de musique composee par Ton That Tiet pour le film et de morceaux de Lou Reed (et du Velvet Underground).
La musique est sortie en CD donc vous devriez retrouver votre morceau en allant sur le site de la Fnac ou d’Amazon.
« A la verticale de l’été » est certes une tranche de vie de trois femmes vietnamiennes d’aujourd’hui mais c’est aussi et surtout une verticale posée sur sur ce fil ténu qu’on appelle harmonie dans toutes les sociétés humaines. Tran Anh Hung nous prend la main pour nous conduire sur le chemin du culte des ancêtres très riche de sens en Asie, il nous égare en donnant à voir une baie d’Along stéréotypée, il nous faire perdre notre temps avec ce dialogue pseudo philosophique entre un personnage du film et un pêcheur grimé en vieux sage. Il nous dépeint sans trop y croire lui-même des personnages mari trompeur écrivain ou mari trompeur photographe dont le jeu est pis que celui d’un héros d’une télénovela. Que retenir alors ? Les trois soeurs bien sûr, poignantes et belles aux instants de joie familiale mais intenses également quand elles nous font partager, souvent par le regard, leur mal être du moment. Aux côtés de personnages falots elles nous ont fait aimer ce film qui mériterait d’être démonté et monté en pièce de théâtre dépouillée de tous artifices avec pour seul décor, magnifique, un bout de jardin exubérant et l’intérieur d’une maison vietnamienne des années cinquante.Cege.