31 décembre 2006

Hurricane Carter (1999) de Norman Jewison

Titre original : The Hurricane

Hurricane CarterElle :
Très beau film sur la longue rédemption d’un « mauvais garçon » noir qui se fait emprisonner injustement alors qu’il déjà payé pour ses fautes. Cette adaptation de la biographie de Rubin « Hurricane » Carter démontre clairement comment dans la tête d’un gamin défavorisé peut germer la haine et la violence. L’autre force du film est de montrer comment l’écriture et la lecture peuvent changer une vie : le jeune homme qui rend visite à Rubin Carter comprend qu’on résout les problèmes non par la violence mais par la parole, la réflexion et l’amitié.
Note : 5 étoiles

Lui :
Reconstitution assez minutieuse de l’histoire de ce boxeur noir, injustement accusé de crime. Denzel Washington est comme d’habitude admirable, exprimant toute la force de son personnage. Le film est particulièrement bien construit, jonglant parfois avec les flash-back, et la démonstration est claire et éclatante. La musique est également bien utilisée, avec bien entendu le fameux morceau de Dylan.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Denzel Washington, Deborah Unger, Vicellous Shannon
Voir la fiche du film et la filmographie de Norman Jewison sur le site imdb.com.

7 réflexions sur « Hurricane Carter (1999) de Norman Jewison »

  1. Ca faisait longtemps que je n’avais pas laissé un commentaire sur votre blog. En fait, après avoir vu le film, j’ai voulu vérifier sur Internet l’histoire. Et comme souvent, le scénario est malheureusement bien éloigné de la réalité. Notamment sur Wikipédia, un article relate sans parti pris l’histoire, avec ce détail fâcheux qui n’apparait pas évidemment dans le film : la police a trouvé deux armes de même calibre que celles utilisée pour les meurtres…. dans la voiture de Hurricane Carter le soir de l’arrestation. Ceci dit, je ne vois pas quel mobile aurait eu ce boxeur de flinguer 4 personnes au hasard. Mais pour revenir au film, je trouve trés désagréable ce parti pris de l’erreur judiciaire quitte à oublier les choses qui fâchent et à déformer la réalité.

  2. Merci pour cette précision.

    Ceci dit, je ne trouve pas anormal qu’un réalisateur ait un « parti-pris » : je ne pense pas que ce soit le rôle du cinéma de faire des films documentaires et objectifs. C’est plus le rôle de la presse, de la télévision et autres média d’investigation.

    A partir d’un fait divers, un réalisateur va plutôt mettre en relief un fait de société, provoquer un désir de réflexion…

  3. Comme il s’agit du seul film de Norman Jewison chroniqué ici, je me risque à en recommander un bien plus ancien, avec Steve Mc Queen : L’affaire Thomas Crown (excellente première scène d’un braquage dont le commanditaire n’est pas présent et dont les acteurs ne se connaissent pas entre eux).

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