6 novembre 2006

Le grand jeu (1934) de Jacques Feyder

Le grand jeuElle :
Film beaucoup trop long qui ne m’a guère passionnée malgré la bonne prestation de Pierre-Richard Wilm et Françoise Rosay. Toutefois cette histoire de jeune riche, qui doit s’expatrier au Maroc et se fait abandonner par son amante intéressée, finit par lasser. Au sein de la légion étrangère, le jeune homme regrette son amour déçu, s’engage dans une autre aventure qui n’aboutit nulle part. La mise en scène a hélas bien vieilli.
Note : 2 étoiles

Lui :
Considéré comme un grand classique du cinéma français, ce film est bien moins convaincant 70 ans après sa sortie. Le scénario est assez prévisible, jouant un peu trop avec cet exotisme qui était à la mode dans les années 30. Le jeu des acteurs est assez inégal.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Marie Bell, Pierre Richard-Willm, Françoise Rosay, Charles Vanel
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques Feyder sur le site imdb.com.

Robert Siodmak a signé un remake de ce film Le grand jeu  en 1954 avec Gina Lollobrigida. Voir la fiche et voir l’affiche

Une réflexion sur « Le grand jeu (1934) de Jacques Feyder »

  1. Je vous trouve un peu sévère pour ce film qui est un des grands succès des années trente. évidemment il a vieilli, bien sûr son propos est démodé, ses personnages sont obsolètes et dépassés, mais il traduit bien une époque, avec le contexte de la guerre du Rif, la légende de la Légion étrangère, le mystère de ces soldats venus de toutes parts et cachant (pour certains) leurs secrets. Et ce qui m’avait séduit quand je l’avais vu alors que j’avais une vingtaine d’années, c’était cette esthétique très Art Déco du début -les intérieurs, la vitesse de la torpédo ainsi que les plans et la mise en scène. Et puis certains acteurs restent formidables, avec une humanité et une présence inouïes, dans des personnages esquissés en quelques traits et vivants comme jamais( Françoise Rosay, quelle formidable actrice!).
    Celle qui me faisait rire , ce qui n’était pas voulu, c’était Mary Bell transformée en chanteuse de beuglant et poussant la chansonnette d’un ton désespéré: « Allons, allons dans les sous-bois!…. »
    Je conseille ce film à toute personne qui fait son délice du cinéma de l’entre-deux-guerres.

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