Titre original : « La felicità non costa niente »
Elle :
Suite à un accident, un architecte volage quarantenaire, interprété par le réalisateur en personne, fait une crise existentielle qui chamboule complètement sa vie. Il n’aime plus sa femme et s’en sépare, se fâche avec ses amis, délaisse son travail… Cette rupture brutale ne lui apporte pas pour autant le bonheur tant attendu. Ce film pessimiste sur la vie de couple, contient de bonnes choses sur la solitude, la relation aux autres mais a tendance à cultiver les clichés. Les allers et retours entre passé et présent sont un peu pesants. On a envie de bousculer ce perpétuel insatisfait issu de la bonne société pour qu’il trouve enfin un sens à sa vie.
Note :
Lui :
Un quarantenaire aisé qui s’interroge sur le sens à donner à sa vie… le fond du scénario de La felicità, le bonheur ne coûte rien est très conventionnel. Il a même tendance à accumuler les clichés. Dans un premier temps, le film s’attarde à montrer comment ce personnage fortement égocentrique a fait peu à peu le vide autour de lui, pour ensuite le suivre dans sa tentative de remonter la pente. Le récit est totalement déstructuré, les flash-back arrivant pêle-mêle, ce qui finit par lasser un peu. Malgré cela, le film a ses bons côtés, essentiellement du fait de l’excellente prestation des acteurs (avec le réalisateur dans le rôle principal) mais ne laissera probablement que peu de traces.
Note :
Acteurs: Mimmo Calopresti, Vincent Perez, Francesca Neri, Fabrizia Sacchi, Valeria Bruni Tedeschi
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