Titre original : « The Terminal »
Elle :
Cette comédie, à propos d’un voyageur qui reste en transit pendant un an dans l’aéroport JFK à New York, s’enlise dans la mièvrerie et la guimauve hollywoodienne au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire. Il ne se passe pas grand-chose et cette idylle avec l’hôtesse de l’air tourne au ridicule. On est bien loin de la qualité des comédies américaines des années cinquante. Seul, Tom Hanks tire à peu près son épingle du jeu.
Note :
Lui :
C’est sur le registre de la comédie humaniste que Spielberg a choisi de traiter cette histoire de voyageur bloqué par les services de l’immigration. S’il a su parsemer le film de touches d’humour qui le rendent vraiment plaisant par moment, il a voulu aussi compléter par une histoire d’amour larvée assez superflue qui étire le film en longueur. C’est assez dommage car sans cela, et avec trente minutes de moins, l’ensemble aurait certainement formé une comédie assez réussie bien qu’un peu trop formatée sur un fond d’humanisme très américain. Belle prestation de Tom Hanks.
Note :
Acteurs: Tom Hanks, Catherine Zeta-Jones, Stanley Tucci, Chi McBride
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persso j’ai adoré super lol c’est un super film
« Elle » s’avère super pointilleuse niveau scénarique parce que malgré le fait que malheureusement j’ai vu ce film en V.F. j’ai vraiment apprécié cette belle histoire, inspirée de la réalité endurée par un réfugié iranien à l’aéroport de Roissy pendant 16 ans.
Spielberg est un génie du cinéma. Dès le début, il a développé un langage propre, une maîtrise des ressources de la caméra, ses films sont du vrai cinéma. Il a aussi le génie de faire des films plaisants, des histoires sacrément bien racontées, qui ne heurtent personne, qui émeuvent juste ce qu’il faut (je dois être insensible, je n’ai même pas pleuré quand E.T. a manqué mourir). Je trouve le monde de Spielberg trop lisse, les bons et les méchants jouent leurs rôles, tout est à sa place. Je regrette qu’un cinéaste de cette trempe ne propose pas des œuvres un peu plus engagées.
Dans ce « Terminal », je vois le microcosme social dans lequel évolue ce pauvre Navorski: l’Indien, le latino, le Noir, comme une caricature typiquement etats-unienne, pétrie de bien-pensance, complètement superficielle. A la fin, le binoclard borné qui n’a rien compris au conseil de son prédécesseur, a trouvé un prétexte pour coffrer Navorski, mais il ne peut rien contre la foule, humaine, elle, même les policiers-gardes le débordent… le peuple américain est quand même plus fort que tous les règlements quand il s’agit de faire triompher l’Humanité, n’est-ce pas M. Spielberg?
Je crois que mon film préféré de Steven Spielberg reste « Duel »…