Titre original : « Can You Ever Forgive Me? »
Au début des années 1990, à New York, l’auteure Lee Israel peine à renouer avec le succès de ses premiers livres. Dotée d’un caractère acariâtre, elle se brouille avec tout le monde et sombre dans l’alcoolisme. Pressée par le manque d’argent, elle se résigne à vendre une lettre de Katharine Hepburn qu’elle avait encadrée. Elle va alors se découvrir un « don » : imiter à la perfection le style de grands écrivains pour écrire de fausses correspondances…
Les Faussaires de Manhattan est le deuxième long métrage de l’américaine Marielle Heller. Il s’agit de l’adaptation de l’autobiographie de Lee Israel, Can You Ever Forgive Me?, parue en 2008. L’histoire en elle-même n’est pas très intéressante, elle est surtout le prétexte à un double portrait, celui de la faussaire et celui de son acolyte. Les traits de caractère sont très appuyés, l’écrivaine est une grande asociale, assez antipathique, ce qui donne à Melissa McCarthy l’occasion de faire une performance d’actrice (sans toutefois rendre son personnage intéressant pour autant). Son acolyte, dandy et marginal, est un personnage plus réussi car il mélange plusieurs traits de caractères contradictoires qui forment un cocktail sympathique. Il est joliment campé par Richard E. Grant. La mise en scène n’a rien de remarquable. L’ensemble est, à mes yeux, un peu ennuyeux. le film a été assez bien reçu par la critique et le public.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Melissa McCarthy, Richard E. Grant, Dolly Wells
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Remarque :
* Entre 1972 et 1985, Lee Israel a écrit trois biographies, de l’actrice Tallulah Bankhead (1972), de la journaliste et animatrice de jeux télévisés Dorothy Kilgallen (1980, listée dans les meilleures ventes du New York Times) et de la femme d’affaires Estée Lauder (1985).
Melissa McCarthy et Richard E. Grant dans Les faussaires de Manhattan (Can You Ever Forgive Me?) de Marielle Heller.