Un naufragé est rejeté par la fureur d’une tempête sur la plage d’une petite île déserte. Son exploration lui montre rapidement qu’il y est seul. Il est bien décidé à tenter de la quitter…
La Tortue rouge est un film d’animation franco-belge, cosigné par le studio japonais d’animation Ghibli. Ce n’est donc pas fortuit s’il évoque les productions de Hayao Miyazaki, tant par le style que par son contenu. Il s’agit d’un conte sur la relation de l’homme à la nature et sur le cycle de la vie. Malgré ses fureurs passagères, la nature y est montrée comme bienveillante, nous appelant à vivre en harmonie avec elle dans un bonheur primitif. Malgré une petite faiblesse de scénario dans la seconde partie, nous sommes littéralement happés par cet univers semi-paradisiaque dans lequel notre esprit vagabonde. Le dessin est très beau, épuré, particulièrement enchanteur. Il n’y a aucune parole prononcée et pourtant les sentiments sont parfaitement exprimés par l’animation, ce qui est remarquable. La musique de Laurent Perez del Mar ajoute de l’ampleur à certaines scènes. Tout cela est vraiment très beau.
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La Tortue rouge de Michael Dudok de Wit.
Je ne me souvenais plus qu’il n’y a aucune parole durant tout le film — et ça en dit long sur la maîtrise du rythme et de la narration qui font que cette absence de parole passe quasiment inaperçue, n’est pas une contrainte ni une limite.
J’ai le souvenir d’un pur enchantement, d’un film touchant et poétique, réussissant à marier une extrême simplicité et des moments de grande émotion. J’en étais ressorti avec le qualificatif « chef-d’œuvre ». L’un des plus beaux films d’animation que j’aie vus.