Touraine, 1825. Paul-Louis Courier, un célèbre pamphlétaire de la Restauration est retrouvé mort dans le bois qui jouxte sa ferme. S’agirait-il d’un crime politique ? Le juge mène l’enquête pour essayer de découvrir qui est l’assassin…
Jean Devaivre est un cinéaste que l’on connait surtout par le merveilleux film de Bertrand Tavernier Laissez-Passer (2002) basé sur ses mémoires et où il était personnifié par Jacques Gamblin. La Ferme des sept péchés est une curiosité. Cette reconstitution d’une bonne rigueur historique d’une enquête qui n’est pas, il faut l’avouer, bien passionnante se révèle très inégale que ce soit dans l’interprétation ou dans les différentes scènes qui peuvent être parfois très saugrenues (telle cette inattendue longue chevauchée acrobatique avec un personnage accrochée au flanc de la monture). Sur le plan de la forme, on remarque plusieurs petites originalités ou essais : quelques plans en vision subjective, beaucoup d’effets différents de volets et de transitions, mais tous ces effets ne sont jamais très bien intégrés et apparaissent donc plus comme des bizarreries. Jacques Dumesnil fait une bonne prestation et le jeune Jacques Dufilho, ici dans un de ses premiers rôles, fut remarqué en idiot du village assez surprenant.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Jacques Dumesnil, Claude Génia, Aimé Clariond, Pierre Renoir, Palau, Jacques Dufilho
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean Devaivre sur le site IMDB.
Jacques Dufilho et Jacques Dumesnil dans La Ferme des sept péchés de Jean Devaivre.
Une petite erreur dans la fiche du film. L’ingénieur du son n’était pas Pierre Louis Calvet mais Gaston Calvet.
Hélas, je ne gère pas le site IMDB qui est, je pense, la propriété d’Amazon.
Vous pouvez corriger vous-même la fiche sur le site IMDB. Il suffit de créer un compte. Cela peut être l’occasion de créer une fiche pour Gaston Calvet car, pour l’instant, il est inconnu du site, me semble-t-il. S’il a travaillé sur d’autre films, cela peut être intéressant de les ajouter aussi.