16 février 2007

La grande parade (1925) de King Vidor

Titre original : « The big parade »

La grande paradeLui :
(Film muet) Lassé de tourner des films ayant une durée de vie éphémère, King Vidor était désireux de réaliser un grand film sur la guerre, un film qui mette en scène un jeune américain ordinaire se retrouvant pris dans un engrenage qui le dépasse et sur lequel il n’a pas de prise. Il bénéficia de moyens importants pour réaliser son projet et certaines scènes sont assez marquantes, comme cette colonne de camions militaires sur une ligne droite à perte de vue, la scène des adieux avec Mélisande qui s’accroche au camion qui emporte son bien-aimé et bien entendu les scènes de batailles qui font preuve d’un réalisme saisissant, surtout pour l’époque. Si le film est presque en deux volets (et il ne faut pas oublier qu’à cette époque les films longs étaient coupés par un entracte), l’amour puis la guerre, c’est le rapprochement des deux qui en fait un grand film profondément humaniste. La grande parade fut un énorme succès, hissant ses deux acteurs principaux au rang de stars.
Note : 4 étoiles

Acteurs: John Gilbert, Renée Adorée
Voir la fiche du film et la filmographie de King Vidor sur le site imdb.com.

Voir les autres films de King Vidor chroniqués sur ce blog…

Une réflexion sur « La grande parade (1925) de King Vidor »

  1. Je viens de découvrir ce film.
    Les 2 parties sont effectivement très nette.
    La première légère et pleine d’un humour cinématographique d’autrefois; on y sourit plus qu’on y rit mais on sourit beaucoup.Les trois personnages principaux s’y complètent très bien.
    Puis arrive la belle et les scènes d’amour et d’échanges plutôt charmantes.
    J’aime particulièrement la scène de la douche des deux compères du héros, avec en pepping tom la délicieuse Melisande.

    La scène de la séparation des deux amoureux est superbe et poignante.
    Jamais les bottes n’ont fait un tel effet.
    Puis commence la seconde partie qui fait basculer le film dans un nouveau registre…la guerre et ses horreurs; D’un réalisme « criant » on subit comme les héros les affres, les peurs, les douleurs. La mort rode.

    Scène splendide et qui émeut aux larmes, celles des retrouvailles avec la mère avec notamment les rapides séquences enchainées en surimpression de tous les souvenirs maternelles.
    La fin est attendu mais on en est pas moins touché

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *