17 septembre 2006

Chez les heureux du monde (2000) de Terence Davies

Titre original : « The House of Mirth »

Chez les heureux du monde
Elle :
Ce film adapté d’un roman d’Edith Wharton dresse un portrait sans complaisance de la haute société new-yorkaise obnubilée par le pouvoir et l’argent au début du XXe siècle. Lily, une jeune femme admise au sein de cette élite de par sa tante qui l’a recueillie, finit par se faire une réputation sulfureuse de par ses maladresses et sa naïveté. Elle se fait rejeter de ce cercle oisif, avide de ragots et de manigances et se voit obligée de travailler ce qui est impensable à l’époque pour une personne de son rang. Malgré certaines longueurs, le film se laisse déguster surtout quand on voit le grand décalage qui pouvait exister entre les riches et les classes laborieuses.
Note : 4 étoiles

Lui :
Chez les heureux du monde Après une mise en place un peu confuse, le film fonctionne bien dans un premier temps, notamment grâce à la qualité de la reconstitution historique, assez minutieuse. Ensuite, hélas, ces histoires de haute bourgeoisie new-yorkaise du début du XXe siècle deviennent un peu lassantes. De plus, le choix des acteurs n’est pas très réussi : Gillian Anderson n’est absolument pas convaincante et Dan Aykroyd ne semble pas à sa place. Tout ceci fait que l’on a bien du mal à éprouver un tant soit peu de compassion pour cette jeune femme, Lily, qui a bien du mal à trouver sa place dans cette société engoncée dans ses principes.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Gillian Anderson, Dan Aykroyd, Eleanor Bron, Terry Kinney
Voir la fiche du film et la filmographie de Terence Davies sur le site imdb.com.

4 réflexions sur « Chez les heureux du monde (2000) de Terence Davies »

  1. Bonjour, je découvre votre blog grâce à « Marianne » qui le cite dans un article consacré aux blogs.
    J’aime bien votre « regard croisé » sur les films que vous voyez ensemble.
    J’avais bien aimé celui-ci à sa sortie.
    J’ai parcouru vos avis ici et là.
    J’aime bien,
    je reviendrai.

  2. Merci pour ces commentaires.

    Ce « regard croisé » est amusant, je trouve, sur des films comme celui-ci car, même si tous les deux, nous aimons globalement le même genre de cinéma, nous sommes fatalement plus ou moins sensibles à certains thèmes.

  3. Je pense que vous voulez dire « obnubilée », et non « obnibulée »… c’est joli aussi !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *