5 janvier 2006

Vipère au poing (2004) de Philippe De Broca

Vipère au poing Elle :
Ce dernier film de Philippe de Broca se laisse regarder pour les souvenirs de lecture d’enfance qu’il fait remonter. Bon nombre d’écoliers ont été marqués par la douloureuse histoire familiale d’Hervé Bazin avec sa mère qu’il haïssait au point de vouloir sa mort. Folcoche revit sous les traits de Catherine Frot qui en fait peut-être un peu beaucoup dans la caricature. Dans mon imagination, cette mère marâtre était plutôt laide et vieille. Jacques Villeret, les enfants et autres personnages sont plutôt bien campés. Sans être un grand film, on passe un bon moment.
Note : 3 étoiles

Lui :
Philippe de Broca parvient à insuffler beaucoup de vie dans cette adaptation du roman autobiographique d’Hervé Bazin, Vipère au poing. Face à la mère tyrannique, on se prend totalement de compassion pour le petit Jean. Tout au plus, peut-on reprocher une certaine exagération dans les caractères, les personnages deviennent un peu caricaturaux et Catherine Frot tend à jouer un peu trop des expressions de son regard. Le film reste bien fait et se regarde avec intérêt.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Catherine Frot, Jacques Villeret, Jules Sitruk
Voir la fiche du film et la filmographie de Philippe De Broca sur le site IMDB.

Voir les autres films de Philippe De Broca chroniqués sur ce blog…

5 réflexions sur « Vipère au poing (2004) de Philippe De Broca »

  1. ça fait bizarre de voir Catherine Frot camper un tel rôle.
    Elle est glaciale mais très bonne,comme à son habitude. 🙂
    J’avais bien aimé aussi ce film.

  2. Ce film a été un tel succès que je me suis tout de suite mis à la recherche du livre qui était encore mieux. Je le conseille à tous :))
    Merci à brasse bouillon de nous avoir fait avoir un bon coup de gueule ainsi que des moments de bonne rigolade mdr.

  3. je suis en 4 e et j’ai lu le livre vipère au poing avec l’ecole et il y ya des chapitres que je ne comprend pas mais sur le film je comprend mieux

  4. J’ai regretté que dans le film de de Broca il manque une scène essentielle, prenante dans le téléfilm adapté du même roman en 1971 par Pierre Cardinal: l’explication finale entre la mère et le fils rebelle. On comprend alors mieux que la méchanceté de Folcoche n’est que le résultat de l’intense frustration de toute une vie malheureuse, les convenances obligeant une fille de riches bourgeois à épouser sans amour un pseudo-noble de grande famille mais désargenté, chaque partie y trouvant son compte. Au-delà de l’horrible relation mère-fils, le roman est principalement une virulente critique de cette bourgeoisie réactionnaire décadente imbibée du catholicisme le plus hypocrite; cet aspect n’est pas vraiment rendu dans le film.
    D’autre part, comme Elle, je trouve que le personnage de Folcoche ne correspond pas à l’image que je m’en étais faite à la lecture du roman de Bazin; l’interprétation d’Alice Sapritch, dans le téléfilm, me paraît plus juste, sa « Folcoche » est bien plus nature, le visage revêche de l’actrice alors âgée de 55 ans la dispensant de se forcer à lancer trop de regards furibonds. De même, bien que les interprètes de Jean n’aient eu qu’un an de différence lors des tournages respectifs, celui du téléfilm me paraît beaucoup plus crédible en grand ado révolté que le jeune Sitruk au visage si doux.
    https://madelen.ina.fr/content/vipere-au-poing-68804?locale=fr

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