Elle :
J’abandonne. Le parti pris est original. L’écran est divisé en quatre carrés dans lesquels on assiste à quatre scènes différentes du même film. Le principe est assez voyeuriste genre caméra cachée. Au bout de 20 minutes, on décroche. Les yeux picotent à cause des zooms de caméra simultanés, les oreilles bourdonnent car on entend en même temps les bruits ambiants des quatre scènes. Bref, c’est l’overdose surtout pour quelqu’un comme moi qui n’aime pas faire trente-six mille choses en même temps.
Note :
Lui :
La forme de Timecode est très originale : l’écran est partagé en quatre et, sur chacune des parties, nous pouvons suivre un personnage. C’est plutôt amusant au début et cela oblige à une certaine gymnastique de l’esprit, c’est à dire de se focaliser sur l’une des vues et de laisser aller les autres tout en les surveillant du coin de l’oeil. Bien évidemment, le son nous aide puisqu’il met en avant l’une des 4 vues. Hélas, le scénario est quasi-inexistant, les scènes sont d’ailleurs en grande partie improvisées à partir d’une trame ; cela donne une touche « real-TV » et une impression de voyeurisme. Globalement, au final, on a un peu l’impression d’avoir perdu son temps. Cela reste donc plutôt un exercice de style.
Note :
Acteurs: Xander Berkeley, Golden Brooks, Saffron Burrows
Voir la fiche du film et la filmographie de Mike Figgis sur le site IMDB.
Je suppose que de le voir au cinéma devait être beaucoup plus pratique que de le regarder sur une télé.
Le principe des 4 plans-séquences est vraiment intéressants. 🙂
Il y a deux choses très intéressantes dans le film. D’abord le tremblement de terre, non prévu, et ensuite, la grande scène où est expliqué le fonctionnement d’hollywood : on vous finance un film d’art et d’essai, et ensuite vous rentrez dans le rang.