Titre original : « La Mala educación »
Elle :
Almodovar aborde le sujet provocant de la pédophilie entre un enfant et un prêtre défroqué avec des allers et retours entre les rigides années 60 sous Franco et les années 80 de liberté sexuelle. Il nous introduit une nouvelle fois dans le milieu homosexuel et des travestis. La mise en scène est complexe et brillante. Le thème est dérangeant et bouscule les idées reçues. Ce film qui montre la noirceur de l’âme humaine avec toutes ses perversités ne m’a pas beaucoup passionnée ni touchée malheureusement. J’ai en général un peu de mal à accrocher à l’univers d’Almodovar.
Note :
Lui :
Avec ses nombreuses facettes, ce film d’Almodovar m’a paru plus abouti que ses précédents. La construction de la première partie de La Mauvaise Education fait penser à un puzzle, un puzzle que cherche à reconstituer le personnage du metteur en scène, un puzzle remarquablement mis en images avec des transitions originales et fortes. S’il a suffisamment de trame policière pour être qualifié de film noir, c’est aussi un film psychologique, social aussi bien entendu. Almodovar me semble mieux parvenir à un bon équilibre, le côté homosexuel/travesti est d’ailleurs moins exubérant et irritant tout en restant central, et les personnages ont une vraie force.
Note :
Acteurs: Gael García Bernal, Fele Martínez, Javier Cámara
Voir la fiche du film et la filmographie de Pedro Almodóvar sur le site IMDB.
Voir les autres films de Pedro Almodóvar chroniqués sur ce blog…
moi, j’ai bien rigolé.