11 avril 2006

Le métier des armes (2001) de Ermanno Olmi

Titre original : « Il mestiere delle armi »

Le Métier des Armes Elle :
Malgré une belle mise en scène inspirée des peintures flamandes, ce film sur la vie de Jean de Médicis est très difficile d’abord de par l’austérité des propos et le flot d’informations dont le spectateur est abreuvé. L’ennui et le désintérêt gagnent vite…Abandon au bout de 45minutes.
Note : pas   d'étoile

Lui :
Difficile de cerner le propos et les buts du réalisateur dans ce film assez baroque. Nul doute qu’il voudrait créer une ambiance, par le soin apportée à l’image, brumeuse et picturale, et par la généralisation d’une musique grinçante et dérangeante à toutes les scènes. Mais à part cela… il est bien difficile de s’y retrouver et de s’intéresser. La seconde partie, entièrement sur l’agonie de son personnage est particulièrement longue.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Christo Jivkov, Desislava Tenekedjieva
Voir la fiche du film et la filmographie de Ermanno Olmi sur le site IMDB.

5 réflexions sur « Le métier des armes (2001) de Ermanno Olmi »

  1. Je suis très déçu par la teneur de vos critiques au sujet de ce film magnifique d’Ermano Olmi: Le métier des armes. Cette oeuvre dont la portée christique vous a tout-à-fait échappé. Cette lacune est à l’image d’une société désincarnée qui s’abreuve et s’ennorgueillit de concepts. Il y avait dans ce film une véritable leçon d’histoire un film grandiose qui a su atteindre son but: le beau, c’est si rare… Qu’attendiez-vous d’autre d’une Renaissance témoin du conflit entre noblesse et montée des périls techniques!

  2. Merci pour ce commentaire.
    Votre éclairage est intéressant.
    Il n’est pas impossible que l’on soit passé complètement à côté de ce film, effectivement.

  3. Je ne sais pas si c’était christique, mais j’ai bien vu une mystique personnelle, celle du guerrier Jean de Medicis. C’est très étrange d’être à ce point subjugué, à 500 ans de distance, par la perception d’une mentalité venue d’un autre âge, mais qui fait peut-être écho à un vieux rêve oublié d’absolu.
    Le plus étrange, c’est d’être captivé par cet individu incernable, inclassable, un personnage sans doute historique mais surtout érigé dans le désert, le désert de l’hiver, le désert de ses alliances, le désert de la trahison suprême : l’évolution de la technologie des armes.
    Le plus étrange, c’est de le voir à ce point nu, dénué, dénudé, et que l’on puisse toucher du doigt son ultime solitude, dans sa fidélité à lui-même et au métier des armes.
    Il est rare de voir un film aussi sublime,déroutant, et évidemment magnifique.

  4. Une analyse intéressante et plus claire en français
    http://www.objectif-cinema.com/pointsdevue/0278.php
    ou sur le wikipedia italien
    http://it.wikipedia.org/wiki/Il_mestiere_delle_armi

    C’est assez rare que j’abandonne le visionnement d’un film, je préfère d’abord passer les scènes un peu longues car j’ai parfois de bonnes surprises. Ceci j’ai du passé la plupart des scènes d’agonie de Giovanni De Medicis.
    Je me suis fait un montage de 15 min de ce film qui a de magnifiques scènes de combat, quasi documentaire militaire, avec le final.

  5. En effet critiques très surprenantes de ce chef d’œuvre de Olmi

    Austérité de propos ? Eh oui, ce n’est pas un volet de Les Visiteurs
    Flot d’informations ? Somme toute très modeste pour qui a une connaissance même limitée de la Renaissance.

    J’ai l’impression que vous avez un peu bâclé la vision de ce film, qui n’est pas l’énième comédie déjantée financée par le denier public, mais qui reporte le Septième Art sur le terrain de la Culture.

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