Titre original : « Cross of Iron »
Elle :
Film de guerre adapté du roman de Willi Heinrich. Ce violent réquisitoire contre la stupidité de la guerre et la cupidité des hommes met en scène l’armée allemande sur le front russe. James Coburn incarne un caporal rebelle qui malgré sa haine de l’uniforme reste malgré tout au sein de l’armée, son unique famille. Sam Peckinpah ne s’attache pas à l’aspect historique mais cherche à mettre en scène la violence, les massacres, le mensonge, la couardise, l’appétit de pouvoir et d’honneur. La mise en scène est chaotique et onirique. Le réalisateur ponctue son film de cadavres et de blessés. Malgré quelques longueurs, c’est un film intéressant.
Note :
Lui :
Mettant en scène l’opposition de deux officiers au sein d’une compagnie allemande sur le front russe, Croix de Fer nous montre avant tout l’absurdité de la guerre. A ces hommes qui ne croient plus en la grandeur de leur pays ou leur chef suprême, il ne reste qu’une succession de combats implacables, le danger permanent et la volonté de se sortir de ce bourbier. Même si certains personnages sont un peu typés (l’officier aristocrate est pleutre et arriviste à souhait), Sam Peckinpah met parfaitement en place son discours et parvient bien à mettre en évidence la difficulté à garder de l’humanité au fond de soi dans de telles situations extrêmes.
Note :
Acteurs: James Coburn, James Mason
Voir la fiche du film et la filmographie de Sam Peckinpah sur le site IMDB.
Pourriez-vous me communiquer le titre de la chanson enfantine du générique de la Croix de Fer de Sam Peckinpah
D’après mes petites recherches, il s’agirait d’une chanson allemande appelée Kinderleid.
J’ai trouvé cette information sur cette page :
http://www.reference.com/browse/wiki/Cross_of_Iron
Il s’agit d’une comptine allemande pour enfant.
Auteur Franz Wiedemann 1821-18821.
Titre: Hänschen klein.
1er couplet: Hänschen klein Geht allein
In die weite Welt hinein.
Stock und Hut
Steht im gut,
Ist gar wohlgemut.
Aber Mama weinet sehr, Hat ja nun kein Hänschen mehr! » Wünsch dir Glück! » Sagt ihr Blick, « Kehr’ nur bald zurück! »