Titre original : « The Jazz Singer »
Lui :
Le Chanteur de Jazz est souvent présenté comme étant le premier film parlant ou le premier film sonore. Ce n’est pas tout à fait exact dans le sens où le premier film sonore doté du procédé Vitaphone fut Don Juan (1926), suivi de Old San Francisco (1927), tous deux du même Alan Crosland. Mais ces deux films n’étaient que des films musicaux. The Jazz Singer n’a, lui aussi, que très peu de paroles, une minute tout au plus, tout le reste est en intertitre, mais toutes les chansons d’Al Jolson sont sonorisées et synchrones.
Le succès fut spectaculaire après du public, apportant au cinéma une porte de sortie de la crise qu’il traversait : Warner, le studio le plus mal en point, avait joué son va-tout avec ce procédé qui stockait le son sur des disques séparés. Ce film symbolise donc parfaitement l’avènement du cinéma parlant. Le premier vrai film parlant ne sortira cependant qu’un an plus tard, Lights of New York (1928) de Bryan Foy, et la généralisation du système qui stocke le son sur la pellicule, le Movietone, ne se fera qu’au début des années 30.
En dehors de cet aspect historique, le film n’a toutefois que peu d’intérêt. Al Jolson est avant tout un chanteur et non un acteur, l’histoire en elle-même est des plus conventionnelles et, le jeu des acteurs, peu inspiré. Le Chanteur de Jazz a eu deux remakes, par Michael Curtiz en 1952 et par Richard Fleischer en 1980. Ces deux versions ne sont pas vraiment mémorables.
Note :
Acteurs: Al Jolson
Voir la fiche du film et la filmographie de Alan Crosland sur le site IMDB.
Voir les autres films de Alan Crosland chroniqués sur ce blog…
Remakes :
Le chanteur de jazz (The jazz singer) de Michael Curtiz (1952) avec Dany Thomas
Le chanteur de jazz (The jazz singer) de Richard Fleischer (1980) avec Neil Diamond