Titre original : A countess from Hong Kong
Elle :
Quelques scènes amusantes avec le majordome et les nombreux claquages de portes. Mais dans l’ensemble, l’intrigue de La Comtesse de Honk-Kong semble un peu pesante et traîne en longueur. Marlon Brando aux traits empâtés et à la voix nasillarde n’est pas très convaincant dans son rôle de fils d’un magnat du pétrole.
Note :
Lui :
J’ai apprécié cette comédie réalisée par Chaplin. Le thème en est certes très simple et la mise en scène imparfaite, mais elle fonctionne bien, soutenue par un fameux duo d’acteurs : le charme de Sophia Loren opère pleinement et Marlon Brando marmonne comme il se doit… Certains gags, telle la précipitation causée par les (nombreux) coups de sonnette à la porte, font penser aux films muets de Chaplin. Seule la fin paraît un peu poussive.
Note :
Acteurs: Marlon Brando, Sophia Loren, Sydney Chaplin, Tippi Hedren
Voir la fiche du film et la filmographie de Charles Chaplin sur le site imdb.com.
On se croirait sur la scène du théâtre Marigny dans un vaudeville boulevardier pourvue d’une architecture référentielle. Les portes claquent, les placards servent de camouflages provisoires.
Mimiques appropriées et courses poursuites s’alternent dans un récit affligeant tourné pratiquement en huit clos.
Ce film nullissime conduit Charlie Chaplin vers la sortie par la petite porte. Imposant sa manière de faire, mimant toutes les scènes devant ses comédiens Charlot froisse rapidement Marlon Brando préférant offrir plus d’intériorité à un personnage superficiel, décoiffé, gesticulant, en robe de chambre et chaussettes noires devant supporter dans sa cabine une comtesse en exil vers l’Amérique.
Le maître âgé de soixante seize ans au moment du tournage semble imposer son propre logiciel artistique à un comédien plus cérébral que remuant. Sophia Loren plus respectueuse se soumet aux exigences d’un réalisateur maître à bord d’une œuvre récupérée, ratée, démolie par la critique.
Le culte de la personnalité envahit le plateau avec la présence de plusieurs membres de la tribu Chaplin, kaléidoscope de tous ages imposant une seule image celle d’un homme aveuglé par ses perceptions narcissiques.
Cela se ressent dans la comtesse de Hong Kong œuvre à oeillères totalement Chaplinesque au budget conséquent malgré la sédentarité de ses scènes.
Le contenu est superficiel, une chute libre entamée depuis « Le roi à New-York » s’achevant par un impact final particulièrement décevant.
Un géant fait ses adieux au métier en frisant le produit de série B.
Je n’ai pas eut l’occasion de voir ce film, mais tout c e que je sais c’est qu’il y avaient 3 artistes de 3 générations qui se sont partagés ce film. Charles – Brondo – Sofia Loren. les 3 géants du 7em art.Quelque soit la qualité du film, l’essentiel c’est que trois grands sont réunis sur le même plateau, c’est magnifique.