Réservé à l’élite de la nation britannique, le Riot Club est un cercle très fermé, très secret, de l’université d’Oxford qui fait de la débauche et de l’excès son modèle depuis trois siècles. Miles et Alistair, tous deux étudiants en première année et rejetons d’illustres familles, ne reculeront devant rien pour avoir l’honneur d’en faire partie…
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The Riot Club est un film dramatique britannique réalisé par Lone Scherfig. Il s’agit de l’adaptation de la pièce de théâtre Posh de Laura Wade, une fiction s’inspirant du bien réel Bullingdon Club… Nous avons rapidement abandonné la vision de ce film, par manque d’intérêt. La lecture ultérieure de l’article Wikipédia sur le Bullingdon Club m’a confirmé que nous avons bien fait.
Elle: 
Lui :
Acteurs: Max Irons, Sam Claflin, Douglas Booth
Voir la fiche du film et la filmographie de Lone Scherfig sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.
Voir les autres films de Lone Scherfig chroniqués sur ce blog…
Je comprends volontiers votre manque d’intérêt pour cette histoire.
Néanmoins, il faut voir dans ce film, et d’abord dans la pièce à son origine, un autre intérêt: un acte politique. En 2010, le Daily Mirror lançait un pavé dans la mare, en publiant une photo d’anciens jeunes membres du bien réel Bullingdon Club. On y reconnaissait David Cameron et Boris Johnson… suite à ces révélations fracassantes, la pièce de théâtre puis le film « Riot Club » ont contribué à ternir sérieusement l’attractivité de ce club mal famé, au point qu’il ne serait actuellement plus que l’ombre de lui-même. Comme quoi le cinéma peut aussi contribuer à faire évoluer les choses, même avec un film ennuyeux.
https://blogs.mediapart.fr/pipotin/blog/270616/gueule-de-bois-au-bullingdon-club
Vous avez tout à fait raison de souligner ce point. Ce n’était pas mon but de minimiser l’importance de lever le voile sur ces pratiques détestables. C’est principalement l’enquête journalistique qui a permis cela. La pièce et le film ne font qu’enfoncer le clou ensuite en élargissant l’audience.
Notre « manque d’intérêt » ne concernait pas la révélation de cette affaire. Mais, en ce qui me (nous) concerne, je préfère en avoir connaissance par la presse plutôt que de devoir subir le spectacle de la bêtise humaine pendant 1h30.
De plus, je me méfie un peu de ce genre de film qui peut parfois entretenir une certaine fascination pour ce qu’il dit vouloir dénoncer (je n’affirme rien puisque je n’ai pas vu le film, toutefois j’ai cru comprendre qu’il y avait une longue scène un peu complaisante de saccage dans un restaurant).
Pour tout dire, si j’ai publié ce billet, c’est essentiellement pour mémoire : ce blog me sert maintenant à me souvenir de ce j’ai vu (… ou tenté de voir 😉 ).